Actif dans la franc-maçonnerie, il est membre de la loge Les Enfants de Rabelais à Chinon.
Attiré par la politique, il se présente en 1897 à une élections législative partielle au Blanc. Campant sur des positions républicaines très intransigeantes, il est non seulement battu mais de plus très mal vu par sa hiérarchie.
Il rejoint le Parti républicain, radical et radical-socialiste à sa création. Sous cette étiquette, il devient finalement député d'Indre-et-Loire lors des élections législatives de 1902. Il est régulièrement réélu jusqu'en 1919 ; cette dernière année, il choisir de ne pas se représenter et de céder son siège à son neveu Camille.
Il retrouve le Parlement l'année suivante en se faisant élire sénateur. Il sera constamment réélu jusqu'à la chute de la Troisième République.
Il vote, le 10 juillet, en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il se retire ensuite de la vie politique.