Bien des enfants, qui ne le méritaient guère, entendaient cettemenace : « Si tu n'es pas sage, tu iras en maison de correction.»
« Si tu n'es pas sage, tu iras à Aniane ! » Après une longuehistoire religieuse, puis une courte histoire industrielle qui setermine en 1843, débute une période pénitentiaire pour majeurs,puis pour mineurs à partir de 1885.

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13 médias disponibles 13 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 3e bataillon de chasseurs (3e BC) |
Parents
- François BILLAUDAZ 1858-1906
- Marie OLIVIER 1856-1932
Union(s)
- Marié le 12 septembre 1907 (jeudi), Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, France, avec Marie Olympe Julie MERCIER 1872-1933
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Événements
7 mai 1879 : | 7 mai 1879 :Naissance - Mâcon, 71270, Saône-et-Loire, Bourgogne, France acte 169/35 Sources: https://www.archives71.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDctMzAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTtzOjQ6InJlZjIiO2k6NjUzNjI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=-1356%2C-705&uielem_rotate=F&uielem_islocked=1&uielem_zoom=266 |
6 novembre 1888 : | 6 novembre 1888 :Reconnu par mariage des parents - Lyon, 69002, Rhône, Rhône-Alpes, France |
12 mars 1894 : | 12 mars 1894 :Condamné jusqu'à 20 ans maison de correction - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, France pour vols L’article 66 a d’abord été utilisé pour durcir la répression. Jusqu’en 1838, les mineurs incarcérés sont généralement des condamnés “classiques”, mais les quelques recours à l’article 66 se traduisent presque systématiquement par des envois en correction. Si un magistrat veut rendre un enfant à sa famille, il l’acquitte tout simplement. L’éventuelle détention préventive tient lieu de sanction. Dés 1839, année où le non discernement commence à être massivement utilisé, 40 % environ des enfants sont remis à leurs parents et 60 % sont envoyés en correction . |
20 mai 1894 : | 20 mai 1894 :Écroué à Aniane n° 1267 - Aniane, 34010, Hérault, Languedoc-Roussillon, France Mauvais caractère, mauvais insincts. Bien des enfants, qui ne le méritaient guère, entendaient cette menace : « Si tu n’es pas sage, tu iras en maison de correction. »« Si tu n’es pas sage, tu iras à Aniane ! » Après une longue histoire religieuse, puis une courte histoire industrielle qui se termine en 1843, débute une période pénitentiaire pour majeurs, puis pour mineurs à partir de 1885.C’est en 1885 qu’ouvre tout d’abord une colonie privée qui l’année suivante devient une colonie pénitentiaire publique pour garçons. Cette colonie accueille des mineurs de 16 à 21 ans préparés aux professions industrielles urbaines : mécanique (ajustage, tournage sur métaux, serrurerie, électricité), forge et taillanderie, chaudronnerie, tôlerie, ferblanterie, plomberie, zinguerie, charronnage, ébénisterie ainsi que culture des vignes et jardinage.En effet, il fallait trouver des places pour les jeunes de la colonie privée agricole de Montlobre (sur la commune de Vailhauquès 34 ), qui venait de fermer. Les bâtiments de l'ancienne maison centrale allaient accueillir une nouvelle colonie pénitentiaire, publique, cette fois.Les premiers colons arrivent à Aniane le 29 juin 1885, ils sont douze. Tous sont placés en tant que non discernant, ce sont donc des jeunes acquittés. Deux viennent de Paris, deux autres de l’Hérault, tous les autres viennent de diverses régions de France. À leur arrivée, neuf ont moins de 16 ans, trois ont entre 16 et 18 ans. On peut penser que ces trois-là proviennent d’autres établissements publics ou privés. Dix d’entre eux sont placés jusqu’à 20 ans, un jusqu’à 18 ans, un autre jusqu’à 16 ans. On prévoit donc en moyenne des placements de trois à quatre ans. Les derniers pupilles de Vailhauquès les rejoindront peu après. L’établissement, placé sous la direction de M. Narret, ouvre dans un premier temps avec un atelier de bonneterie, de cartonnerie, d’ébénisterie, de sculpture sur bois. On adjoint au directeur un ingénieur des Arts et Métiers. Rapidement vont être recrutés un surveillant chef et une trentaine de surveillants. En 1889, il y a 515 colons ; d’autres ateliers sont ouverts : galoches, espadrilles, cordonnerie, tonnellerie, taillanderie. C’est seulement en 1894 que sera appliqué le système de régie directe ; jusqu’alors la colonie continuait à fonctionner avec les contrats d’entrepreneur de l’ancienne maison de force. Il faudra attendre 1945, voire 1953, pour que l’institution d’Aniane, indépendante de l’Administration pénitentiaire, s’inscrive dans une voie plus éducative. |
19 janvier 1898 : | 19 janvier 1898 :Transféré quartier correctionnel les Eysses - Villeneuve-sur-Lot, 47323, Lot-et-Garonne, Aquitaine, France La maison centrale d'Eysses fut ainsi une des premières maisons centrales ouvertesen France. En 1803 eut lieu une réorganisation du diocèse d'Agen. Il fut décidé de ne pasrestaurer le service du culte dans la chapelle de l'ancienne abbaye bénédictine d'Eysses, prèsVilleneuve-sur-Lot, car la chapelle paroissiale de Saint-Sernin suffisait à la populationd'Eysses. Par arrêté du 16 fructidor an XI (3 septembre 1803), le gouvernement décida alorsde transformer l'abbaye en maison de réclusion pour dix départements. A cet effet, elle futrachetée par l'Etat Au départ prison pour hommes et femmes, elle ne reçut très vite, dès 1821, que deshommes. Les femmes furent transférées à Cadillac (Gironde). Elle hébergea jusqu’à 1 200détenus. Au cours du XIXe siècle y séjournait une garnison militaire astreinte à la surveillancede la maison centrale. Par la loi et la circulaire ministérielle du 1er décembre 1875, la maison centraled’Eysses fut réservée aux condamnés correctionnellement. Ceux destinés à la réclusion furenttransférés dans des maisons de force |
10 mai 1899 : | 10 mai 1899 :Engagé volontaire 4 ans - Agen, 47001, Lot-et-Garonne, Aquitaine, France classe 1899/314 Lyon Sources: https://archives.rhone.fr/ark:/28729/gzm9138q5skw/7ca9b939-10ec-49af-8aab-09ba0d0e2c56 |
1907 : | 1907 :Employé - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, France |
12 septembre 1907 : | 12 septembre 1907 :Mariage (avec Marie Olympe Julie MERCIER) - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, France sur acte naissance épouxacte 330/44 |
3 août 1914 : | 3 août 1914 :Campagne contre l'Allemagne 3° bataillon de chasseurs |
--- : | --- :Décès |
Notes
Notes individuelles
Photos & documents
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