Faits divers, attentats, révolutions, meurtres, les bourreaux commeles victimes sont souvent oubliés par l'histoire. Et s'ils ne lesont pas, leur famille, leurs descendants et même leurs ancêtrespayent cher le prix d'une célébrité infâmante.
Cet arbre vous propose des généalogies de tous ces anti-héros quiont un jour fait la une des journaux. Il est collaboratif, si voussouhaitez participer, contactez-moi !
- Born April 14, 1749 - Arras, 62000, Pas-de-Calais, France
- Deceased 11 Germinal year II (March 31, 1794) - Arras, 62000, Pas-de-Calais, France,aged 44 years old
- Avocat au conseil d'Artois, receveur de l'abbaye de Saint-Vaast
Parents
- Louis Jean LIGER 1696-1772 (Directeur des recencements des provinces d'Artois, Flandre et Hainaut)
- Marie Anne Marguerite Noëlle ESCUDIER 1717-1750
Spouses and children
- Married September 3, 1774, Arras, 62000, Pas-de-Calais, France, to Marie Elisabeth Josèphe DENIS with
- Aubert Louis Joseph LIGER 1777-1848 Married to Julie Albertine van MIDDELEM 1781-1843
- Aubert Louis Joseph LIGER 1777-1848 Married to Julie Albertine van MIDDELEM 1781-1843
Siblings
- Bonne Gabrielle Pélagie LIGER 1742-1794 Married September 22, 1766, Arras, 62000, Pas-de-Calais, France, toLouis André François Xavier DESMAZIERES de SÉCHELLES 1741-ca 1791
- Louis Marie Joseph LIGER 1749-1794 Married September 3, 1774, Arras, 62000, Pas-de-Calais, France, toMarie Elisabeth Josèphe DENIS
- Michel Urbain Pacifique LIGER 1750-
- Marguerite Rosalie LIGER
- Marie Louise Joseph LIGER
- Marie Anne Josèphe Florence LIGER
Present at an event
- (godfather): baptism of Joséphine Louise Védastine DESMAZIERES de SÉCHELLES 1770-1827
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Events
April 14, 1749 : | April 14, 1749 :Birth - Arras, 62000, Pas-de-Calais, France Sources: Sainte-Croix 1742-1769 vue 353/1418 |
September 3, 1774 : | September 3, 1774 :Marriage (with Marie Elisabeth Josèphe DENIS) - Arras, 62000, Pas-de-Calais, France Sources: Sainte-Croix |
11 Germinal year II (March 31, 1794) : | 11 Germinal year II (March 31, 1794) :Death - Arras, 62000, Pas-de-Calais, France Witness :Jean Baptiste VAUCLIN |
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Notes
Individual Note
Louis-Marie-Joseph Liger (55 ans), avocat au Conseil d'Artois (1774), était chargé de recevoir les revenus de l'abbaye de Saint-Vaast. Le cardinal de Rohan, abbé commendataire, lui avait passé bail, moyennant un prix annuel de 225, 000, livres, de tous les biens qui composaient la manse abbatiale. Dès l'année 1790, Louis Liger, quoi qu'il eût été élu commandant de la garde nationale de sa paroisse, était mal noté auprès dès
patriotes.
Les registres du département constatent que, le 26 décembre, sur la pétition de cent citoyens, des commissaires de la municipalité pratiquèrent une visite dans les bâtiments de l'Abbatiale où demeurait Liger et yrecherchèrent un prétendu dépôt d'armes, de munitions, d'habits militaires et de cocardes anti-nationales. "Ils ne trouvèrent rien qui pût éveiller le moindre soupçon." Cependant Liger fut arrêté le 5 avril 1793, par ordre du département.
Au mois de septembre 1793, nous trouvons Liger réincarcéré comme suspect dans la citadelle de Doullens ; il obtint, le 28, l'autorisation de se
rendre à Arras, afin d'y chercher dans ses papiers les pièces nécessaires à un procès civil qu'il soutenait à Amiens. Le 7 nivôse (27 décembre), le comité dé surveillance consulta le représentant Laurent sur le point de savoir si Liger, "homme à grandes affaires", pouvait venir une
seconde fois de Doullens à Arras faire distraction de titres qu'il devait envoyer sans relâche à Paris.
Le 16 ventôse, Liger sollicite de nouveau son transfèrement à Arras. Écroué aux Baudets, le 20, par ordre de Le Bon, il en sort dix jours après, a en vertu d'un arrêté du Directoire du département, qui l'autoriseàse transporter où il sera nécessaire, pour se procurer des certificatsde résidence". Évidemment M. Liger se compromettait en attirant partoutes ces démarches l'attention des patriotes. Au dire de Le Bon il était vivement poursuivi par Robespierre: la visite que Darthé fit à Doullensdétermina sa perte. Parmi les pièces saisies chez le général Buchotte,les commissaires de Le Bon trouvèrent, sous le couvert du commandantdela citadelle, des lettres à l'adresse de Liger. On l'accusa en outre d'avoir remis à Buchotte, soit en prêt, soit autrement, une somme assez forte "pour s'affectionner ledit et le corrompre".
Le livre d'écrou des Baudets constate, en effet, que ce fut Asselin qui, délégué par Le Bon, fit réincarcérer le prévenu. L'écrou porte cettemention : "10 germinal. Sera mis au secret le plus sévère." Ligerne pressentait pas le genre d'accusation qu'on ferait peser sur lui,
car le 5 germinal (25 mars), il avait, derechef, demandé au département
un délai de trois mois pour réunir ses certificats de résidence.' Quatre jours après, il était condamné et exécuté, non comme émigré, mais comme conspirateur.
Sources
- Individual: La Terreur dans le Pas-de-Calais et dans le Nord. Histoire de Joseph Le Bon et des tribunaux révolutionnaires d'Arras et de Cambrai ; par A.-J. Paris, ...
Les Émigrés du Pas-de-Calais pendant la Révolution
Photos and archival records
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