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Codification des sources : AD ==> archivesdépartementales de la périodeconsidérée (AM pour les archives municipales); TD==> tables décennales; ER ==> état civilreconstitué de Paris; nnn ==> numéro de l'image; Gou D ==> vue gauche ou droite.
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Noms : afin de faciliter la navigation il s'agitle plus souvent de la dernière orthographeen vigueur figurant sur l'acte de naissance.Exemple : VALENTIN pour Valentin, Vallentin, Valantin ou Vallantin.De même FLOURIOT pour Fleuriot, Floriot, etc ... Mais lesactes peuvent comporter toutes les variantes.

Cet arbre comporte forcément des erreurs : merciaux personnes qui me les signaleront.


Joseph Marie FLOURIOT
Joseph Marie FLOURIOT
  • Né le 8 février 1888 (mercredi) - Ploumagoar, , 22, ,France
  • Décédé le 20 septembre 1914 (dimanche),à l'âge de 26 ans
6 médias disponibles 6 médias disponibles

A participé à la Grande Guerre, mort le 20/09/1914

Que s'est-il passé ce jour là ?

 Parents

portrait
  • Laboureur
  •  Fratrie

     Grands parents paternels, oncles et tantes

     Grands parents maternels, oncles et tantes

     Notes

    Notes individuelles

    756

    Décès

    Mort pour la France alors sergent au 1er Régiment Mixte Colonial du Maroc : il s'agit en fait du 1er RICM (Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc) lequel, comme son nom ne l'indique pas, ne comportait aucun marocain ... Il était composé, entre autres, de bretons et de provençaux. Constitué en août 1914, son premier chef de corps fut le lieutenant-colonel Perrod.

    Joseph Marie a certainement été tué dans les Ardennes quelque part entre Signy l'Abbaye, La Fosse à L'eau et Le Châtelet sur Retourne. Son régiment, dont la mission était de tenir coûte que coûte cette ligne de front afin d'assurer la retraite de la 5ème armée (ou des 3ème et 4ème armées ?) après la bataille de Charleroi, fut entièrement décimé mis à part un bataillon.

    Compte-tenu des spécificités de ce régiment, Joseph Marie s'était sans doute engagé, mais cela n'a pu être vérifié (sans tables, la fiche matricule est trop difficile à récupérer).

    Le drapeau du 1er RICM est l'emblème le plus décoré de l'armée française.

    Extrait d'un ouvrage sur le 1er RICM (lien ci-après) :

    "Constitué dès les premiers jours d’août 1914, à l’aide de bataillons déjà sur le pied de guerre, le R. I. C. M. fut donc, au début de la campagne, exclusivement composé d’officiers et de soldats de carrière, c’est-à-dire imprégnés des meilleurs principes de la tradition militaire française. Si les pertes cruelles qu’il a éprouvées ont amené plus tard dans son sein des éléments nouveaux, ceux-ci se sont rapidement fondus dans le moule, acquérant en peu de jours cette exaltation, cette confiance, cette foi qui font les victoires. Le R. I. C. M., sous les ordres du lieutenant-colonel Pernod, débarque à Cette (ancien nom de Sète) le 17 août 1914. La division marocaine, dont il fait partie, placée sous le commandement du général Humbert, arrive trop tard pour participer à la bataille de Sambre-et-Meuse, mais ses éléments sont jetés, un à un, au fur et à mesure qu’ils débarquent, dans la fournaise.

    Les 3ème et 4ème armées françaises, qui ont pénétré dans le Luxembourg belge, ont dû céder devant le nombre. Elles ont repassé la frontière, elles vont rétrograder encore derrière la Meuse. Le R. I. C. M. reçoit comme première mission de protéger la retraite et de tenir à la Fosse-à-l′Eau. Une charge à la baïonnette jette le désarroi dans les masses allemandes qui s’avancent et interrompt un moment la poursuite de l’ennemi. Celui-ci, surpris, et désormais circonspect, ne fera plus que suivre la retraite. Le 31 août, nouvel arrêt au Châtelet. Il faut laisser le temps aux colonnes de la division de s’écouler.

    Les marsouins reçoivent l’ordre de tenir dans le village jusqu’à la dernière extrémité. Les vagues ennemies viennent se briser sur les barricades défendues avec acharnement. Lorsque l’ordre de retraite parvient aux survivants, le village est déjà à peu près entièrement encerclé et ce n’est que section par section, à travers le seul étroit passage encore praticable, que le repli peut s’effectuer.

    On n’a pas oublié le rôle glorieux joué par la 1ère division marocaine dans cette étroite bande de terrain qui, de Mondement, va jusqu’aux marais de Saint-Gond. Il faut qu’elle y tienne à tout prix car la bataille va pivoter autour de cet axe. La division Humbert y gagne sa première citation collective, ayant été, avec la 42e division, l’âme de la victoire de la Marne. « La fortune, dira plus tard le maréchal Foch, a voulu que la division marocaine fût là ». La bataille a rétabli l’équilibre entre les deux adversaires. Ni l’un ni l’autre ne paraît en mesure de remporter une victoire décisive. Cependant l’ennemi aiguille vers l’Ouest toutes les unités qu’il peut prélever sur le reste de la ligne. De l’échiquier de Champagne, les Français et les Allemands roquent en même temps. C’est « la course à la mer ». Le 4ème bataillon du R. I. C. M., sous les ordres du commandant Leduc, tenu en réserve, est adjoint à la brigade Savy et va prendre part, avec elle, à la bataille de Lassigny. Le 22 septembre, le bataillon, enlevé à la baïonnette, bouscule l’ennemi, pénètre comme un coin dans ses défenses et doit être, en fin de journée, ramené en arrière pour se reporter à l’alignement des corps voisins qui n’ont pu progresser aussi rapidement."

    http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2010/05/22/le-ricm-le-premier-regiment-de-france/

     Sources

    • Naissance: AD 84D 10
    • Décès: E870671R

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

                                                                                 _____|16_sosa Pierre FLOURIOT 1753-1834
                                                       _____|8_Pierre François FLOURIOT 1791-1862
                                                      /                         ¯¯¯¯¯|17_sosa Marguerite FRANCE 1757-1828
                             _____|4_Joseph FLOURIOT 1816-1884
                            /                        \                          _____|18_Yves LE ROY
                           /                          ¯¯¯¯¯|9_Yvonne Marie LE ROY 1794-1866
                          /                                                     ¯¯¯¯¯|19_Jeanne LE CARRER
    |2_Yves Marie FLOURIOT 1864-1933
    |                    \
    |                     \                           _____|10_Philippe GUILLOU ca 1798-/1861
    |                      \                         /
    |                       ¯¯¯¯¯|5_Catherine GUILLOU 1831-1902
    |                                                \
    |                                                 ¯¯¯¯¯|11_Anne Marie LE ROY ca 1802-1861/
    |--1_Joseph Marie FLOURIOT 1888-1914
    |                       _____|6_Yves Marie PERSONNIC ca 1837-/1886
    |                     /
    |3_Marie Yvonne PERSONNIC 1869-1951
                            \
                             ¯¯¯¯¯|7_Marie Yvonne LE FEVRE ca 1845-/1886