François Joachim de PIERRE de BERNIS
François Joachim de PIERRE de BERNIS

H Cardinal François de PIERRE de BERNIS

(François Joachimde PIERRE de BERNIS)
 "Je préfère le paradis pour son climat, mais l'enfer pour ses fréquentations."
châtelain de Salgas (Vebron, 07), membre de l'Académie française (1744), prieur de Quiberon (1751-1755), archevêque d'Albi (7e, 27 mai 1764-1790), évêque d'Apollonie, ambassadeur de France, voir Rangés par Apollon dans son enfer

  • Né le 22 mai 1715 - Saint-Marcel-d'Ardèche (07)
  • Décédé le 2 novembre 1793 - Rome (Italie),à l'âge de 78 ans
  • Inhumé en 1800 - Cathédrale Notre-Dame, Nîmes (30)
  • Ambassadeur de France à Rome, ministre des Affaires étrangères, évêque d'Albi et d'Apollonie (!),
    principal responsable de la décision d'expulser tous les Jésuites de France.
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 Parents

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

François Joachim de Pierre de Bernis se rend à Paris à l'âge de 14 ans, au collège Louis-le-Grand, faute de fortune personnelle pour faire une carrière militaire, il s'engage dans la carrière ecclésiastique et rentre à 16 ans au séminaire Saint-Sulpice.

Ses talents littéraires de conteur et de poète lui valent d'être remarqué par Madame de Pompadour qui devient sa protectrice et le reçoit dans son château d'Étioles. Il est élu à l'Académie française en 1744, il a 29 ans.

Ce cadet de famille vivarois fait brillamment son chemin. Madame de Pompadour devenue la maîtresse du roi, le fait nommer ambassadeur, d'abord à Venise de 1752 à 1755, où avec Casanova le cardinal de Bernis partageait une complicité qui leur assurait un franc succès dans la cité des Doges ; puis à Madrid. Il participe aux négociations qui contribuent au rapprochement franco-autrichien par le traité de Versailles (1er mai 1756) qui engage la France dans la guerre de Sept Ans. Un choix malheureux qui ruina le royaume et fit presque rire l'Europe.

En 1751, on trouve un François de Bernis, de Lyon, qui achète le prieuré en commende de Quiberon, puis le résigne en 1755 en faveur de son neveu François-Hippolyte Pelet de Narbonne (+1765).

Bernis rentre au Conseil du roi en avril 1757, comme Ministre d'État, puis comme Ministre des Affaires Étrangères. Après les victoires de Frédéric II à Rossbach (15 novembre 1757) et à Leuthen, il est disgracié pour avoir conseillé la paix. Il démissionne et est remplacé sur sa proposition par Choiseul.

Promu cardinal le lendemain, puis archevêque d'Albi plus tard en 1764, il est envoyé par Louis XV en 1769 à Rome, d'abord au conclave où sa mission est de contribuer à l'élection du candidat de la France Rezzonico, dans le dessein, d'obtenir la suppression de l'ordre des Jésuites par Clément XIV en 1773; puis comme ambassadeur, jusqu'en 1791.

Lorsque la Révolution éclate, il est toujours ambassadeur à Rome où il pousse le nouveau pape Pie VI à condamner la constitution civile du clergé. Il refuse de prêter serment et se voit réduit à accepter une pension de la Cour d'Espagne.

Privé de son archevêché et de ses abbayes il est logiquement dépouillé de ses biens et pensions par la Révolution.

Sources:- person: E.Polti (d'après "Le Cardinal de Bernis", de Jean-Paul Desprat, chez Perrin)

Notes de Déméter :
Probable constructeur de l'actuel château de Salgas.


gdt avec Serge Colomb
Il y a dans les archives de l'ambassade de France près le saint siège une correspondance du cardinal de Bernis alors ambassadeur avec son ministre.Le sujet en est le traitement d'un cadeau destiné au roi de la part d'un prélat en mal de prébende française la sculpture " antique " envoyée à Paris s'est rapidement révélée un faux au yeux des experts . Le ministre considérant tous les aspects de la chose conclut qu'il n'y a pas lieu d'ébruiter l'affaire, que le prélat ayant fait amende honorable aurait sa pension et que la sculpture intégrerait les collections royales . " il ne sert à rien de vouloir rejeter toutes les faussetés des hommes et des choses comme pour les usurpations de noblesse si la chose est bien menée dans 20 ans il n'y paraîtra plus " de fait , malgré le dossier qui démontre que la sculpture en question est un bel artefact d'un atelier romain contemporain la pièce en question est toujours présentée dans les collections d'antiques du Louvre

 Sources

  • Personne: GL, Déméter, Apollon

  Photos & documents

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