Henri PETITAIN
Henri PETITAIN
Sosa :36
  • Né le 30 mars 1847 - Namur, 5000, Namur, Wallonie, BELGIQUE
  • Décédé après 1924
1 média disponible 1 média disponible

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Notes

Notes individuelles


Signature: NO

Enfant trouvé

Naissance

Né de parents inconnus, il est recueilli à l'Hospice des Enfants Trouvés de Namur le 30 mars 1847. Il y a été amené par Caroline Laderiere, épouse François Michel, journalière demeurant au pied du château, et Catherine Delaux, épouse Henri Chodoir, journalière demeurant au dit pied du château.
"Lesquelles m'ont déclaré qu'aujourd'hui, vers sept heures et demie du soir, elles ont trouvé un enfant nouvellement né, exposé en cette ville rue dans l'allée de la maison du dit Chodoir ayant sur la tête un bonet de coton violet et blanc doublé de même étoffe, un serretête de coton blanc garni de pointe. Emmailloté d'un lange de misalaine blanche et bleu, un noir et bleu, deux draps de toile blanche, une brassière de siamoise rouge et bleu et une chemise de coton blanc
Après avoir visité l'enfant, j'ai reconnu qu'il est de sexe masculin et je lui ai donné les nom et prénom de Petitain Henri
De quoi, nous avons dressé acte, en présence des comparants qui ont, après lecture faite, dit ne savoir signé"
Il est repris sur la liste des enfants trouvés sous le numéro de registre 483 . Le 1 avril 1847, il est confié à une famille d'accueil de Malonne : les Boigelot. En 1855, il vit toujours à Malonne chez la famille Boigelot.
Le nom de famille Petitain vient de la Biographie Universelle des Editions Michaud, où l'administration communale reprenait les noms propres à partir de la lettre A en choisissant au hasard des pages mais en respectant l'ordre alphabétique. Le nom Petitain vient de Louis Germain PETITAIN, né en 1765 à Paris. Auteur, il occupe plusieurs emplois administratifs, parmi lesquels ceux de secrétaire du payeur général de l'armée d'Italie puis du préfet de Loir-et-Cher, d'employé à Trèves et en Westphalie, de sous-chef dans l'administration de l'octroi de Paris. Malgré un naturel timide et solitaire, Petitain fréquente la société de certains lettrés, parmi lesquels Madame de Staël. Il s'éteint en 1820 à Paris.
Louis Germain Petitain a laissé quelques écrits : "Un mot pour deux individus auxquels personne ne pense et auxquels il faut penser une fois" (Paris, an III), en faveur du dauphin et de sa soeur, prisonniers au Temple ; "Polichinelle agioteur, comédie satirique" (Paris, an IV) ; "Description d'une machine curieuse nouvellement montrée au palais ci-devant Bourbon" (Paris, an VI), satire contre le conseil des Cinq-cents, qui lui coûtera un procès ;" Les Français à Cythère" (Paris, 1798), pièce héroïque ; "Traité d'économie domestique à l'usage de ceux qui ont encore quelque chose" (Paris, 1800) ; L'émulation est-elle un bon moyen d'éducation ?" (Paris, 1801) ; "Annuaire du département de Loir-et-Cher pour 1806, 1807, 1808" (Blois) ; "D'un esprit départemental" (Blois, 1807). Il a également fourni une édition des oeuvres de J.J. Rousseau (Paris, 1819-1820).

voir : http://genealogie.qjeanmarie.be/nom_des_enfants_trouves.html

Ceci met donc fin à la légende familiale selon laquelle Henri était un enfant trouvé dans un terrain près du chemin de fer et dont le patronyme faisait allusion soit au train soit au terrain.

 Sources

  • Naissance:
    - Transmission familiale écrite - A0000 - - Sur acte de mariage
    - Centre de Généalogie - Mont-sur-Marchienne - A0049 - - Copy - Mont-sur-Marchienne - sur acte de naissance de François
  • Union: Centre de Généalogie - Mont-sur-Marchienne - A0049 - - Copy - Mont-sur-Marchienne

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre