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Parents
- Pierre DE PERBOYRE 1771-1860 (Agriculteur)
- Marie RIGAL 1778-1862
Fratrie
Jeanne DE PERBOYRE 1800-1854 Mariée le 28 février 1832 avecGuillaume LAVERGNE
Jean-Gabriel DE PERBOYRE 1802-1840
Mariette DE PERBOYRE 1806-1826
Louis Pierre DE PERBOYRE 1807-1831
Jacques DE PERBOYRE 1810-1896
Antoine DE PERBOYRE 1812-1882 Marié le 7 février 1843, Lherm, 46171, Lot, Midi-Pyrénées, France, avecFrançoise PONTIÉ 1824-
Antoinette DE PERBOYRE 1816-1898
Marie Anne DE PERBOYRE 1817-1896
Notes
Notes individuelles
Jean-Gabriel Perboyre - 1802-1840, est un prêtre lazariste, martyriséen Chine au XIXe siècle.
Jean-Gabriel naquit le 6 janvier 1802 au hameau du Puech, dans le village de Montgesty près de Cahors, aîné de huit(six de ces enfants entreront en religion) enfants de Pierre Perboyreet Marie Rigal, agriculteurs.
Et voilà Jean-Gabriel, matin et soir, en sabots, sur les sentiers du causse, amenant ses frères et soeurs pourapprendre le français (on parlait patois à la maison) et apprendre àcompter à l'école du curé de Montgesty. C'était un garçon intelligent,déjà plein d'initiatives et généreux (certains jours, il partageait son casse-croûte de midi avec les mendiants du village). Mais l'école ne durait que de la Toussaint à Pâques, car lors des saisons plus favorables, les enfants devaient participer aux travaux de la ferme pour aider leurs parents.
En 1817 son jeune frère, Louis rejoint Montauban afin de poursuivre ses études au collège dirigé par leur oncle Jacques,prêtre lazariste. Jean-Gabriel accompagne son frère encore très jeune,pour quelques mois enfin le temps nécessaire pour qu'il s'habitue à sa nouvelle vie. Jean-Gabriel en profite pour parfaire ses études.
Trèsrapidement, Jean Gabriel montre de réelles aptitudes pour les études,et donne déjà des signes de vocation religieuse. Son oncle tente alors de persuader ses parents de lui permettre de poursuivre sa formationthéologique plutôt que de reprendre la direction de l'exploitation agricole familiale. Jean-Gabriel écrira alors à son père qu'il « a compris que Dieu voulait qu'il soit prêtre ».
Il termine ainsi ses études secondaires et entre chez les lazaristes où son frère Louis se trouvaitdéjà. Il prononce ses voeux le 20 décembre 1820.
En 1823, alors qu'iln'était pas encore ordonné, il est nommé professeur à Montdidier prèsd'Amiens, où il est fort apprécié de ses élèves[réf. nécessaire], créant des comités de classe pour aller visiter et aider les pauvres.
C'est en 1826 qu'il est ordonné prêtre. Il est alors envoyé à Saint-Flouren tant que professeur de théologie. Sa réussite est telle que l'évêque le réclame comme directeur du séminaire. Il est d'abord nommé professeur au grand séminaire, puis en 1831 directeur du petit séminaire, lenoviciat des lazaristes à Paris.
Toutefois, il gardait toujours dansl'esprit le souhait de partir en Chine pour convertir les populationslocales, malgré sa santé qui n'était pas florissante[réf. nécessaire].Il demandait à ses frères : « Priez pour que ma santé se fortifie etque je puisse aller en Chine afin d'y prêcher Jésus-Christ et d'y mourir avec lui. », expliquant qu'il était entré chez les lazaristes uniquement dans ce but.
Son frère Louis y était parti fin 1830. Mais il était mort au cours du voyage. Jean-Gabriel Perboyre a d'autant plus envie d'y partir qu'il voulait achever l'oeuvre commencée par son frère. Ildisait : « Que ne suis-je trouvé digne d'aller remplir la place qu'illaisse vacante ! Hélas j'ai déjà 30 ans ». Il dut alors lutter contrel'avis de ses supérieurs, et surtout celui des médecins qui ne l'encourageaient pas à entreprendre une aussi lointaine et dangereuse mission.
Le Père et ses compagnons, dont Joseph Gabet et Joseph Perry, embarquent au Havre le 24 mars 1835 et arrivent cinq mois plus tard à Macao.
L'adaptation est difficile. Il faut apprendre la langue et les coutumes locales, tout en s'habituant au climat. Dès le mois de décembre, il écrivait : « ... Si vous pouviez me voir un peu maintenant, je vousoffrirais un spectacle intéressant avec mon accoutrement chinois, ma tête rasée, ma longue tresse et mes moustaches... On dit que je présente pas mal en Chinois. C'est par-là qu'il faut commencer pour se fairetout à tous puissions nous ainsi les gagner à Jésus-Christ ».
Ce n'estqu'après un long voyage difficile qu'il parvient sur son lieu de mission. Il trouve là une population misérable, deux mille chrétiens environ vivant dans la plus extrême pauvreté. L'église n'est qu'une masuremais le Père Perboyre dira que : « sa richesse est le millier de fidèles qui la remplit, même sous la pluie et la neige ».
Il se consacre àson travail apostolique, et malgré son dénuement, il s'efforce de soulager la misère de ses fidèles et d'agir concrètement dans le cadre deson oeuvre missionnaire.
Toutefois, le 15 septembre 1839 un groupe armése dirige vers la résidence des missionnaires, qui n'ont que le tempsde s'enfuir. Le Père Perboyre se réfugie dans la forêt voisine, mais,trahi par un de ses catéchumènes pour quelques taels, il est retrouvé, fait prisonnier et amené devant le mandarin.
Il reste ainsi en captivité pendant presque un an. Malgré les longs interrogatoires et les diverses tortures, il reste inébranlable dans sa foi, redonnant courageà ses compagnons et impressionnant ses geôliers par sa sérénité et safoi[réf. nécessaire].
Il est condamné à mort le 15 juillet 1840 par letribunal de la province de Hubei à Ou-Tchang-Fou (Wuchang, aujourdhuiquartier de la ville de Wuhan sur les rives du Yang-Tsé). Avant de mourir, il confie un message à un catéchiste venu le visiter, à l'attention des autres chrétiens de la mission : « Dis-leur de ne pas craindrecette persécution. Qu'ils aient confiance en Dieu. Moi je ne les reverrai plus, eux non plus ne me reverront pas, car certainement je seraicondamné à mort. Mais suis heureux de mourir pour le Christ. ».
Le P.Perboyre est alors lié sur un gibet en forme de croix, et exécuté lentement par strangulation le 11 septembre 1840.
Un des catéchistes ayantsoudoyé les gardes, le corps du martyr a pu être inhumé en terre chrétienne à côté de saint François-Régis Clet, martyrisé vingt ans auparavant. Les P. Joseph Gabet et Evariste Huc passent Plus tard, vingt ansaprès sa mort, sa dépouille est transférée à Paris, à la maison mèredes lazaristes à Paris.
Évariste Huc, qui sera en 1846 avec Joseph Gabet le premier missionnaire à parvenir à Lhassa, célèbre sa première messe en Chine revêtu de la chasuble du Père Perboyre, rapportée à Macao
Déclaré vénérable dès 1843 par le Pape Grégoire XVI,
Béatifié le 10novembre 1889 par le Pape Léon XIII,
Canonisé le 2 juin 1996 par le Pape Jean-Paul II.
Saint Jean-Gabriel Perboyre est le premier martyr deChine canonisé. Sa fête a été fixée au 11 septembre
Citations
Du PèreJean-Gabriel Perboyre :
« Siang-Yang-Fou, j'ai subi quatre interrogatoires, à l'un desquels je fus obligé de rester une demi-journée les genoux sur des chaînes de fer et suspendu à une poutre de bambou
A Ou-Tchang-Fou, j'ai reçu 110 coups de bambou parce que je n'ai pas voulu fouler aux pieds la croix ».
« Dans le crucifix, l'Évangile et l'Eucharistie nous trouvons tout ce que nous pouvons désirer. Il n'y a pas d'autre voie, d'autre vérité, d'autre vie ».
Bibliographie
Joseph Boucard, Vie et martyre du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, prêtre de la Congrégation de la mission de Saint-Lazare, mort pour la foi en Chine,Tours, Mame et fils, 1897.
Jean-Gabriel Perboyre : Prêtre de la mission, Lazariste : le premier saint de Chine - Sylvestre André - Éditionsdu Signe - 1996
Photos & documents
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