MauriceBOSSINOT

19/5/1696 : il embarque sur le "Duc de Bourgogne", frégate de Nantes comme matelot.
1698 : navigue
1701 : aux Isles sur "Le Sérieux" en avril, retour en novembre
1702 : aux Isles sur "Le Jean-François" en février il est capturé par les anglais et envoyé en prison à Plymouth. Il en serait sorti rapidement car :
1703 : il est aux Isles sur "Les Trois-Frères" en novembre
1706 : il est aux Isles sur "Le Brillant" envoyé à Port-Louis
1707 : en service sur "l'Hercule" et le "Neptune"
1709 : aux Isles sur le "Saint Germain"
1712 : embarqué sur "Le Superbe"
1713 à 1715 : Embarqué sur le vaisseau "La Société"
1716 : En Guinée en mars sur la "Sainte Agnès"
1717-1718: embarque sur le "Saint-René" de Montoir-de-Bretagne, capitaine VINCE
1719 : embarqué sur "L'Aimable Renote", navire de guerre de 150 tonneaux.

source : "Le Pas de St Malo"

Embarqué sur le négrier "L'Aimable Renotte" en qualité de contremaitre, il est tué le 26 avril 1720 lors de la révolte des noirs pendant un voyage en Guinée. Le navire avait embarqué 266 " têtes de noirs de tous sexes et ages " et en vendit 239 à Saint-Domingue," le reste étant mort de maladie ou accident "

source : ADLA B4580 folio 24

- 2 décembre 1720\~: Rapport du capitaine Robert JOUBERT commandant du navire «"\~ L Aimable Renaute \~»"\~ (ADLA B4580 f.24) :
«"\~ A comparu le Sieur Robert Jouberd Capitaine
Commandant le navire L Aimable Renonte de Nantes de 150 tonneaux environ armé de 14 canons équipé de 52 hommes d équipage par le NH (noble homme) Augustin DELUYNES marchand bourgeois de cette ville duquel Capitaine le serment pris la main levée à promis et juré de dire vérité et nous a déclaré être parti du bas de cette rivière le 14 décembre 1719 pour la côte de Guinée pour y faire la traite des noirs ayant tous les expéditions et munitions requises pour pareil voyage et serait arrivé à Mesurade le 14 janvier 1720 ou étant il a fait de l eau du bois et du riz et en serait parti le vingt-huit dudit mois et aurait continué sa route en traite le long de la côte dix (10) têtes de noirs et serait arrivé à Juda le 22 janvier dit an où il a traité le nombre de 266 têtes de noirs de tous sexes et âges et après sa traite aurait parti dudit lieu le 10ème avril en suivant pour faire route pour la Martinique et que le 26 dudit mois d avril environ les trois heures de l après-midi il lui survint une révolte par ses nègres pendant laquelle Maurice BOUSSINOT contremaître du dit navire fut si maltraité par les nègres qu il mourut six heures après et voyant cela ledit capitaine fut obligé de faire main basse dessus et on tira plusieurs coups où on tua un nègre et deux étant aux fers se jetèrent à la mer et se noyèrent.
Ensuite il continua sa route et arriva à la Martinique le 2ème juin dit an, en serait reparti le 11ème dudit mois de juin pour Saint Domingue et arriva au Cap le 20ème dudit mois ou étant il a vendule nombre de deux cent trente-neuf (239) noirs le reste étant mort de maladie ou d accident.
Ensuite il aurait chargé en retour 485 barriques,123 quarts (de) sucre brut, 26 boucauds, 16 barriques quinze quarts un tierçons et un petit baril indigo, un boucaud, une caisse 2 futailles de tabac le tout étant à fret que pour le compte du navire serait parti dudit lieu le 12ème octobre dernier en compagnie du navire le Pacifique Capitaine Cadou et aurait reçu plusieurs coups de mer pendant sa traversée ce pourquoi, il craint que ses marchandises ne soient endommagées.
Et fait ses protestations requises suivantes l ordre arrivé le 30ème novembre dernier à Paimboeuf avec tous les gens de son équipage excepté\~:
-Jacques NÈGRE matelot mort le 8ème avril 1720,
-Maurice BOUSSINOT son contremaitre tué le26 avril,
-Jacques Forest matelot mort le 1er juin dit an,
-Guillaume Martin charpentier mort le 4ème dudit mois de juin,
-Michel RIVALEN mousse mort le premier août dit an,
-Frédéric Cars matelot mort le 18 octobre dit an,
-Jean BOUSSINOT mousse mort le 26 octobre dit an
et a fait faire inventaire et vente des hardes et effets des dits morts qu il a déposés en ce greffe et a représenté son congé. C est sa déclaration qu il a affirmé véritable et a signé
R. P. FOUCQUET JOUBERT De La Claretière MERLAUD
(Jean était le fils de Maurice BOUSSINOT)