- Né le 13 mars 1896 - Chénas,69840,Rhône,Rhône-Alpes,FRANCE
- Décédé le 9 mai 1982 - Paris 5e Arrondissement,75005,Paris,Île-de-France,FRANCE,à l'âge de 86 ans
- Viticulteur caviste
A participé à la Grande Guerre
L'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 52e régiment d'infanterie (52e RI) , 157e régiment d'infanterie (157e RI) , 134e régiment d'infanterie (134e RI) , 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Domicile lors de la mobilisation : Chénas (69)
Parents
- Joseph Antoine AUJAS 1868-
- Elisa DELORME 1871-
Fratrie
- Joanny Marius AUJAS 1896-1982
- Marcel Joseph AUJAS 1898-
Notes
Notes individuelles
Registre Matricule / Classe 1916 - N°963 - Lyon Nord Incorporé au 52e Régiment d'Infanterie (Montélimar - Drôme) le 8 avril 1915 Arrivé au corps le 9 avril 1915 et soldat 2e classe Passé au 157e Régiment d'Infanterie (Gap - Hautes Alpes) le 2 décembre 1915 Passé au 134e Régiment d'Infanterie (Macon - Saône & Loire) le 8 juillet 1918 Passé au 272e Régiment d'Infanterie (Amiens - Somme) le 26 octobre 1918 Passé au 51e Régiment d'Infanterie (Beauvais - Oise) le 6 mars 1919 Démobilisé le 21 septembre 1919 - Campagnes Contre l'Allemagne du 9 avril 1915 au 21 septembre 1919 - Interieur Simple du 9 avril 1915 au 2 decembre 1915 - Armées NNE Double du 3 decembre 1915 au 24 decembre 1916 - Orient Double du 30 decembre 1916 au 9 juillet 1918 - Interieur Simple du 10 juillet 1918 au 10 octobre 1918 - Armées NNE Double du 12 octobre 1918 au 21 septembre 1919 |
- Casernement en 1914 : (Gap, Barcelonnette, Saint-Vincent et Tournoux - Hautes Alpes) - Il fait partie de la 54e puis 89e brigade d'infanterie, 27e puis 44e division d'infanterie, 14e corps d'armée - Rattaché à la 44e DI d'août 1914 à sept.1916 alors âgé de mettre à niveau le nov 76e DI Jusqu'en 1918. - Constitution en 1914 : 4 bataillons, puis 3 en juin 1916 - 1 citation à l'ordre de l'armée 1914 : Garde des Alpes : (août) : Haute Ubaye Opérations d'Alsace : Dannemarie, Aspach, bois de Kaderech (fin août), bois d'Anglemont (26/08), plateau de Ste Barbe, Le Ménil-sur-Belvitte, col de la Chipotte, Raon-l'Etape, combat de Pierre-Percée et de la HalteSomme Course à la mer : Chaulnes, La Station (21-24 sept.) puis Chaulnes, le bois Triangulaire (26/09) (1000 h. hors de combat), 700 h. de renfort proviennent du 111e régiment territorial (sept.-nov.) : bois de Raulecourt et de Géréchamp (Xivray), Bouconville, bois de Besombois, étang de Wargévaux Nov. : le régiment est divisé en 2 parties : les 2e et 3e bataillon reste à Bouconville jusqu'en jan. 1915 Bataille des Flandres en Belgique : (pour les 1e et 4e bataillon) nov.-déc. : Boezinge, Dickebusch, Saint Eloi, Elverdinghe, Nieuport, La Grande Dune, Villa Crombez 1915 : Bois de Besombois puis Woëvre (mars-sept.) : Bois de Mort-Mare, Flirey puis Rambucourt, bois de Besombois 1916 : Bataille de Verdun (mars-avril) : Bois de Malancourt, réduit d'Avocourt En juin 1916 le 4e bataillon est versé au 210e RI qui passe de 2 à 3 bataillons. Vosges (juin-nov.) La Chapelotte, Celles, Moyenmoutier Embarquement de Toulon à Salonique sur le Canada et le Lutétia, fin 1916, début 1917 1917 :Albanie (fév.-mars) : Koritsa, Ersek Région des lacs (Prespa) Grèce (juin-juil.) : Loutraki, Athènes Monastir (sept 1917-avril 1918) Le 20 janvier 1918, les officiers et hommes de troupe des classes 1898 et 1899 du 38e régiment d'infanterie territoriale intègrent le 157e RI (7 officiers, 50 sous-officiers, 54 caporaux et 210 hommes). Source : historique du 38e RIT 1918 : Albanie (mai-juin) : Pogradet Monastir Serbie Au nord de Monastir (sept.) le piton Rocheux, Veles, Prilep puis poursuite en Bulgarie 1918 : Secteur de Saint-Quentin (oct.) : Fontaine-Notre-Dame, Bernoville, bois Triangulaire |
- Jeudi 28 décembre : Activité marquée de l'artillerie dans quelques secteurs au sud de la Somme. Un de nos tirs a provoqué deux incendies et une explosion dans une batterie ennemie. Dans la région de Beuvraigues (sud de la Sonme), nous avons fait exploser plusieurs mines avec succès. A la fin de l'opération, nos hommes sont sortis des tranchées et ont ramené des prisonniers. Canonnade sur le front Vacherauville-Vaux. Sur le front roumain, l'ennemi a déclenché toute une série d'attaques. Il a enlevé Rymnick. En Dobroudja, il n'y a que des actions de détail. Dans les Carpathes boisées, les Russes ont capturé du matériel. Une mission française de 200 officiers instructeurs est arrivée à Jassy. Sur le front du Caucase, les Russes ont remporté quelques succès. Canonnade dans la vallée de l'Adige, sur le front italien. Un détachement anglais a parcouru plusieurs centaines de mètres dans les tranchées ennemies près de Lens. L'Allemagne et l'Autriche ont répondu à la note américaine en s'abstenant de formuler leurs buts de guerre. L'irritation est vive à Washington. - Vendredi 29 décembre : Sur la rive gauche, au cours de la journée, l'artillerie ennemie, énergiquement contrebattue par la nôtre, a violemment bombardé nos positions sur le front Mort-Homme-cote 304. En Lorraine, nous avons réussi un coup de main sur une tranchée adverse au nord de Badonviller et pris deux mitrailleuses. Sur le front belge, bombardement réciproque dans la région de Dixmude et Hetsas. Sur le front russe, l'artillerie lourde ennemie a bombardé les positions de nos alliés dans la région de Peniaki et dans celle de Garbouzou. Sur la rivière Navaïarka (affluent de gauche de la Zlota-Lipa), les éclaireurs russes sont passés sur la rive occidentale et ont repoussé des contingents ennemis. En Moldavie, les Russes, par leur feu, ont brisé des tentatives austro-allemandes. En Valachie, les troupes russes ont reculé devant des forces supérieures jusqu'à la rivière Rymiki. Les attaques ennemies ont été paralysées par les autos-mitrailleuses blindées anglaises. Les Italiens ont fait un nouveau bond de 200 mètres sur le Carso. La presse allemande déclare qu'en aucun cas, les neutres ne pourront être admis aux futures négociations de paix. - Samedi 30 décembre : Entre Aisne et Oise, notre artillerie a exécuté des tirs de destruction sur les organisations allemandes de la région de Quennevières : nos patrouilles ont pénétré dans les tranchées adverses fortement bouleverséeset évacuées par les Allemands. Sur la rive gauche de la Meuse, à la suite d'un intense bombardement, les Allemands ont prononcé une forte attaque sur un front de 3 kilomètres contre nos positions depuis l'ouest de la cote 304 jusqu'à l'est du Mort-Homme. Sur la rive droite, nous avons dispersé une forte reconnaissance allemande à l'est de l'ouvrage d'Hardaumont. Les Anglais ont réussi un coup de main à l'est de La Sars : les tranchées ennemies avaient beaucoup souffert du feu de leur artillerie. Ils ont repoussé un raid allemand à l'est d'Armentières. Violent combat d'artillerie au sud de l'Ancre et dans la région de Berles. Canonnade sur le Carso. Violents combats en Valachie dans la région de Rymnik. Les ministres des trois royaumes scandinaves ont fait une démarche au quai d'Orsay pour s'associer à l'intervention de M. Wilson. - Dimanche 31 décembre : En Champagne, un détachement ennemi qui essayait, après un vif bombardement, d'enlever un de nos postes de la région de Beauséjour, a été dispersé par notre feu. A l'ouest de Tahure, nous avons exécuté sur une tranchée adverse un coup de main qui a parfaitement réussi. Lutte d'artillerie des deux côtés de l'Avre et sur la rive gauche de la Meuse. Canonnade sur le front belge, vers Dixmude et Steenstraete. Les batteries belges ont efficacement riposté. La situation est stationnaire dans les secteurs de Macédoine. Lutte d'artillerie particulièrement vive autour de Monastir. Les troupes italiennes ont repoussé une reconnaissance bulgare près du lac Prespa. Dans la région du lac d'Okrida, Michavetz, qui avait été occupé par des éléments autrichiens, a été repris par les alliés. L'armée britannique a effectué quelques raids heureux sur la basse Strouma et bombardé par avions Demir-Hissar. Les Russes ont eu un succès sur le canal d'Oguinski et sur la rivière Bistrytza. Ils ont reculé sur la frontière de Moldavie et en Valachie, au nord-est de Rymnicu-Sarat. La note de la France, en réponse à l'ouverture de paix allemande, a été remise à M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis. - Lundi 1er janvier 1917 : Au sud de la Somme, un coup de main effectué par nous sur un petit poste allemand au sud de Chilly nous a valu des prisonniers. Au cours de l'année écoulée, les troupes françaises, en brisant l'assaut de l'ennemi contre la forteresse de Verdun et en le faisant reculer sur les deux rives de la Somme, ont fait 78.500 prisonniers allemands. Les Anglais ont fait sauter une mine avec succès au nord-est de Neuville-Saint-Vaast. Leur artillerie a bombardé des positions ennemies dans la région de Serre et les gros cantonnements à l'est d'Arras. Elle a bombardé aussi les tranchées allemandes au sud du Transloy, et détruit un pont sur la rivière des Laces, au nord de Neuve-Chapelle. Activité habituelle d'artillerie dans la zone montagneuse, spécialement à l'est de Gorizia et sur le Carso. Nos alliés ont fait exploser un dépôt de munitions autrichien. Les Austro-Allemands ont été repoussés par les Russes près de la frontière de Moldavie, mais ils ont avancé dans la vallée de l'Oïtuz et sur le cours supérieur de la Putna. Ici, les combats ont été très acharnés. Les alliés ont remis à la Grèce une note réclamant des réparations pour le guet-apens du 1er décembre, et des garanties pour l'avenir. - Mardi 2 janvier : En Champagne, après un violent bombardement par engins de tranchées, les Allemands ont attaqué à deux reprises nos postes avancés à l'ouest d'Auberive. Ces deux tentatives ont complètement échoué sous nos feux de mitrailleuses et nos jets de grenades. Sur la rive droite de la Meuse, un fort coup de main tenté par les Allemands contre les tranchées conquises par nous à l'est de la ferme des Chambrettes a complètement échoué. Journée relativement calme sur le reste du front. Sur le front belge, bombardements réciproques à l'est de Ramscapelle et vers Dixmude. Vive lutte des artilleries de campagne et de tranchées à Hetsas. Dans la région au sud de Pinsk, les Allemands ont bombardé les tranchées russes, ils ont donné plusieurs attaques sans résultat. Au sud-est de Brody, l'ennemi a bombardé les positions de nos alliés avec des obus asphyxiants. Sur la frontière de Moldavie, il a été repoussé, le long de la rivière Dekash, comme d'ailleurs sur le Trotus. Les troupes de Mackensen ont attaqué la tête de pont de Braïla et refoulé une arrière-garde russe en Dobroudja. Canonnade sur le front de l'armée italienne (val d'Astico, Giulie et Carso). - Mercredi 3 janvier : Lutte d'artillerie assez active sur le front Hardaumont-Bezonvaux, intermittente sur le reste du front. Sur tout le front de l'armée belge, l'activité réciproque d'artillerie a été assez grande. Les batteries belges ont exécuté des tirs réussis à l'est de Ramscapelle, Dixmude et Steenstraete. Sur le front britannique, un détachement ennemi, qui avait réussi à atteindre les tranchées de nos alliés au début de la matinée à l'est de Vermelles, a été aussitôt rejeté, après avoir perdu la moitié de son effectif. Une patrouille d'une quarantaine d'hommes qui tentait, sous la protection d'un violent bombardement, de s'approcher des lignes anglaises au nord d'Ypres, a été repoussée avec de fortes pertes. L'artillerie ennemie a montré par intermittences une grande activité au cours de la journée et de la nuit en différents points du front entre la Somme et l'Ancre, ainsi qu'au sud et à l'est d'Ypres. Elle a été contrebattue avec efficacité. Les Anglais ont en outre bombardé les positions allemandes versNeuve-Chapelle et Armentières. Canonnades sur le Carso. Violents combats sur le front de Moldavie et dans la chaîne des Carpathes. Le ministre d'Italie à Athènes, comte Bosdari, a remis une note à M. Lambros pour se solidariser avec les ministres de France, d'Angleterre et de Russie dans leur demande de réparations et de garanties. Mais il a ajouté que l'Italie n'étant pas puissance protectrice, laissait à la France, à l'Angleterre et à la Russie le soin de régler la question de la libération et de l'indemnisation des venizelistes. On se demande si Constantin Ier, cédant aux injonctions de sa presse, ne se rangera pas aux côtés des Empires du Centre. M. de Billy a été nommé agent diplomatique de la France auprès de M. Venizelos à Salonique. La presse allemande accueille par une explosion de fureur la réponse des alliés, qu'elle interprète comme un refus pur et simple de toute ouverture de paix. Sur un mot d'ordre, la presse viennoise a suivi son exemple. |
Sources: AD du Rhône Mémoire des Hommes Chtimiste.com Gallica Pages 14-18 Memorial-Genweb
Sources
- Naissance: AD69 - 4E9029 N1896 vue 3
- Décès: Registre matricule
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