Sosa :7 634
Bout de branche GUILLARD (QUELLARD)

  • Né vers 1625
  • Décédé

 Union(s) et enfant(s)

 Notes

Notes individuelles

Dates maxi des registres :

M an 1582
B an 1582
D an 1618

Pouancé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. Elle comprend la ville de Pouancé en elle-même, ainsi que le bourg de Saint-Aubin.
Depuis le Moyen Âge, Pouancé marque une véritable limite entre la Bretagne, et l'Anjou. Cette position stratégique lui vaut la double dénomination de ´Porte de l'Anjou, et Marches de Bretagnea. Etant líune des 32 villes closes de l'Anjou, elle a suconserver une partie de son enceinte médiévale et certaines de ses portes díaccès.
Situé aux confins de l'Anjou, à l'endroit précis où 4 départements se croisent, Pouancé est resté loin des agitations urbaines des grandes agglomérations environnantes que sont Angers, Nantes et Rennes.
´ Ici, point de beautés majeures, mais l'heureuse harmonie d'un Pays méconnu, riche de beautés secrètes... Pays mesuré, accordé au voyageur qui, loin des foules cherche un visage familier de la France, un visage qui tourné vers l'avenir sait préserver le passé. a
ó Louis Bessière[1].
Histoire [modifier]
Des origines au Xe siècle [modifier]
Le menhir de Pierrefrite est un des rares témoignages díune présence humaine dans le Pouancéen. Il est situé aux confins de la frontière entre la commune díArmaillé et de Saint-Michel-et-Chanveaux. Il a été taillé dans du schiste pourpé, et est haut de plus de 5 mètres. Un second menhir se trouvait autrefois sur la commune de Chazé-Henry, sur le site du Bas-Meilleray, près de líAraize. Il a été détruit au XIXe siècle lors de líaménagement díun chemin vicinal[10].
Des morceaux de tuiles découvertes au fond díun fossé, près du Bois Verzée laissent supposer líexistence díun four tuilier. A proximité, sur le site des Ajeux, se serait tenu un habitat gallo-romain [11].
Au Moyen Âge [modifier]
Le lieu d'habitation primitif de Pouancé semble se situer au hameau de Saint Aubin, situé à un kilomètre de la ville, datant probablement du VIIIe siècle. Au sein des murs de l'église de Saint Aubin de Pouancé (XIIe siècle) se trouvedes restes de sarcophages de l'époque mérovingienne[12].
Le hameau de Saint-Aubin se situait donc dans une zone très discutée, frontière entre Francs et Bretons. En 753, Pépin le Bref crée la première marche de Bretagne dans le but de protéger son territoire des incursions bretonnes. Mais d‚es le IXe siècle, les hostilités reprennent, et suite à la défait de Jengland, Charles le Chauve se voit contraint de signer le Traité d'Angers avec Erispoë, roi de Bretagne, et lui cède les marches de Bretagne. Une seconde marche estalors créée en 861 pour compenser la perte de la première. C'est dans celle-ci que sera inclus le territoire de Pouancé.
Le premier seigneur héréditaire de Pouancé fut Manguinoë, seigneur de 990 à 1037. Cíest à lui que líon attribue la construction de la place forte de style motte féodale[13]. Celle-ci, pour des raisons défensives, fut construite à environ 1 km du bourg de Saint-Aubin, sur un éperon de schiste rocheux. Un bourg médiéval síy développa et à la fin du XIIe siècle, on construisit les premières tours du château fort et on fortifia le bourg. Líensemble défensif fini par compter 15 tours et 3 enceintes cerclant la ville[14]. De part la correspondance des dates et sa réputation de bâtisseur, la construction du château est parfois attribuée à Foulque Nerra, comte d'Anjou [15]. Quoi qu'il en soit, la place forte de Pouancé est attestée dés le XIesiècle, vers 1050 puisque Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra, en fait mention en parlant de Landry, son vicaire de Pouancé (Landricum Vicarium de Poenciacum)[3].
En 1066, alors que Guillaume le Conquérant s'apprête à envahir l'Angleterre, Conan II, duc de Bretagne attaque l'Anjou dans le but d'étendre les frontières bretonnes. Le premier obstacle sur son chemin se trouve être Pouancé, où il met le siège. Défendu par Sylvestre, seigneur de la Guerche, celui-ci lui céda la place contre le titre de chancelier de Bretagne. Conan poursuivit sa campagne, enlevant Segré et mettant le siège devant Château-Gontier, où il mourra empoisonné [16].
Au XIVe siècle la seigneurie devient une baronnie importante couvrant un vaste territoire s'étendant jusqu'à Cuillé dans le nord de la Mayenne angevine.
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de "grande gabelle" et comprend seize tribunaux spéciaux ou ´ greniers àsel a, dont celui de Pouancé.
Dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, la place fut assiégée à trois reprises, par Jean IV de Bretagne en 1379, puis par Jean V en 1432, et enfin par le Duc de Somerset en 1443.
Articles détaillés : Siège de Pouancé (1432) et Siège de Pouancé (1443).
Sous l'Ancien Régime [modifier]
Localisation de Pouancé sur une carte de l'Anjou au XVIIIe siècle. (Cliquez pour agrandir)
Pendant les guerres de religion, Pouancé, bien qu'épargnée par les combats, souffrit de la famine liée au désastre de la guerre. Les habitants étant même contraint d'aller chercher des racines de fougères, de les faire sécher et de les réduire en farine pour en faire du pain [17]
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouancé dépendait du Diocèse d'Angers sur le plan religieux et de la sénéchaussée d'Angers sur le plan administratif et judiciaire. Les Cossé-Brissac deviennent propriétaires du château au XVIe siècle, et apportent à Pouancé un élan économique grâce à l'extraction du minerai de fer, et en modernisant les forges. La réputation des forges de Pouancé au XVIe siècle fit qu'elles reçurent commande de 5 500 boulets de 24 livres·a fabriquer en deux mois, commande pouvant s'étendre à un maximum de 11 500 boulets. ´ Lesquels boulets seront faits à la dite forge de Pouancé de la meilleure fonte d'icelle... Tous lesquels boulets seront bien ronds, bien chappelés etbien conditionnés... a[18]. Les forges furenten activités jusqu'au XIXe siècle. La machine à vapeur de la forge de Pouancé est réputée être une des plus forte dans la première moitié du XIXe siècle. Elle pouvait produire 80,000 kilos de fonte par mois.[19]Les bâtiments ont depuis été quasiment tous détruits[20].
Au XVIIIe siècle, la ville est au centre de la ´ baronnerie de Pouancé a. Plusieurs paroisses en dépendent alors : Pouancé, Armaillé, Chazé-Henry, Chatelais, Grugé-líHôpital, Combrée, Noëllet, Noyant-la-Gravoyère, la Chapelle-Hullin, la Prévière, Vergonne (situées sur le Maine et Loire actuel) ; Congrier, La Rouaudière, Senonnes, Saint-Erblon, et Renazé (situées sur la Mayenne actuelle)[21].
Depuis la Révolution [modifier]
En 1790, à la faveur de la Révolution française, líorganisation féodale est abandonnée, et la baronnerie de Pouancé fait place au canton de Pouancé, faisant partie du département de Mayenne-et-Loire (futur Maine-et-Loire). Le canton comprend alors 5 communes : Pouancé, La Prévière, Chazé-Henry, Carbay et Armaillé[22].
Celui-ci s'étendra plus tard aux 14 communes actuelles: Armaillé, Bouillé-Ménard, Bourg-l'Évêque, Carbay, La Chapelle-Hullin, Chazé-Henry, Combrée, Grugé-l'Hôpital, Noëllet, Pouancé, La Prévière, Saint-Michel-et-Chanveaux, Le Tremblay, et Vergonnes.
Lors de la constitution du canton et l'instauration des communes, il fut décidé que Saint-Aubin de Pouancé serait intégré à Pouancé, ce qui entraina des protestations de la part des habitants de Saint-Aubin, arguant que jusqu'en 1783,´ la paroisse de Saint-Aubin était la seule et unique paroisse de Pouancé a et qu'en ´ décembre 1789, les deux paroisses eurent également une municipalité particulière[23] a.
Néanmoins, cette individualitée ne connue pas de suite, et en 1795, les paroisses de Saint-Aubin de Pouancé et de La Madeleine de Pouancé furent réunies au sein de la même commune[3].

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