Message d'information du propriétaire de l'arbre

close

Le conscrit des cent villages 

J'emmène avec moi pourbagage

Cent villages sans lien sinon

L'ancienne antienne de leurs noms

L'odorante fleur du langage (Louis Aragon, La Diane française,1944 )


Georges Alphonse Henrisey
Georges Alphonse Henrisey
Sosa :4
(Georges Henrisey)


  • Né le 26 septembre 1883 - 15eme arrondissement - Paris, 75015, Ile-de-France, France
  • Décédé le 7 mars 1974 - Hôpital - Dourdan, 91410, Essonne, Ile-de-France, France,à l'âge de 90 ans
  • Inhumé le 13 mars 1974 - Cimetière de - Lalheue, 71240, Saône-et-Loire, Bourgogne, France
  • Commis des Postes et Télégraphes (Paris Central télégraphique). Croix de guerre 1914-1918
50 médias disponibles 50 médias disponibles

A participé à la Grande Guerre

L'actualité de la guerre au jour le jour
Domicile lors de la mobilisation : Paris (75)

 Parents

  • sosa Joseph Honoré Henrisey, né le 29 décembre 1845 - Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France, décédé le 11 août 1912 - La Corveraine - Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France à l'âge de 66 ans, inhumé - Cimetière de - Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France,
    Journalier (ouvrier agricole) ou bûcheron selon les saisons, il quitte Froideconche après ses années militaires et devient en 1877 facteur des Postes et Télégraphes à Paris,jusqu'à sa retraite en 1908

    Marié le 10 avril 1877, Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France, avec
  • sosa Marie-Thérèse Creusot, née le 8 avril 1851 - Rupt-sur-Moselle, 88360, Vosges, Lorraine, France, décédée le 19 novembre 1939 - Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France à l'âge de 88 ans, inhumée - Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France,
    Couturière à domicile

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Fratrie

 Relations

 Présences lors d'événements

(afficher)

 Événements


(pages liées)

 Notes

Notes individuelles

Une vie

Naissance: l'acte de naissance de Georges Alphonse Henrisey, dressé par Paul Barruel, adjoint au maire du 15 ème Arrondissement de Paris, précise qu'il est né au domicile de ses parents, 125 rue de Vaugirard. Le père, facteur des Postes est assisté de deux témoins lors de la déclaration: son frère, Constant Henrisey, employé Place Vaugirard (gardien de la Paix) âgé de 34 ans, et François Couturier, 38 ans, gardien de la Paix, rue de Vaugirard.

Mariage : L'acte de mariage de Georges Henrisey et Angèle Brethenet mentionne le domicile du futur époux, rue de la Gaité, et celui de la future épouse, rue Bourgeois, tous deux dans le 14 ème Arrondissement parisien. Il mentionne également qu'un contrat de mariage a été fait,le 31 août 1911 devant Maître Domanche, à Paris. Enfin il est remarquable de constater qu'outre le mari, commis des Postes, l'épouse,employée des Postes, le père du mari, facteur des Postes retraité, le père de l'épouse, "sous-chef de bureau des Postes", ( Maria Miech est notée sans profession alors qu'elle a travaillé depuis l'âge de 14 ans aux Postes et Télégraphes ), les quatre témoins des mariés sont des employés des Postes. En fait ce sont des collègues connus au Central Télégraphique où tous ont travaillé et avec lesquels les deux jeunes mariés vont maintenir des relations d'amitié durant longtemps.

Faits marquants:- Entré aux PTT en 1902, comme surnuméraire, il fait son service militaire de 1904 à 1907, dans les cuirassiers (13 ème Régiment basé à Tours) du fait de sa robustesse présumée et de sa taille (1 m 75). Il n'était encore jamais monté à cheval...

-De retour à la vie civile, il est titularisé en tant que Commis des Postes-et-Télégraphes à "Paris Central", le bureau central télégraphique parisien. Celui-ci, installé rue de Grenelle (Paris, 7 eme) emploie plus de 1 200 agents (hommes et femmes), travaillant en "Brigades". Ce Central, important dans les relations télégraphiques intérieures est aussi le nœud des communications télégraphiques internationales de la France vers l'étranger.

-En Mars 1909, Georges prenait part à la première grande grève de fonctionnaires de l'État, avec ses collègues du central télégraphique parisien, qui fut quelques jours durant, l'épicentre de la Grève des PTT. Celle-ci entraina dans son sillage non seulement les employés masculins du télégraphe, des services ambulants ferroviaires et des guichets, mais aussi, à la surprise générale, un fort pourcentage de dames employées ( au central télégraphique lui-même, et dans les divers centraux téléphoniques parisiens). Louise, la sœur de mon grand-père, dame téléphoniste au Central téléphonique "Saxe", gréviste en mars puis en mai, fut révoquée de l'Administration pour cette raison.

-Il participait également au deuxième mouvement de grève, en Mai 1909, avec l'ardeur de sa jeunesse. (Cf le livre "Postiers en grèves 1906-1909" écrit par l'auteur de ces lignes). Il resta syndiqué au syndicat des agents des PTT le reste de sa carrière, participant, en particulier , à une grève massive le 1er mai 1920. Affecté au service des "télégrammes officiels" cela lui valu les remontrances écrites" de la part de sa hiérarchie. Après la seconde guerre mondiale il adhérait encore, bien que retraité, au syndicat Force Ouvrière, avant de le quitter pour cause de désaccord sur un "reclassement" des employés.

-Mobilisé dans la Télégraphie militaire de 1914 à 1918, il dirigea en tant que Lieutenant télégraphiste des postes non loin des lignes de front . Il reçut la Croix de Guerre pour son attitude sous les bombardements, lors de la contre offensive allemande en 1918.

-Amateur des sports, il s'essaya à la boxe et à l'escrime, puis de longues années durant, il fut un fervent adepte de l'aviron et du canoë, qu'il pratiquait sur la Marne à Joinville (Val-de-Marne) en famille et avec des collègues de travail. Sa ferveur le poussa à proposer comme voyage de noces à sa jeune épouse en septembre 1911, une descente en canoë, de la Seine de Paris jusqu'à Rouen. Ce qu'ils firent tous deux en l'espace de 15 jours s'arrêtant aux petits ports qui s'offraient dans une ruralité difficilement imaginable: Vétheuil, les Andelys,etc... Aimant écrire, Georges Henrisey rédigeait après cet exploit une " journal de voyage" , manuscrit qu'il titra " Croisière du Ricochet de Saint-Germain en Laye à Saint-Pierre-du-Vauvray, 6-12 septembre 1911" . Écrit à la plume et illustré de cartes postales glanées en cours de route, c'est un document peu banal.

-Jusqu'à plus de 80 ans il pratiqua en "sportman" solitaire la culture physique, la marche à pieds, le cyclisme, randonnant dans les Vosges puis en Saône-et-Loire, continuait à plonger dans la rivière la Grosne à Lalheue, quand il y avait suffisamment d'eau l'été et essayait toujours des sorties en canoë canadien sur une rivière trop peu large pour pouvoir éviter les lignes des amateurs de poissons...Il s'adonnait aussi au tir au pistolet, s'affiliant un temps à une société de Tir. A Lalheue aussi, il s'essayait plusieurs années durant à la Chasse, mais son tableau de victimes demeura fort mince : une perdrix, mélancolique sans doute, fut le seul gibier qu'il rapportait en une dizaine d'années, semblait-il. Ma grand-mère Angèle qui cuisina la bête se souvenait surtout des plombs de chasse dont le volatile avait été truffé. Solitaire et gardant distance avec la société de chasse, ses levés aux aurores étaient surtout prétexte à de longues marches aux petits matins dans la campagne nimbée de brouillards, accompagné du seul bruit de ses bottes se frayant dans l'herbe un chemin de rosée. Un fameux grand-père en somme. Il devait convenir toutefois d'un échec: ayant acheté en 1912 un vélo-tandem, pour 200 francs or (un somme à l'époque), il ne réussit jamais à entrainer son épouse Angèle dans des grands raids cyclistes !

- Grand lecteur, il était passionné par les récits des voyages d'exploration en Afrique notamment. Possédant les livres écrits par les explorateurs Livingstone, Stanley, Foa, et bien d'autres, il avait acquis une collection complète reliée de 20 volumes du Journal des voyages, dans laquelle il se plongeait encore jusqu'à ses 90 ans. Lecteur de Jules Verne et de Louis Boussenard.

-Dans les années 1920-1940 il lisait quotidiennement le journal L'Œuvre (centre-gauche). Plus tard (années 1950-1960) c'était un lecteur hebdomadaire amusé et fidèle du Canard enchaîné. Il complétait cette lecture par celle, mensuelle, de Selection du Reader digest.

Notes concernant l'union

Le mariage religieux eut lieu le même jour. Il fut célébré par un cousin de la famille, prêtre, Eugène Brethenet à l'église Notre-Dame du Travail de Plaisance, située rue Vercingétorix , 14 ème arrondissement à Paris. Les domiciles du couple furent rue Colas puis 64 rue Vercingétorix à Paris 14 ème, face à l'église où ils se marièrent. Ils furent contraints de quitter le quatorzième arrondissement en 1973 pour cause de la "rénovation urbaine" de leur quartier qui fit disparaître tout l'habitat de cette zone. L'été ils résidaient à Lalheue (Saône-et-Loire). Les deux époux sont décédés à l'hôpital de Dourdan, Essonne. Le couple n'eut qu'un enfant

 Sources

  • Personne: Souvenirs familiaux et personnels. Voir aussi le livre "Postiers en grèves" où je présente les PTT des années 1900 en presentant quelques postiers pris dans dans ma...généalogie.

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre

sosa Jean Dominique Henrisey 1768-1836 sosa Jeanne Françoise Jacquot 1777-1851 sosa Joseph Claude Bernard 1788-1853 sosa Jeanne Claude Vien 1784-1849 sosa Nicolas Creusot 1766-1834 sosa Marie Thérèse Bérard 1778-1846 sosa Jean François Pheulpin 1774-1855 sosa Jeanne Marguerite Corbey 1781-1821
|
8
 |
9
 |
10
 |
11
 |
12
 |
13
 |
14
 |
15



 


 


 


| | | |
sosa Joseph Henrisey 1811-1885 sosa Marie Louise Bernard 1818-1881 sosa Nicolas Joseph Creusot 1821-1900 sosa Jeanne Baptiste Pheulpin 1814-1879
|
4
 |
5
 |
6
 |
7



 


| |
sosa Joseph Honoré Henrisey 1845-1912 sosa Marie-Thérèse Creusot 1851-1939
|
2
 |
3



|
sosa Georges Alphonse Henrisey 1883-1974