Bien des enfants, qui ne le méritaient guère, entendaient cettemenace : « Si tu n'es pas sage, tu iras en maison de correction.»
« Si tu n'es pas sage, tu iras à Aniane ! » Après une longuehistoire religieuse, puis une courte histoire industrielle qui setermine en 1843, débute une période pénitentiaire pour majeurs,puis pour mineurs à partir de 1885.

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7 médias disponibles 7 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 2e groupe spécial (2e GS) |
Parents
- Jules jean CHOCHILLON 1845
- Philomene SEROUT 1852
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Événements
1er mars 1881 : | 1er mars 1881 :Naissance - Romans-sur-Isère, 26281, Drôme, Rhône-Alpes, France acte 64/33 Sources: http://www.archinoe.fr/v2/romans/visualiseur/genealogie.html?id=261001389&imgpage=&cote=E98 |
25 septembre 1893 : | 25 septembre 1893 :Condamné jusqu'à 19 ans maison de correction - Valence, 26362, Drôme, Rhône-Alpes, France pour vol L’article 66 a d’abord été utilisé pour durcir la répression. Jusqu’en 1838, les mineurs incarcérés sont généralement des condamnés “classiques”, mais les quelques recours à l’article 66 se traduisent presque systématiquement par des envois en correction. Si un magistrat veut rendre un enfant à sa famille, il l’acquitte tout simplement. L’éventuelle détention préventive tient lieu de sanction. Dés 1839, année où le non discernement commence à être massivement utilisé, 40 % environ des enfants sont remis à leurs parents et 60 % sont envoyés en correction |
5 novembre 1893 : | 5 novembre 1893 :Écroué à Aniane n° 1176 - Aniane, 34010, Hérault, Languedoc-Roussillon, France en état permanent de vagabondage !!! Bien des enfants, qui ne le méritaient guère, entendaient cette menace : « Si tu n’es pas sage, tu iras en maison de correction. »« Si tu n’es pas sage, tu iras à Aniane ! » Après une longue histoire religieuse, puis une courte histoire industrielle qui se termine en 1843, débute une période pénitentiaire pour majeurs, puis pour mineurs à partir de 1885. C’est en 1885 qu’ouvre tout d’abord une colonie privée qui l’année suivante devient une colonie pénitentiaire publique pour garçons. Cette colonie accueille des mineurs de 16 à 21 ans préparés aux professions industrielles urbaines : mécanique (ajustage, tournage sur métaux, serrurerie, électricité), forge et taillanderie, chaudronnerie, tôlerie, ferblanterie, plomberie, zinguerie, charronnage, ébénisterie ainsi que culture des vignes et jardinage. . En effet, il fallait trouver des places pour les jeunes de la colonie privée agricole de Montlobre (sur la commune de Vailhauquès 34 ), qui venait de fermer. Les bâtiments de l'ancienne maison centrale allaient accueillir une nouvelle colonie pénitentiaire, publique, cette fois. Les premiers colons arrivent à Aniane le 29 juin 1885, ils sont douze. Tous sont placés en tant que non discernant, ce sont donc des jeunes acquittés. Deux viennent de Paris, deux autres de l’Hérault, tous les autres viennent de diverses régions de France. À leur arrivée, neuf ont moins de 16 ans, trois ont entre 16 et 18 ans. On peut penser que ces trois-là proviennent d’autres établissements publics ou privés. Dix d’entre eux sont placés jusqu’à 20 ans, un jusqu’à 18 ans, un autre jusqu’à 16 ans. On prévoit donc en moyenne des placements de trois à quatre ans. Les derniers pupilles de Vailhauquès les rejoindront peu après. L’établissement, placé sous la direction de M. Narret, ouvre dans un premier temps avec un atelier de bonneterie, de cartonnerie, d’ébénisterie, de sculpture sur bois. On adjoint au directeur un ingénieur des Arts et Métiers. Rapidement vont être recrutés un surveillant chef et une trentaine de surveillants. En 1889, il y a 515 colons ; d’autres ateliers sont ouverts : galoches, espadrilles, cordonnerie, tonnellerie, taillanderie. C’est seulement en 1894 que sera appliqué le système de régie directe ; jusqu’alors la colonie continuait à fonctionner avec les contrats d’entrepreneur de l’ancienne maison de force.Il faudra attendre 1945, voire 1953, pour que l’institution d’Aniane, indépendante de l’Administration pénitentiaire, s’inscrive dans une voie plus éducative. |
30 septembre 1896 : | 30 septembre 1896 :Transféré quartier correctionnel Le Luc - Campestre-et-Luc, 30064, Gard, Languedoc-Roussillon, France Colonie du Luc, Campestre et LucA Campestre surtout et au-delà d'autres colonies (c’est encore le cas aujourd’hui), les lieux sont très isolés, à l’abri de tout regard. C’est un bout du monde. A vrai dire, si c’est le cas aujourd’hui, que devait est-ce être à l’époque ?... De ce fait, de multiples travaux pouvaient se dérouler en discrétion, au contraire d'autres pénitenciers. Au Luc, il y eut 70 morts au total, ce qui est largement en dessous des valeurs des autres colonies. Le causse est froid et venteux en hiver, brûlant et étouffant en été. C’est de cette manière qu'environ 200 enfants furent cordialement conviés à la colonie du Luc, dont la devise était « Mundatur culpa labore », c'est-à-dire : la faute est purifiée par le travail. Deux cent est la valeur maximale du nombre d’enfants. En certaines périodes, il y en eut moins. Le camp ouvrit en 1856. Les plus jeunes (6 à 12 ans) étaient chargés de travaux agricoles, au sein d'une terre plus qu’inculte qu’est nous le rappelons ce territoire caussenard. Les plus âgés (13 à 20 ans) étaient chargés des travaux lourds. On y relève de la construction, des déblaiements, des chargements lourds, etc. Dans l'ensemble, de terribles travaux de bagnards. |
2 août 1902 : | 2 août 1902 :Mobilisation militaire classe 1901/49 Drome Montelimarmultiples condamnations |
8 février 1916 : | 8 février 1916 :Campagne contre l'Allemagne groupe specialLes disciplinaires et exclusLa loi du 21 mars 1905 sur le recrutement de l'armée postulait: " sont exclus du service militaire et ne peuvent à aucun titre servir dans l'armée " les individus condamnés pour crime et les individus condamnés pour délit à une peine de deux ans d'emprisonnement ou plus.Mis à disposition du ministre de la marine en 1889, ces individus, déchus du droit de porter les armes, furent rattachés au ministère de la guerre par la loi du 7 juillet 1900 et formèrent les effectifs de deux « sections d’activité », rattachéesÀ la mobilisation française de 1914, chaque corps d'armée soulève un Groupe Spécial |
1919 : | 1919 :Résidence - Aigues-Mortes, 30003, Gard, Languedoc-Roussillon, France |
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