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Parce que nous descendons tous d'un roi et d'un pendu

Faits divers, attentats, révolutions, meurtres, les bourreaux commeles victimes sont souvent oubliés par l'histoire. Et s'ils ne lesont pas, leur famille, leurs descendants et même leurs ancêtrespayent cher le prix d'une célébrité infâmante.
Cet arbre vous propose des généalogies de tous ces anti-héros quiont un jour fait la une des journaux. Il est collaboratif, si voussouhaitez participer, contactez-moi !


  • Geboren 19 januari 1761 - Saint-Pierre - Avignon, 84000, Vaucluse, France
  • Overleden 4 messidor jaar II (22 juni 1794) - Place de la Justice - Orange, 84000, Vaucluse, France,leeftijd bij overlijden: 33 jaar oud
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 Notities

Aantekeningen

Dossier 45.

Fouquet Louis-Agricol, né à Avignon, paroisse Saint-Pierre, le 19 janvier 1761, d'Antoine et de Catherine, fut accusé de fédéralisme.

Pour se conformer à la loi du 26 juin 1793, qui portait amnistie pour quiconque aurait rétracté son erreur momentanée, il fit à Beaucaire la rétractation suivante : "Le 26 juillet 1793, par-devant nous, Avon, notaire à Beaucaire, Agricol Fouquet, Jean-Joseph-Jacques Lapierre, greffier au palais d'Avignon, Barthélémy Dufour, fabricant en soie, Claude Monet père, négociant, et Pierre Balthazar Gassin, apothicaire, tous habitant Avignon, et membres du comité général des sections depuis le 7 ducourant, exposent que, le 7 juillet, la ville d'Avignon fut canonnée dansla partie du passage de la Durance sur les personnes qui s'y étaient
rendues pour s'opposer au passage de l'armée marseillaise; que cette partie ayant été emportée par le canon, la troupe s'achemina jusqu'aux portes de la ville qu'ils sommèrent se rendre dans une heure, et comme cette place n'était pas en état de résister, elle se rendit, et en conséquence cette armée avec les commissaires civils qui étaient à la tête entrèrent dans ladite ville et demandèrent d'abord la formation des sections, le désarmement et le remplacement des administrateurs que la terreur avait fait quitter la ville ; les exposants ci-dessus nommés furent
chargés de la commission de membres du comité général des sections. Ils
s'en excusèrent par de légitimes motifs, mais leurs demandes furent refusées, quoique réitérées diverses fois, attendu, leur dit-on, que quiconque ferait refus ou démission d'accepter les places qu'on leur confierait, serait regardé comme traître à la patrie, mis hors la loi et ses
biens confisqués. Les dits exposants acceptèrent par la force et ont exercé en conséquence, mais comme leur vÅôu a toujours été celui de maintenir la République une et indivisible, qu'ils n'ont jamais manqué ni entendu manquer au respect dû à la Convention nationale non plus qu'aux décrets qui en sont émanés, qu'ils acquiescent individuellement à la constitution, que par conséquent ils se sont jusqu'à ce jour comportés comme de vrais républicains, qu'ils ne connaissent point avoir rien fait de contraire, et que la loi puisse réprimer, que cependant si le défaut
de connaissance dans les affaires, et la force armée qui les a toujours
poursuivis et menacés, avaient pu les surprendre, ils déclarent qu'ils
désapprouvent et rétractent tout ce qui pourrait leur être imputé, déclarent hautement, et sur leur conscience, qu'ils veulent vivre et mourirvrais républicains. De tout quoi ils ont requis acte que leur avons octroyé. Ainsi fait et récité audit Beaucaire dans notre étude."

Cette rétractation faite, Fouquet devait bénéficier de l'amnistie ; mais les juges d*Orange se mirent au-dessus de la loi. Fouquet, déjà détenu dans les prisons d*Avignon, fut traduit devant la Commission populaire , où Viot l'accusa "d'être aussi perfide qu'aristocrate ; de s'être montré bien digne de la confiance qu'il s'est efforcé de mériter delapart des Marseillais révoltés contre l'autorité légitime au moment oùle
fédéralisme le plus affreux, déployant ses ravages, menaçait d'engloutir la République avec sa liberté; il se distingua surtout par le zèle qu'il apporta dans l'exécution de toutes les mesures contre-révolutionnaires, et l'exercice de la place qu'il usurpa de membre du comité généraldes sections établi à Avignon ; ainsi il est le complice des Marseillais fédéralistes ; ainsi il a partagé leur crime ; ainsi il a voulu
exciter à la guerre civile ; ainsi il a avili les autorités légales ; ainsi il a méconnu la Convention nationale ; ainsi il a tenté de rompre
l'unité et l'indivisibilité de la République.

Après tout ce verbiage révolutionnaire, et au mépris du décret d'amnistie, Fouquet fut condamné à l'échafaud. Il avait trente-trois ans ; le
registre des décès ne lui en donne que vingt-huit.

 Bronnen

  • Persoon: Les 332 victimes de la Commission populaire d'Orange en 1794
  • Geboorte: 1760-1763 vue 12/32

  Foto's en archief documenten

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 Overzicht van de stamboom

|2_Antoine FOUQUET
|--1_Louis Agricol FOUQUET 1761-1794
|3_Catherine FOUQUET