Émile JeanLEMAIRE

L'adjoint au maire Jean Baptiste BERNARD.Déclarée par son père Désiré Anastase, jardinier, âgé de 33 ans. Sa mère Marie Stéphanie GODART, vigneronne, 27 ans.Les témoins: Isidore, 53 ans et Edmond, 44 ans, tous deux boulangers.

NMR 648. N° 110 de la liste du canton d'Ay.Incorporé au 164e RI, soldat de 2e classe.

Croix de guerre avec étoile bronze.

"S'est montré digne de tout éloge pendant la contre-attaque du 31 mai 1917".

Extrait du livre " Historique du 164e régiment d'infanterie" Librairie Chapelot. :"Prise de la Crête du Mont-Haut (20 Mai 1917)Les combats du mois d'avril 1917 nous avaient donné la possession des pentes méridionales du massif deMoronvilliers, mais l'ennemi conservait encore la plupart des sommets; pour achever et consolider notreconquête, il était nécessaire de l'en chasser....Le 31 mai, vers 5 h. 15, un tir d'encagement est effectué sur la croupe de la Cage à Poules occupée par lebataillon Mercier.Les Allemands, qui s'étaient infiltrés jusqu'à proximité de nos premières lignes, sortent des trous d'obuspar petits groupes, s'avancent par bonds successifs et encerclent en un instant la 2e compagnie.Le capitaine Cornet, qui la commande, est frappé mortellement, malgré l'héroïque résistance des soldatsqui se battent au corps à corps, l'ennemi réussit à prendre pied sur la croupe de la Cage à Poules.Les 1ere et 3e compagnies encadrant la 2e, sont obligées de se replier sur les unités voisines.Le commandant Mercier déclenche immédiatement une contre-attaque, la 7e compagnie, du bataillon deréserve, mise à sa disposition est commandée par le sous-lieutenant Maclin.Celle-ci s'élance avec une farouche énergie et réussit à dégager la crête, mais elle est arrêtée par un tir debarrage formidable.Deux compagnies du 365e contre attaquent à leur tour, toute la ligne dans un même élan, se portevigoureusement en avant et le recul allemand devient une fuite éperdue.La contre-attaque allemande, conduite par un bataillon de troupes d'élite solidement appuyées avaitéchoué; nous avions désormais la possession assurée des crêtes et la libre disposition des observatoires. "

Mis en congé illimité de démobilisation le 10 août 1919. Se retire à Hautvillers.Rappelé le 27 septembre 1938, à la D.A.T., arrivé au corps le 27 septembre 1938, renvoyé dans ses foyers le 6 octobre 1938.

Arrivé au corps le 25 août 1939. Renvoyé dans ses foyers et sans affectation le 2 novembre 1939.Dégagé de toute obligation militaire le 1ier juin 1943.