Jeande SOLIER

Recueil des actes de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux - 1855 (8)Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux - Edité en 1855, p 390Jean-Charles de Montesquiou de Sainte-Colombe, baron du Sendat, s'y était réfugié, après avoir tué le capitaine Jehan de Solier, sur le pont de Notre-Dame, à Castelgeloux, le 18 mai 1622. La compagnie des gardes du gouverneur de la province ne put réussir à forcer les portes de cette demeure.Histoire des Bacalandu XVe au XXe siècleCampagne, Maurice, 1905p 254 (vue 275)30 MARIE-ANNE DE BACALAN. Le 29 janvier 1719, aprèsles dispenses des deux derniers bans accordées parMM. les vicaires généraux de Monseigneur l'évêque deBazas, ont reçu, le 31, dans l'église Notre-Dame deCasteljaloux, la bénédiction nuptiale : « Noble Gabriel« de Solier, écuyer, major au régiment de Limousin et« chevalier de Saint-Louis — et Marie-Anne de« Bacalan, fille de feu noble André de Bacalan, écuyer,« seigneur deBelhade, de Cumont et de Cazes, et de« dame Marie Martin nos parroissiens » (1).Après la mort de Charles de Bacalan et de Marie deMartin sa mère, le règlement de leur succession futassez difficile. André-Gaston était déjà devenu depuisquelque temps, et nous ne savons comment, propriétaire1. Reg. de Casteljaloux. — Les Solier, alias Sollier, Souiller, aujour-d'hui éteints, étaient connus à Casteljaloux depuis le milieu du xv°siècle comme consuls, jurats, hommes de guerre. Jean deSolier futchargé par l'assemblée générale des églises réformées de lever des trou-pes pour le duc de La Force, en 1611, sous les ordres de Fabas vicomtede Castets. Ce Solier fut tué d'un coup de pistolet par le baron du Sen-dat, le 13 mai 1622, sur le pont Notre-Dame à Casteljaloux. Sa veuveAnne de Roussades poursuivit le meurtrier qui fut condamné à mort etgracié par Louis XIII. Un autre Solier fut substitut du procureur géné-ral au parlement de Bordeaux. Il vint à Casteljaloux, le 33 décembre1653, avec le sieur Thibaud, conseiller à la môme cour, pour régler cer-taines affaires concernant le duché d'Albret. Les Solier furent plusieursfois alliés aux L'Hglise. A ce propos, dans notre étude sur cette famillenous avons jadis commis une erreur qu'il y a lieu de rectifier ici. Parlantde Gabriel de Solier, lientenant-colonel au régiment de Limousin, bri-gadier des armées du roi, l'époux de Marie-Anne de Bacalan, qui fut leprotecteur de ses neveux de L'Eglise servant dans ledit régiment, nousen avions fait un célibataire. (Voir Sainazouilh, Biographie de l'arron-dissement de Nerre, pp. 797 et suiv.).