Pierre EugèneGUÉRITHAULT

I173670
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 29/20, Tharaud 29/20, Chidaine 17/13, Desale 20/15, Touchelet 16/9, Hamelin 16/9, Jacquemard 21/15, Renvoyé 22/15

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Il est un "cousin remarquable" (cousinage(s)) dans la catégorie Cousins éloignés divers
Discrètement ce peintre-verrier a laissé son autoportait dans l'église d'Availles Limouzine
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Spécialité de portraitiste et peintre sur verre
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Sur la page http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=Gu%E9rithault%20Pierre-Eug%E8ne%20&DOM=Tous®L_SPECIFIC=3 :
6 verrières mixtes
localisation : Centre ; Indre ; Crozon-sur-Vauvre
édifice église : Saint-Germain
auteur(s) : Guérithault Pierre-Eugène (peintre-verrier)
siècle : 4e quart 19e siècle
copyright : Région Centre, Inventaire général ; Rencontre avec le Patrimoine Religieux
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Document http://www.diocese-poitiers.com.fr/images/stories/Archives/pdf/D'un pont à l'autre.pdf
Un invité surprise sur un vitrail de l'église d'Availles-Limouzine (86)
A Availles-Limouzine, un mystérieux personnage s'est invité dans un vitrail de l'église Saint-Martin. À l'automne, à l'occasion d'un chantier de rénovation, M. Trouvé, restaurateur de vitraux, a attiré l'attention des curieux d'histoire sur ce sujet qui méritait bien une enquête.
Le vitrail concerné est placé dans la chapelle nord, dite chapelle de Vareilles car un certain nombre des aïeux de cette famille y sont enterrés (voir la plaque de cuivre à gauche de l'autel). Ce vitrail a été réalisé par les frères Guérithault à Poitiers en 1876. Il représente trois scènes de la vie de Marie : l'Annonciation en haut, laVisitation au milieu, la Nativité en bas (voir Repères ci-contre). C’est dans ce panneau du bas (photo 1) que le restaurateur a remarqué un“invité”. “Vous savez, pour représenter la scène de la Nativité (photo 1), les frères Guérithault se sont très largement inspirés d’une gravure (photo 2) réalisée par Julius Schnoor (voir Repères). Etle plus drôle, quand on compare avec le vitrail réalisé par les frères Guérithault, c'est qu'une nouvelle tête apparaît... Vous voyez,juste au-dessus de l'épaule de Joseph et à droite du berger et son agneau (photo 3). Intéressant, non ?”
Effectivement, en comparant les deux scènes, il paraît indéniable quel'une est l'inspiratrice
de l'autre. “La ressemblance est trop frappante pour être fortuite” soulignait Christian Barbier, alors
conservateur départemental des Antiquités et Objets d'art. mais qui est donc ce personnage nouveau ? L'autoportrait du peintre-verrier ? Le portrait du commanditaire ?
La piste du commanditaire.
La consultation du registre des recettes et dépenses de la Fabrique (voir Repères) de la paroisse d'Availles-Limouzine pourrait nous apporterune réponse quant à l'existence d'un éventuel bienfaiteur. Pour l’année 1876, on lit à la date du 22 février: “Payé à M.Guérithault ses vitraux : 1065, 10 francs”. C'était une dépense conséquente pour le Conseil de Fabrique
quand on sait que les recettes annuelles avoisinaient les 1200 francs (provenant pour l'essentiel des loyers des chaises et des bancs de l'église). L'examen du registre ne montre pas de don d'un éventuel bienfaiteur et il apparaît que c'est bien le Conseil de Fabrique qui en a assumé seul la dépense totale.
La piste de l'artiste
Si ce visage “nouveau” dans le vitrail n'est pas celui d'un éventuel commanditaire, il s'agit peut-être
du peintre-verrier. mais pourquoi un seul des deux frères Guérithault ? Il apparaît que 1876, date
à laquelle est réalisé le vitrail, est aussi l'année de la séparation des deux frères : “Ferdinand Guérithault (1832-1883) part pour des raisons de santé” (Anne-Marie Oriol, BSAO 5e série, tome 13, 1999, p. 221). Reste donc seul aux commandes Pierre-Eugène Guérithault (1829-1919). Une photographie ancienne montre la famille au complet. Desressemblances existent entre le visage du vitrail et la photographie dePierre-Eugène, et peut-être encore plus avec la photographie prise en1900 (photo 4).
Bien sûr, la preuve n'est pas formelle, et même si la pratique pour les peintres-verriers de se représenter soi-même est beaucoup plus rareau XIXe siècle qu'au XXe siècle, “les frères Guérithault ne brillaient pas par leur modestie” (Christian Barbier). De plus, la pratique de l'autoportrait n'est pas nouvelle pour Pierre-Eugène Guérithault,puisqu'il s'était déjà repré-
senté avec son frère auprès d'un volume de l'Histoire de la Peinture sur verre de F. de Lasteyrie (Anne-Marie Oriol, ibid).
Nous pourrions donc supposer, mais sans encore de certitude absolue, quele visage révélé dans
le vitrail (avec il est vrai des traits bien différents de celui du berger) est peut-être celui de Pierre-Eugène Guéritault.
Pour le Comité Patrimoine, Sandrine Ferry
Remerciements à Claude Garda, Geneviève Renaud, Christian Barbier et bien sûr M. Trouvé, restaurateur du vitrail.
======================================================================================================================================================================================Ascendant référent Père de Pierre ESTEVOU

Créé le 29/11/2013