Pierre Marie SimilienAOUSTIN

Anne Estelle et Adèle Marie MOYON se marient le même jour avec les deux frères Pierre Marie et Edouard Similien AOUSTIN.

- "Ayant exercé la profession de quartier maitre de 1ère classe", il décède à l'hopital de L'Ile Royale du Salut en Guyane française le 27septembre 1856. Le déclarant est le capitaine des troupes détachées aux Iles du Salut où se trouve le pénitencier et les témoins deux gardiens du bagne. Bien que l'acte ne soit pas complètement explicite, il est vraisemblable qu'il était bagnard (depuis moins de 3 ans). Peut-être décédé de la fièvre jaune qui sévissait dans les Iles à cette époque.
(Registre des décès de Montoir de 1857 n°°61 et des Iles du Salut de 1856 n°° 274)

A sa mort, il laisse à ses frères et soeurs 1420,39 francs de valeurs mobilières et 117,94 francs de revenus immobiliers à Montoir et Saint-Nazaire. Sa succession semble avoir été compliquée car elle fut règlée en 3 épisodes.

- 1 janvier 1858 : Aoustin contre dame Moyon,:
- A la date du 7 décembre 1853 , GeorgesAOUSTIN et Jeanne PHILIPPE, sa femme, ont. par acte de Me Picard, notaire à Saint Nazaire, donné , à tltre de partage anticipé, à leurs enfants, divers immeubles, avec celle clause que «" les donateurs entendent expressément exercer le droit de retour immédiat des biens donnés pour le cas où ils se trouveraient obligés d'acquitter, pour les donataires des sommes qu'ils auraient empruntées ou emprunteraient pour les aider; ce retour ne doit avoir lieu qu'à l'égard de ceux des donataires pour lesquels ces paiements seraient faits, et qui ainsi perdraient tous les droitsà cette donation dont les effets seraient maintenus pour tous les autres donataires".
L'un des donataires, le sieur Pierre AOUSTIN, époux de dame Adèle MOYON, est décédé en mer le 28 septembre 1855. après avoir institué sa femme légataire universelle de tous les biens qu'il laisserait à son décès.
Le 21 juillet 1856, dame Jeanne PHILIPPE, épouse du sieur Georges AOUSTIN, est elle-même décédée.
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Pour la suite : voir le bulletin de la Cour Impériale de Rennes et des tribunaux du ressort du 1 janvier 1858, pages 8 et 9.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96597797/f8.item