Faits divers, attentats, révolutions, meurtres, les bourreaux commeles victimes sont souvent oubliés par l'histoire. Et s'ils ne lesont pas, leur famille, leurs descendants et même leurs ancêtrespayent cher le prix d'une célébrité infâmante.
Cet arbre vous propose des généalogies de tous ces anti-héros quiont un jour fait la une des journaux. Il est collaboratif, si voussouhaitez participer, contactez-moi !
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Il était d'Avignon, paroisse Saint-Symphorien, où il naquit le 17 juillet 1736 de Siflfrein Serres et de Marie Charvette.
Les fonctions de greffier qu'il exerçait au tribunal de police attirèrent sur lui les suffrages de la section des Amis des lois, dont il fut nommé vice-président. Il signa, en cette qualité, avec Bouchet, l'acte d'adhésion à une proclamation, rédigée le 25 juillet 1793 par la section
des Amis de La Paix tendant à faire rendre les armes cachées. Cette signature causa sa mort.
C'est le seul crime dont Viot l'ait accusé dans une longue phrase de
sa façon : "J'accuse Serres d'avoir servi de tout son pouvoir la cause
de la contre-révolution ; d'avoir occupé, à l'époque du fédéralisme, laplace d'administrateur du district qu'il a usurpée sans y être appelé
par la volonté libre du peuple souverain; d'avoir servi les Marseillaisrebelles en acceptant et remplissant des fonctions qui ne peuvent appartenir qu'aux administrations légalement constituées; d'avoir voulu parlà se soustraire à l'autorité légitime, méconnaître la Convention, tromper et trahir ses concitoyens pour les conduire à l'anarchie, et se placer à la tête du parti contre-révolutionnaire qui voulait opérer la dissolution de la République par la guerre civile."
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