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Stéphane


  • Né le 26 avril 1885 - SAINT MARTIN SEPERT, CORREZE, FRANCE
  • Décédé le 7 mars 1917 - MAISONS DE CHAMPAGNE, MARNE, FRANCE,à l'âge de 31 ans

A participé à la Grande Guerre, mort le 07/03/1917

Que s'est-il passé ce jour là ?
Domicile lors de la mobilisation : Saint-Martin-Sepert (19)

 Parents

 Union(s)

  • Marié le 23 décembre 1912, SAINT JUNIEN, HAUTE VIENNE, FRANCE, avec Marie MALIVERT

 Fratrie

 Demi-frères et demi-sœurs

Du côté de Guy BORDES 1843-1891

 Notes

Notes individuelles

Soldat au 50ème RI, tué à l'ennemi en 1917.
EXTRAIT DU PARCOURS DE SON REGIMENT LE 7 MARS 1917:
Hélas ! le 5 il neige.
La préparation est donc surtout morale : impossible de faire une répétition de manoeuvre.
En présence du général Pétain, commandant le groupe d Armées, le général Mordacq, commandant la 24° D.I. fait aux officiers le tableau saisissant de la masse d artillerie qui préparera et appuiera l attaque, fixéeau 8.
On ne se dissimule point que, pour enlever sur un front de 1500 mètres une position jalonnée par des ouvrages munis de solides abris (comme l ouvrage Guerlais, l ouvrage Gallois, le réduit de Maisons de Champagne), défendus par de nombreuses mitrailleuses et, on peut le craindre par toute l artillerie qui a servi à l attaque, il faut des moyens matériels puissants.
Le régiment attaquera les trois bataillons accolés : 2° bataillon à droite devant Maisons de Champagne, 3° bataillon au centre devant 185, 1erbataillon à gauche devant Gallois et Guerlain.
Ce dispositif sans réserve indique bien la conviction du commandement que la tâche de l infanterie sera très réduite.
Dans la nuit du 6 au 7, le régiment reprend le secteur.
Il y a peu d abris, certaines unités n en ont pas du tout.
Il faut donc s installer dans la tranchée même par un froid très vif et, de jour, il faudra éviter tout mouvement pour ne pas déceler la densité d occupation.
Le 7 au matin, il neige.
La préparation commence, les destructions sont poursuivies toute la journée avec des moyens réduits. L ennemi réagit assez peu.
Elles sont reprises avec plus de violence le 8, dès le jour.
Le temps est toujours aussi mauvais, la tempête de neige augmente d intensité, il fait un vent très fort.
Aucun ballon ne peut tenir l air, aucun avion ne peut voler.
Quelques coups courts de 155 et de 75 causent des pertes dans la tranchée de départ, surtout au bataillon de droite, où toute une section, y compris l officier est enterrée dans un abri par un de ces coups malheureux.
Vers 13 heures, les allemands déclenchent un tir de contre-préparation dont les coups précis suivent les tranchées pour un écrasement méthodique.
Il y a là un ensemble terrible de mauvaises conditions !
L attaque est pour 14h40.
Dans les P.C., dans les nombreux observatoires qui ont des vues sur le champ de bataille, on s inquiète et à mesure que l heure approche on sepose, avec plus de doute, une angoissante question.
Le 50° mérite plus de confiance !
A 14 h 40 (pour quelques unités un peu en avant en raison du tracé de la ligne de départ) les trois bataillons sont sur le terrain, marchant en vagues régulières, en un ordre parfait admirablement réglé par les officiers.
Oh ! le beau spectacle !
En peu de temps, la plupart des objectifs sont atteints : Maisons de Champagne (7° compagnie ; Lieutenant Faye), ouvrage Gallois (3° compagnie, capitaine Menon), avancée de l ouvrage Guerlais (1° compagnie, lieutenant Quinquette).
Les prisonniers affluent vers l arrière.
Mais l attaque sur la côte 185 a été prise sous un feu violent de mitrailleuses qui, dès le départ (et c était justement le point où les vagues d assaut avaient le plus de terrain à parcourir avant d aborder la position ennemie) lui a fait subir des pertes importantes et finalement la arrêtée avant qu elle ait pu aborder la tranchée de Posen (1ère ligne allemande) ; la liaison n existe pas entre le bataillon de droite et celui du centre.
A gauche, la partie nord de Guerlais est entourée de fils de fer intacts, défendue par une garnison munie de mitrailleuses nombreuses, bien approvisionnée en grenades ; devant cet ouvrage les assaillants ont été décimés sans résultat.
Mais on compte sur le combat à la grenade pour compléter partout la conquête.
La contre-préparation allemande s est transformée très vite après l instant de l attaque en un violent barrage.
L infanterie allemande a l avantage de pouvoir se mouvoir à l abri des vues en arrière du mouvement de terrain de la cote 185.
cela lui permet de préparer aussitôt des contres-attaques appuyées d une façon précise par l artillerie que règle admirablement l observatoirede 185.
Le combat à la grenade, les corps à corps durent toute la soirée du 8 et toute la nuit.

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

       
   
   
   
Blaize BORDES 1807- Françoise MERGNON 1809-  
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Guy BORDES 1843-1891 Antoinette Marie REYROLLES
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Jean BORDES 1885-1917