Chronique familiale
1 - BIENVENUE SUR MON ARBRE
Les données de cet arbre se sont modifiés avec le temps.
Bien sur d'abord pour retrouver mes ancêtres directs qui a force de guerres, de déplacements et autres motifs divers étaient pour nous des inconnus.
Au fur et à mesure du développement des recherches, je me suis rendu compte de l'égale importance de tous les noms des ancêtres et donc de tous les cousins au sens large du terme.
Retrouver ses ancêtres c'est se tourner vers ses racines profondes, celles qui nous ont donné vie et nous ont construits. Un seul de nos ancêtres n'aurait pas existé et nous ne serions pas là. Quelque fois cela tient à si peu de choses...
2 - LA VIE DE MES ANCÊTRES
2.1 - L'ORIGINE DES NOMS
- GIRARD : Nom de personne d'origine germanique, Gerhard (ger = lance + hard = dur). C'est l'équivalent du prénom Gérard. Le patronyme est présent un peu partout en France, mais on le rencontre surtout en Vendée.
- FONTAINE : Qui habite ou possède une parcelle près d'une fontaine, d'une source. Correspond au catalan Font, Fontana.
- PERNEL: Porté notamment dans les Ardennes, c'est un diminutif de Pernel, Pernelle, lui-même diminutif du prénom Pierre.
- ROUSSEAU : Très répandu, le nom est un diminutif de Roux.
2.1.1 - VARIATION SUR LES NOMS
Les généalogistes amateurs ou non, savent que l’orthographe des patronymes n'a pas été fixé avant le 19e siècle.
Avant cela, c'était comme l'entendait le scribe qui enregistrait les actes, ce qui fait que pour certains noms, il pouvait y avoir des variantes considérables d'un lieu à un autre, d'une époque à l'autre.
Quand j'ai trouvé des variantes sur le nom, je l'ai mentionné sur la ligne " nom alias".
Exemple :
- FONTAINE en De Fontaine, De La Fontaine...
- ROUSSEAU en Rousseaux....
2.2 - SITUATION GÉOGRAPHIQUE DES 4 ASCENDANCES PRINCIPALES
- La famille de x x, se situe : Indre-et-Loire (37) - Vendée (85) - Deux-Sèvres (79)
- La famille de x x, se situe : Nord (59)
- La famille de x x, se situe : Seine-et-Marne (77) - Paris (75)
- La famille de x x, se situe : Seine-et-Marne (77) - Paris (75)
2.3 - QUELQUES LIEUX
2.3.1 - LA VENDEE(85)
- Breuil-Barret :
Un pays de collines orienté vers le sud situé entre 244 m d'altitude, au pied du château d'eau de Beauvoir, et 120 m à L'eau de Mère.
Breuil-Barret ferme les portes de la Vendée, l'origine de son nom Breuil "petit bois" et de Barret, fermé par une barre ou une barrière. (http://www.breuil-barret.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-45.html)
- Puy-de-Serre :
Puy-de-Serre est réunie, en 1827, à la commune Faymoreau, puis recréée, en 1883, à partir de cette même commune.
2.3.2 - LES DEUX-SEVRES(79)
- Le Busseau :
Son petit bourg, accroché à un piton rocheux et dominé par son église imposante, est pittoresque avec ses rues étroites et ses venelles. Les deux ruisseaux qui encerclent le village devaient être importants à une époque lointaine si on en juge par la profondeur des vallées.
2.3.3 - LE NORD(59)
- Audencourt : Audencourt est une ancienne commune française du Nord, rattachée en 1961 à la commune de Caudry.
Audencourt était l'une des douze pairies du Cambrésis.
- Béthencourt :
Béthencourt, possession de l’évêque de Cambrai, BERENGER, qui exerce sa tyrannie contre les bourgeois de sa ville, reçoit, vers 956, les dépouilles de ses victimes.
Ce n’est qu’en 1162 que le village de Béthencourt est évoqué sous la dénomination de Bettencurt.Origine du nom : du patronyme germanique "Betlo" et du latin "curtis" (domaine).
Au Moyen-Âge, la terre de la Guisette est sous la juridiction de la ville voisine, Caudry. L’église de l’Assomption, appartenant au chapitre de Saint Géry au XII siècle, fut reconstruite grâce à Monsieur BOURGEOIS, curé de la paroisse de 1863 à 1876, par l’architecte diocésain Henry de BARALLE vers 1868...
- Caudry :
Les origines de la ville demeurent assez imprécises. On peut toutefois se risquer, si l'on en juge par le résultat des fouilles archéologiques effectuées en 1997, à les fixer au premier siècle de notre ère.
Six siècles vont s'écouler jusqu'au 13 novembre 670, date à laquelle la tradition rapporte que la fille du seigneur de Caudry, Maxellende, fut poignardée par Harduin D'AMERVAL dont elle avait repoussé les propositions de mariage.Devenu aveugle, Harduin recouvra la vue au cours d'une translation solennelle de la dépouille de sa victime. Depuis cette guérison miraculeuse, Maxellende est la patronne des Caudrésiens et des mal-voyants.
Depuis la fin du Haut Moyen Age, la région du Cambrésis était réputée pour ses batistes (toiles de lin très fines). En 1789, les mulquiniers (tisseurs) travaillaient sur 13 029 métiers à tisser en bois installés dans tous les villages du Cambrésis. (https://www.caudry.fr/fr/visiter-caudry/histoire-de-caudry.html)
- Le Cateau-en-Cambresis :
La célébrité de la cité tient essentiellement aux traités du Cateau-Cambrésis qui y furent signés, en 1559, entre les souverains de France, d'Angleterre et d'Espagne et qui mirent fin à un demi-siècle de guerres.
L'entreprise de filature et de tissage de la laine de Charles Seydoux, créée au xixe siècle et fermée en 1981, participa à la notoriété de la commune ; elle alla jusqu'à employer plusieurs milliers d'ouvriers. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cateau-Cambr%C3%A9sis)
2.3.4 - LA SEINE ET MARNE(77)
- Coulommiers :
Ses antiques remparts et son château furent reconstruits par le roi des francs Clovis ; en 1612, la duchesse Catherine de GONZAGUES y fit édifier un palais.
Avant la conquête romaine, notre modeste bourgade gauloise s'établie dans un marécage à l’abri d’une boucle du Grand Morin, entre la Mairie et la bibliothèque actuelle (l’ancienne prison).
Nous ne savons que peu de choses du IIIème au Vème siècle, mais nous pouvons imaginer que la ville fut occupée comme de nombreuses autres dans la région.
Entre le XIème et le XIIème siècle, les Comtes de Champagne s’installèrent à Coulommiers. Ils apportent une prospérité à la ville avec l’implantation des tanneries sur le Grand Morin. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Coulommiers_(Seine-et-Marne))
- Choisy en Brie :
L’origine de Choisy-en-Brie est ancienne : détruite par les Romains entre 58 et 50 av. J.-C. la commune portait autrefois le nom de "Calet".
En 1578, les habitants construisirent des fortifications pour se protéger des pillages. En 1831, Choisy-en-Brie, fut désignée pour être le centre d’un bataillon de la garde nationale. Près de l'église paroissiale actuelle, dédiée à Saint-Pierre et St-Paul, il existait autrefois un prieuré de bénédictins, avec une église dédiée à Saint Eutrope, maintenant détruite. (http://www.choisy-en-brie.fr/histoire)
- Jouy-Le-Châtel :
Jouy était au Moyen Âge un village fortifié situé sur la route des foires champenoises reliant Provins (par la porte de Jouy) à Lagny par Crécy-la-Chapelle.
Jouy formait sous l'Ancien Régime une seigneurie très importante : plusieurs justices dépendaient de son bailliage, qui suivait la coutume de Meaux.
Les nombreuses découvertes mobilières faites depuis le xixe siècle témoignent d'une occupation humaine continue depuis la période néolithique. La forêt de Jouy constituait une marche forestière entre les peuples gaulois des Meldes au nord et des Sénons au sud. Une sépulture gauloise a été découverte en 1965.L'ancienne Via Agrippa à l'ouest reliait Lyon à Boulogne-sur-Mer en passant par Châteaubleau et Chailly-en-Brie.
Au cours des années 1980-1990, des fouilles ont mis au jour les fondations d'une "mansio" (gîte d'étape) au lieu-dit Chauffour sur le territoire de Pécy. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jouy-le-Ch%C3%A2tel#Histoire)
- Mouroux :
Des fouilles menées dans les années 1960 démontrent l’occupation du sol de Mouroux depuis le paléolithique. Selon certains, l’homme aurait occupé sans discontinuité son territoire.
Mouroux est divisé en plusieurs fiefs, dont l’un détenu par les Caumartin. II semble qu’il y ait eu un château, signalé par Anatole Dauvergne, érudit du XIXe siècle.
Au cours de son histoire, MOUROUX, aurait porté plusieurs variantes du nom. C’est ainsi qu’entre 1145 et 1154 il s’appelait MORO en 1190, pour redevenir MOUROU en 1528 et 1684. (http://ville-mouroux.fr/ville/patrimoine)
2.4 - QUELQUES MÉTIERS D'AUTREFOIS
Bordier : Exploitant (et souvent habitant) un bourdou c'est-à-dire une grange. Ce terme désigne parfois un métayer (la grange désignant aussi le pré qui l'entoure), mais le plus souvent un fils non encore émancipé et exploitant une partie des terres de son père. Les étages des granges sont aménagés pour servir de logement occasionnel pendant la saison des labours ; il leur arrive de servir de logement tout court, notamment en période de surpopulation ou en attendant qu'une nouvelle maison soit construite.
Bourrelier : Il était présent dans tous les villages et travaillait aussi bien le cuir, la laine et les grosses toiles. Il fabriquait et réparait tout le matériel comme les licols, les harnais, les capotes, les bâches, les tabliers et les besaces des éleveurs et utilisateurs de bovins et d'équidés qui étaient les moyens de locomotion et de travail de la terre. Il pouvait aussi fabriquer des matelas et autres accessoires.Dans certaines régions, le bourrelier était aussi appelé "harnacheur".
Cabaretier : Métier qui apparaît dans les archives de Soulan dans le premier tiers du XIXe siècle. Avant cette date, ce n'est qu'un métier d'appoint des voituriers. La vigne est cultivée en plusieurs endroits, tels le Vignau d'Erp et le Vignau d'Aleu.
Chantre : Maître du chœur qui préside au chant dans les églises, cathédrales ou collégiales et quelques monastères. C'était en général dans les églises un laïque qui était aussi maître d'école.
Charretier : Transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charrettes. A comparer de nos jours au camionneur, routier, transporteur et métiers associés.
Charron : C'était un artisan spécialiste du bois et du métal. Il concevait, fabriquait, entretenait ou adaptait, réparait les véhicules avant la motorisation, parmi lesquels les voitures communes de transport ou de charge et les engins agricoles et artisanaux : chariot à timon et quatre roues, charrette à brancards, char à bancs, corbillard, binard, tombereau, wagons, charrue simple ou à avant-train, brouette, civière à roues à seize rais, etc.
Courroyeur : C’est en quelque sorte l’aristocrate du métier, qui égalise les cuirs en épaisseur. Son apprentissage est plus long, la gamme des cuirs et des outils est plus variée. Il faut savoir affûter et manier le fameux couteau à dérayer, à double lame, utiliser l’étire, petite lame de fer dont l’affûtage très soigneux sur un grès fin permet de détacher toutes les aspérités du côté chair pour donner au cuir un fini impeccable. Travail fatiguant qui donne des durillons aux doigts des corroyeurs spécialisés. Le rebroussage à la marguerite, cette grosse pièce de bois munie de dents, provoque une intense fatigue.
Économe : Intendant d'une école religieuse.
Maïeur-Mayeur : Le mayeur dans les années 1700 quelquefois appelé premier échevin n'était pas élu comme l'est le maire actuellement.
Il était nommé par le seigneur du lieu et dans les villages cumulait souvent cette fonction avec celle de juge et de prévost. C'est ainsi que les abbés choisissaient souvent des membres de leur famille.Il n'est pas rare que le censier lié par un bail à l'abbaye soit aussi mayeur du lieu.
Les maires n'existent que depuis la Révolution,au XIXème siècle,ils étaient nommés ou élus suivant les régimes.
Marchand Regratier : Épicier, détaillant de pain, de sel, de poissons de mer, de fruits et toute denrée alimentaire de seconde main, souvent restes de restaurants ou de tables de maisons nobles ou bourgeoises.
Manouvrier : Les manouvriers, manœuvres, brassiers ou journaliers sont des paysans qui travaillent de leurs mains, avec des outils rudimentaires en bois, parfois relevés de fer (bêche, fourche, faucille, rarement une faux). Ils se distinguent surtout par le fait qu’ils ne possèdent pas de bêtes de labour, de trait, de somme, ou même de bât et n’ont jamais de cheval (trop cher !).
Mulquinier : Dans le nord de la France, aux XVIIème et XVIIIème siècles, on trouve fréquemment des personnes exerçant la profession de mulquinier. Le mulquinier est l’ouvrier qui tisse les batistes, étoffes de toile fine de lin utilisées pour l’habillement. Il appartient à une industrie régionale prospère. Un artisanat tout en finesse
Le mulquinier (ou meulquinier, murquinier, etc.) est l’artisan qui fabrique les étoffes de lin. L’appellation dérive du vieux mot molaquin ou mollequin qui était une étoffe de toile fine que nos ancêtres utilisaient pour leur habillement. Souvent, le mulquinier achète directement le fil aux fileuses des villages et fait travailler sous sa direction, dans sa cave, des ouvriers tisseurs. On donne le nom de batiste (linon et toilettes) à ces toiles fines de lin. Toutefois, les mulquiniers et les tisseurs n’utilisent jamais ce mot pour désigner leurs fabrications, mais les appellent des toilettes ou linons.
Ourdisseur : Personne dont le métier est de préparer les fils de la chaîne avant de les placer sur le métier à tisser.
Sacristain : C'est une personne (laïque ou religieuse), employée par le diocèse, chargée de la tenue de la sacristie et du bon déroulement matériel des célébrations. Le sacristain prépare notamment tous les objets liturgiques nécessaires pour la messe.
Scieur de long : C'est une personne dont le métier consiste à débiter avec une scie des troncs d'arbre dans leur longueur.
2.4.1 - MAIRES, CHEMINOTS, GENDARMES, POMPIERS...
François Joseph1 FONTAINE - Maire de "Caudry"(59) de 1866 à 1884.
Léon Jules1 FONTAINE - Maire de "Bertry"(59) de 1877 à 1900.
Jules2 FONTAINE - Maire de "Bertry"(59) de 1901 à 1904.
Pierre GIRARD - Employé au chemin de fer d'Orléans(1882).
x x - Sapeur Pompier de "Provins"(77) de 1960 à 1975.
2.5 - QUELQUES CONDAMNATIONS
Désiré1 FONTAINE
En 1933, plusieurs condamnations pour infraction à arrêté pour "interdiction de séjour".
En juin 1934, il a été arrêté pour "contrebande".
En juillet 1934, il a été arrêté pour "vol". Etc...
Emile Modeste FONTAINE
Le 01 mars 1932, il a été condamné par jugement contradictoire de la 16e chambre du tribunal de la Seine, à 2 mois de prison pour "vol" commis en 1930-1931(Art.379-401-463 du PC - 194 du CIC).
François Pierre Joseph FONTAINE
Le 28 juillet 1920, il a été condamné par la cour d'appel de Douai à 6 mois de prison et à 600 francs d'amende pour "vol et dégradation de ligne électrique".
Georges1 FONTAINE
Le 11 octobre 1916, il a été condamné par contumace, par le conseil de guerre de la 45e Division d'Infanterie. des armées - A la peine de mort avec dégradation militaire, pour :
1°- Abandon de poste en présence de l'ennemi
2° - Désertion à l'ennemi
Louis1 FONTAINE
Le 08 décembre 1923, il est condamné par la cour d'appel de Douai à 500 francs d'amende et à 3 mois de prison pour tentative d'exportation de chiens de forte race.
Le 03 août 1927, il est condamné par le tribunal de Valenciennes à 1 mois de prison et de 781 franc d'amende pour entrepôt frauduleux de tabac.
Pierre Joseph1 FONTAINE
Le 02 mars 1921, il a été condamné par arrêté de la cour d' assise de la Seine, à 2 ans de prison pour "abus de confiance".
Victor Eugène FONTAINE
Le 21 janvier 1927, il été condamné par jugement contradictoire du tribunal du Nord à 50 francs d'amende pour "injures publiques" connues en octobre 1926 (Art. 29 et 33 , loi du 29 juillet 1881).
Jean Pierre Victor GIRARD
Le 09 juillet 1891, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Fontenay-le-Comte à 6 jours de prison pour bris de clôtures.
3 - CÉLÉBRITÉS
Amand Pierre FONTAINE(1894-1988) - (Dit à la seine "Pierre Amand FIX") - Chanteur d'opérette.
Il se convertit au catholicisme à l'âge de 27 ans pour épouser Georgette MÉLIÈS, la fille du pionnier du cinéma Georges MÉLIÈS. Tous deux artistes lyriques, ils s'étaient connus lors d'une représentation d'une opérette au Théâtre des Variétés (créé par Georges Méliès) à Montreuil.
http://www.ajpn.org/personne-Madeleine-Fontaine-7070.html
Georgette Eugénie Jeanne MÉLIÈS(1888-1930) - Cantatrice
Elle fut d’abord une des premières actrices de cinéma, puisqu’elle débuta à 9 ans dans les premiers films de son père et qui fut probablement la première femme ayant fait des prises de vues et des projections, fut la directrice et l’animatrice de ce théâtre.Elle était répétitrice et cantatrice et chanta tous les premiers grands rôles lyriques (Manon, Thaïs, Hérodiade, la Tosca, Faust etc…) et son mari, le baryton Pierre-Armand FIX(FONTAINE).En 1930, la fille de Georges Méliès décédait à 42 ans après une longue et cruelle maladie contractée en Algérie pendant une tournée théâtrale à Mascara et à Oran. Son mari continua sa carrière d’artiste lyrique.
https://wfpp.cdrs.columbia.edu/pioneer/georgette-melies/#ccp)
Marie Georges Jean MÉLIÈS(1861-1938) - (Dit "Georges") - Réalisateur de films français-Directeur de Théâtre
Il est une des figures incontournables du cinéma. Il a grandi dans un milieu aisé, pour ne pas dire bourgeois : dans la famille on est fabricant de "draps" ou de "chaussures". D’ailleurs, tout le milieu familial y travaille.Le petit dernier Georges fait ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris. Après avoir terminé ses études, Méliès a rejoint ses frères dans l'entreprise familiale de chaussures, où il a appris à coudre.Après trois années de service militaire obligatoire, son père l'a envoyé à Londres pour travailler comme commis pour un ami de la famille. Il y apprend la prestidigitation qu’il avait découvert grâce et par l’entremise de David Devant.De retour en France, il est employé au musée Grévin.Georges est plus attiré par les métiers du spectacle que par la sécurité de l’emploi, dans le giron familial. Il revend en 1888 sa part de l’usine familiale à un de ses frères.Avec l’argent, il rachète à la veuve de l’illusionniste Robert Houdin, le théâtre de son mari...
http://chalabremetaitconte.pagesperso-orange.fr/melies.html
Gaston Arthur PIGOT(1885-1969) - Boxeur
Champion du Nord à 25 ans, il prend la direction de la capitale où il entre dans l'écurie de François DESCHAMPS, professeur de Georges CARPENTIER, dont il devient l'ami et le sparring-partner.
Invité par Gaston PIGOT, le champion du monde Georges CARPENTIER vient plusieurs fois à Caudry accompagné de Georges RIGOULOT, réputé pour être « l'homme le plus fort du monde ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Pigot
4 - LES GRANDES GUERRES
4.1 - PARTICIPATION ou MORT POUR LA FRANCE
4.1.1 - 1870-1871(Guerre Franco-Prussienne)
La guerre franco-prussienne ou guerre de 1870 parfois appelée guerre franco-allemande, oppose, du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, la France et les États allemands coalisés sous l’égide de la Prusse.
Ce conflit se solde par la défaite française, et, forts de cette victoire, les États allemands s’unissent en un Empire allemand, proclamé au château de Versailles, le 18 janvier 1871. La victoire entraîne l’annexion par le Reich du territoire d’Alsace-Moselle (dit Alsace-Lorraine) et l’affirmation de la puissance allemande en Europe au détriment de l’Autriche-Hongrie et de la France.
La défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III, provoquèrent, le 4 septembre 1870, la chute du Second Empire, l'exil de Napoléon III et marqua la naissance en France d'un régime républicain pérenne avec la Troisième République.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-allemande_de_1870
Félix ROUSSEAU(1845-1871)
4.1.2 - 1914-1918(1ère Guerre Mondiale)
C'est un conflit militaire impliquant dans un premier temps les puissances européennes et s'étendant ensuite à plusieurs continents de 1914 à 1918 (bien qu'ayant diplomatiquement perduré jusqu'en 1923 pour les pays concernés par le traité de Lausanne, le dernier à avoir été signé, le 24 juillet 1923).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale
Maurice Marie André FONTAINE(1889-1914)
Le 30 août 1914 à Le Hérie la Viéville (Aisne), il est porté disparu (Acte de disparition FN 7384 du 24 mai 1916).
Jean Baptiste2 FONTAINE(1878-1914)
Le 07 septembre 1914 à Maubeuge, il est porté disparu (Avis du ministère du 28 octobre 1917).
Jules François FONTAINE(1887-1917)
Le 25 mai 1917, il décède suite à des blessures de guerre à l'Ambulance 7/17 à Mourmelon le Petit (Marne).(Ambulance n°7 du 17e corps d'armée)
Paul Fernand FONTAINE(1887-1917)
Le 28 septembre 1917, il décède suite à de graves blessures en centre hospitalier à Souilly (Meuse).
Arthur Onésime PERNEL(1870 -1917)
Le 03 février 1917, il décède à l'hôpital n°15 de Fontainebleau(77).
Edmond Alfred PERNEL(1891-1914)
Le 08 octobre 1914, il décède suite à des blessures de guerre à l’hôpital temporaire n°1 à Verdun (Meuse).
Ernest Armand PERNEL(1892-1914)
Le 20 décembre 1914, il décède sur le champ de bataille " A l'abri de l'Etoile", forêt de l'Argonne, commune de "Lachalade".
Georges Henri PERNEL(1888-1918)
Le 16 juillet 1918, il décède suite à des blessures de guerre à l'ambulance 11/4 secteur 102 à Verdelot (Seine et Marne).(Ambulance n°11 du 4e corps d'armée).
Raymond Camille PERNEL(1894-1917)
Le 10 novembre 1917, il est déclaré décédé par jugement déclaratif du Tribunal Civil de Coulommiers en date du 10 novembre 1922 car il est présumé disparu à Rapech(Sibérie) - AM 4658 du 31 juillet 1917.
René André PERNEL(1888-1914)
Le 30 août 1914, il disparu, au combat de Fossé(Ardennes)
Edmond Victor ROUSSEAU(1894-1914)
Le 06 septembre 1914, il est fusillé par les allemands à Courtacon (77).
René Constant ROUSSEAU(1884-1916)
Le 24 octobre 1916, il décède suite à des blessures de guerre à l’hôpital n°2 à Vadelaincourt (Meuse).
4.1.3 - 1935-1945(2nde Guerre Mondiale)
C'est un conflit armé à l'échelle planétaire qui dura du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945. Ce conflit opposa schématiquement deux camps : les Alliés et l’Axe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale
Maurice Talma BARDIAUX(1913-1940)
Le 06 juin 1940 à Acy-Romance(Ardennes), il a été tué par éclats d'obus.
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Louis Laurent FONTAINE(1907-1944)
Le 02 novembre 1944 à Düsseldorf (Allemagne), il décède suite à un bombardement aérien.
Gaston Georges Alcide GRATTEPANCHE(1899-....)
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4.1.4 - 1946-1954(Guerre d'Indochine)
C'est un conflit armé qui se déroula de 1946 à 1954 en Indochine française (actuels Vietnam, Laos et Cambodge). Il aboutit à la dissolution de cette fédération, ainsi qu’à la sortie de l’Empire colonial français des pays la composant et à la division en deux États rivaux du territoire vietnamien. Ce conflit fit plus de 500 000 victimes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Indochine
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4.1.5 - 1954-1962(Guerre d'Algérie)
C'est un conflit armé qui s'est déroulé de 1954 à 1962 en Algérie, colonie française depuis 1830, divisée en départements depuis 1848. L'aboutissement est la reconnaissance de l'indépendance du territoire le 3 juillet 196220.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Alg%C3%A9rie
4.2 - MÉDAILLES, TITRES et RÉCOMPENSES
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Décoré de la Médaille Militaire, la Médaille U.N.C (Union Nationale des Combattants), la Croix du combattant, la Croix de guerre T.O.E(Théâtres d'Opérations Extérieurs), l'Insigne des blessés de guerre et la Médaille Outre-Mer
Jules François FONTAINE(1887-1917)
Décoré de la Médaille Militaire
Maurice Marie André FONTAINE(1889-1914)
Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d'argent (journal officiel du 25 mai 1922).
Paul Fernand FONTAINE(1887-1917)
Décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec palme.(journal officiel du 27 décembre 1917).
Edmond Alfred PERNEL(1891-1914)
Décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec étoile de bronze (journal officiel du 05 mai 1921).
Ernest Armand PERNEL(1892-1914)
Décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec étoile de bronze (journal officiel du 06 décembre 1920)
Georges Henri PERNEL(1888-1918)
Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze (journal officiel du 14 mai 1921).
Octave Augustin/PERNEL(1895-1969)
Décoré de la Médaille Interalliée et de la Médaille Commémorative de la guerre 1914-1918.
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Décoré de la Médaille d'honneur des pompiers.
4.3 - LA RÉSISTANCE INTÉRIEURE FRANÇAISE
La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu’à la Libération en 1944.
(
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_int%C3%A9rieure_fran%C3%A7aise)
Victor Eugène FONTAINE(1903-1971)Il a fait parti des Résistants (cote : GR 16 P 227812)
Paul Maurice PERNEL(1903-1973)Il a fait parti des Résistants (FFI-cote : GR 16 P 467221)
Marcel Charles ROUSSEAU(1902-1974)Il a fait parti des Résistants (FFI-cote : GR 16 P 523764)
4.4 - PRISONNIERS DE GUERRE
Georges ARBAUX(1889-1921) - Prisonnier au Camp de "Darmstadt" en août 1914 et au Camp de "Meschede" en juin 1916.
Pierre Joseph BOITIAUX(1900-1979) - Prisonnier au Camp du Stalag VII A en mai 1940.
Camille Victor BONSANG(1892-1975) - Prisonnier au Camp de "Döeberitz" en mai 1916.
Eugène BRUNOIS(1873-....) - Prisonnier au Camp de "Freidrichsfeld" en septembre 1914.
Emile COLPIN(1879-...) - Prisonnier au Camp de "Münster II" en septembre 1914.
Isidore CONTOIS(1878-1950) - Prisonnier au Camp de "Minden" en septembre 1914.
Magloire1 DÉFOSSEZ(1880-....) - Prisonnier au camp de" Gardelegen" en novembre 1918.
André Georges FONTAINE(1910-....) - Prisonnier au Camp du Stalag II D en juillet 1956.
Eugène Léon Lucien FONTAINE(1908-1979) - Prisonnier au Camp du Stalag VI A en juin 1940.
Henri1 Joseph FONTAINE(1874-....) - Prisonnier au Camp de "Döeberitz" en septembre 1914.
Constant Alexandre PAQUIÉ(1877-....) - Prisonnier au Camp de "Munster III" en octobre 1914.
Guislain PATTE(1900-1964) - Prisonnier au Camp du Stalag VIII B en juin 1940.
Léopold PUCHE(1885-1959) - Prisonnier au Camp de "Münster I" en septembre 1914.
4.5 - DÉFINITION DE CERTAINS TERMES MILITAIRES UTILISÉS
Anspessade
L’anspessade est un grade de l'infanterie française aux XVIe et XVIIe siècles.
C'est un grade de rang inférieur à celui de caporal et supérieur à celui de simple soldat. Il y avait habituellement de quatre à cinq anspessades dans une compagnie.
Différentes annotations se trouvant sur les fiches militaires
- Campagne simple(CS) : indique que la personne est restée dans la zone de l'intérieur.
- Campagne double(CD) : indique que la personne est restée dans la zone des armées. Cette mention CD signifie que le temps compte double pour la pension.
- Campagne Intérieure : correspond à la mention « campagne simple ». Le mobilisé était au dépôt ou dans une affectation hors de la zone des armées.
- Campagne aux Armées : correspond à la mention « campagne double »
- En Orient : correspond à une « campagne double » mais dans l'armée française d'Orient.
- « % » : signifie "Ordre"
- « En captivité » : correspond à une « campagne simple », l'homme étant prisonnier en Allemagne.
- « En sursis » : correspond à une « campagne simple », mais sans être sous l'uniforme.
- « Hospitalisé » : correspond à une « campagne double » si cette hospitalisation est liée à une maladie contractée en service ou pour une blessure de guerre.
(Source : http://combattant.14-18.pagesperso-orange.fr/Pasapas/E407ZIZA.html)
Fascicule de mobilisation:
Le 1er août 1914, le gouvernement français décrète la mobilisation générale.
Chaque réserviste rentre chez lui et consulte son livret militaire et plus particulièrement le fascicule de mobilisation.
C'est grâce à ce document de 4 pages, à l'intérieur de chaque livret, que chaque homme savait exactement quoi faire une fois la mobilisation décrétée.
Il existait en fait 5 modèles de fascicules de mobilisation:
- Modèle A (rose) : homme faisant usage du chemin de fer.
- Modèle A1 (vert clair) : homme voyageant par voie de terre.
- Modèle S (blanc rayé rouge) : homme employé temporairement dans un service spéciale et qui fera usage des voies ferées lorsqu'il le rejoindra.
- Modèle S1 (blanc rayé vert) : homme employé temporairement dans un service spéciale et qui fera usage des voies de terre lorsqu'il le rejoindra.
- Modèle Z (blanc) : Homme dont l'utilisation n'est pas prévu.
(Source : http://www.poilus38.com/organisation-de-la-mobilisation.php)
Hôpitaux Permanents et Temporaires :
-- 1) Les hôpitaux permanents (du temps de paix) qui comprennent'':
- les hôpitaux militaires et leurs annexes,
- les hospices mixtes,
- les hospices civils, occupés ou susceptibles de l'être, en vertu de conventions
- les hôpitaux de place-forte.
-- 2) Les hôpitaux temporaires (du temps de guerre) qui comprennent'':
- les hôpitaux Complémentaires dont la gestion est directement assurée par la Direction du Service de Santé(sous-entendu militaire) de la région,
- les hôpitaux Auxiliaires dont la gestion est assurée par l'une des 3 sociétés d'assistance de la Croix-Rouge,
- les hôpitaux Bénévoles, (initiatives privées) créés par l'arrêté du 21/8/1914,
- les malades et blessés placés chez des particuliers (mode d'hospitalisation déconseillé et à éviter mais néanmoins autorisé dans des cas spécifiques et indispensables) et également répertoriés par les Directeurs du SS des régions.
Militaire Insoumis :
Un insoumis est celui qui refuse la conscription militaire ou qui n'a pas rejoint son corps d'affectation dans le délai prescrit par l'autorité militaire sur sa feuille de route.
Mort pour la France :
L'attribution de la mention « mort pour la France » est une opération relative à l'état civil, qui fait l'objet des articles L. 488 à L. 492 bis du Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre.
Cette mention est une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts aux Champs d'honneur, en service commandé et des victimes civiles de la guerre.
Elle est instituée pendant la Première Guerre mondiale par la loi française du 2 juillet 1915 et modifiée par la loi du 22 février 1922.
Elle confère aux victimes une reconnaissance et un statut individuel dont elles ne disposaient pas jusque-là (droit à la sépulture individuelle et perpétuelle dans un cimetière militaire aux frais de l'État par la loi du 29 décembre 1915, création d'associations de veuves et d'orphelins, pension de veuve de guerre).
Service Auxiliaire :
Tout homme reconnu par le conseil de révision incapable de faire un bon service actif dans l'armée, soit par suite de faiblesse ou de défaut de taille, est ajourné à un ou deux ans. Si après les deux ajournements l'état physique général de l'homme ne comporte pas l'exemption définitive, il est classé dans le service auxiliaire. Il est assujetti, à moins d'indigence notoire, à la taxe annuelle militaire ; et peut se marier sans autorisation de l'autorité militaire.
Les jeunes gens classés dans les services auxiliaires sont, comme les autres jeunes gens de leur classe, à la disposition du Ministre de la Guerre pour tout le temps qu'ils ont à accomplir, en vertu de l'art. 37 de la loi. Ils ne peuvent être affectés à aucun service armé.
Ils sont destinés à compléter, en cas de guerre, le personnel nécessaire aux services ci-après désignés, et peuvent, le cas échéant, être mis à la disposition de l'industrie privée pour l'exécution de travaux relatifs à l'armée.
5 - QUELQUE TERME FAMILIAL
- Frère Utérin : Qui est né de même mère, mais non de même père.
- Frère Germain : Qui a le même père et même mère
- Frère Consanguin : Qui a le même père, mais non de même mère.
- Cousin Germain : Fils de l’oncle ou de la tante d’une personne.
6 - MES SOURCES...
Cela permet de savoir comment j'ai eu l'information. Si cela peut servir à d'autres, j'en serais ravie. Cela peut éviter des erreurs, même s'il en reste peut être dans ma généalogie, je les corrige au fur et à mesure.
- Certaines sont faciles à comprendre : Nom d'une personne, association, lien direct vers un site...
- Certaines ne sont pas mentionnées, il peut y avoir différentes raisons :
- -1 -un champ vide peut vouloir dire "d'après mes relevés personnels"
- -2 -quand j'ai commencé à saisir ma généalogie, je n'ai pas notée à ce moment là les sources (à modifier après vérification...).
- Pour les AD (Archives Départementales),elles sont mentionnées de cette façon : je précise le registre consulté en indiquant le département concerné, l'année de l'acte et la page.
- Si je trouve des copies d'actes, elles sont jointes à la personne concernée.