Jean-Marie CHOSSAT Marius

certificat d'études primaires
Son maître : GONGUET Marius (à l'origine de son surnom et du 2è prénom d'Henri ?)

classe 1890
service 10/11/1891 comme appelé (dispensé art.23) au 133e R.I. stationné à Belley ?
en disponibilité comme soldat le 19/9/1892 avec certificat de bonne conduite
rappelé à l'activité au 60è regT territorail d'infanterie le 14/10/1914
caporal 12/11/1914
9è r.T.I. 21/11/1915"caporal intelligent et vigoureux, a toujours servi avec dévouement, a montré...les aptitudes nécessaires pour faire un excellent caporal fourrier" ; "spécialement affecté au service du cantonnement et du logement... plus particulièrement apte à poerter les galons de caporal fourrier"
37è R.T.I.1/9/1917
en sursis le 27/11/1917 comme commis d'inspection académique à Auxerre puis Mâcon ; rappelé définitivement le 9/12/1918
campagnes contre l'Allemagne :intérieur du 14/10/1914 au 15/9/1915 et du 22/8/1917 au 27/9/1917 + zone des Armées : du 16/9/1915 au 21/8/1917

J.-M. Chossat alors instituteur suppléant à Mâcon
parents Chossat alors rentiers

NECROLOGIE
CHOSSAT Jean-Marie, né le 8 septembre 1870, à Virieu-le-Grand (Ain) est décédé le 2 avril 1957 à Verzé, où l'inhumation eut lieu le 5 avril.
Elève de la promotion 1886-1889, Chossat fut appelé à sa sortie de l'école au cadre des suppléants départementaux, qui était alors réservé à l'élite des instituteurs débutants. Nommé en 1899 titulaire adjoint à Verzé, il obtenait en 1906 le poste de chargé d'école à Leynes.
Notre camarade opta alors pour la carrière administrative et, ayant subi avec succès le concours de commis d'Inspection académique, il fut nommé en cette qualité à Auxerre en 1912.
Mobilisé en 1914 dans un régiment territorial, il fut libéré en 1917, après plusieurs mois passés au front, et affecté sur sa demande à Mâcon, où il devait être nommé peu après Secrétaire-Adjoint de l'Inspection académique.
Chossat demeura à Mâcon jusqu'en 1925, date de son admission à la retraite. Il résida alors pendant cinq ans à Lyon, où il occupa durant quelque temps un poste administratif à la Faculté de Droit, et se retira définitivement à Verzé en 1930.
Au cours de sa longue carrière, tant dans l'enseignement que dans l'administration, Chossat a laissé partout le souvenir d'un fonctionnaire d'une haute conscience professionnelle et d'un dévouement sans limites. Ses nombreux amis appréciaient grandement sa finesse d'esprit et son égalité d'humeur, la chaleur de son accueil et la sûreté de ses avis. Ses fonctions à l'Inspection académique l'ayant mis à même de rendre service à bon nombre de camarades ainsi qu'à notre amicale, jamais il ne futfait appel en vain à sa servia­bilité toujours empressée.
Fidèle entre tous à notre vieille Ecole et aux nombreuses amitiés qu'il y avait nouées, Chossat appartenait depuis le début de sa carrière à notre amicale, dont il était l'un des doyens. A ses obsèques, notre société était représentée par notre camarade Pacros, ainsi que par de nombreux membres retraités. Selon le vœu de notre ami, aucun discours ne fut prononcé au cimetière. Mais si sa modestie bien connue lui fit refuser les hommages posthumes qu'il avait si bien mérités, nous ne saurions manquer d'apporter, dans ces pages qu'il lisait chaque année avant tant de plaisir, l'expression de nos condoléances bien sincères à ses enfants. Leur réussite fut le souci constant de sa vie, et leurs succès furent ses plus douces joies.
Notre camarade était Officier de l'Instruction publique depuis 1923 et titulaire de la Médaille interalliée.
Madame Chossat était décédée à Verzé le 25 décembre 1949.
Ils avaient quatre enfants : Maurice, ancien élève de l'Ecole Poly­technique, Directeur-adjoint de l'U.R.S.S.A.F., 29 rue des Batignolles, à Paris ; Georges, ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Contrôleur général de l'Aéronautique, 16, avenue Victor-Hugo, à Vanves (Seine) ; Henriette, demeurant à Issy-les-Moulineaux, 30, rue J.-B. Potin ; Henri, ancien élève de l'Ecole des Mines de Paris, Ingénieur à la Cie Saint-Gobain, à Chauny (Aisne).

Bulletin de la Société amicale des anciens élèves de l'école normale de Mâcon, année 1957 - N°78
Pages 68-69 : Ceux qui nous ont quitté…