• Né le 9 juillet 1902 - Paris, 75056, Paris, Ile-de-France, France
  • Décédé en septembre 1999 - Genève, , , Genève, Suisse,à l'âge de 97 ans
  • Homme politique, Ministre, Administrateur de sociétés

 Union(s)

 Notes

Notes individuelles

Issu d'une famille parlementaire et orléaniste, fils de Pierre Leroy-Beaulieu, il fait ses études au lycée Bonaparte à Paris. Licencié en droit de la faculté de Paris, il poursuit ses études à Bonn et à Berlin. De retour en France, il se consacre à l'étude des sciences économiques et sociales. Représentant d'une nouvelle génération d'économistes, il devient chef de file des économistes libéraux1. Il publie un certain nombre d'études sur les salaires ouvriers, l'administration locale en France et en Angleterre, et le travail des femmes employées dans les travaux d'industries.En 1870, il remporte un prix de l'Institut avec un mémoire sur le Système colonial des peuples modernes, qu'il augmente et publie en 1874 sous le titre De la colonisation chez les peuples modernes. Avec cet ouvrage, Leroy-Beaulieu devient l'un des porte-parole de la colonisation, inspirant les discours de Jules Ferry, et invitant la Troisième République à une nouvelle expansion coloniale.

Il reprend en 1873 le titre L'Économiste français fondé par Jules Duval. De 1879 à 1881, il est titulaire de la chaire de science financière à l'École libre des sciences politiques. En 1878, il succède à son beau-père Michel Chevalier à la chaire d'économie politique du Collège de France et il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il fut également membre de la Fédération nationale des Jaunes de France. Membre de la Société d'économie politique, il est élu vice-président en 1893 puis président en 1911.

Il propage des idées xénophobes à l'encontre des travailleurs immigrés italiens dans le contexte des Vêpres marseillaises.

Il crée une association de porteurs de parts de mines d'or d'Afrique du Sud qui intervient dans le débat au moment de la guerre des Boers.

Il devient par ailleurs une tête de Turc de l'humoriste Alphonse Allais, qui ne se prive pas de lui attribuer d'énormes sophismes économiques, en particulier dans le domaine du protectionnisme : « Paul Leroy-Beaulieu, un garçon remarquablement intelligent, est d'avis qu'on mette un gros impôt sur les produits agricoles étrangers. Les campagnards français pourraient alors augmenter leurs prix de vente et, d'après le savant économiste, leurs bénéfices s'accroîtraient d'autant. Le pain à vingt sous la livre4, voilà l'idéal de P. L.-B. ! »

Paul Leroy-Beaulieu est le frère de l'historien Anatole Leroy-Beaulieu, le gendre de Michel Chevalier et le père du député Pierre Leroy-Beaulieu. C'est via son épouse qu'il est lié au Rouergue, et il devient président du conseil d'administration de l'entreprise de roquefort Société de 1901 à 1916.

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