Le conscrit des cent villages
J'emmène avec moi pourbagage
Cent villages sans lien sinon
L'ancienne antienne de leurs noms
L'odorante fleur du langage (Louis Aragon, La Diane française,1944 )
Le conscrit des cent villages
J'emmène avec moi pourbagage
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L'ancienne antienne de leurs noms
L'odorante fleur du langage (Louis Aragon, La Diane française,1944 )
![]() | Sosa :4 (Georges Henrisey)
50 médias disponibles 50 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : Détachement télégraphique Domicile lors de la mobilisation : Paris (75) |
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26 septembre 1883 : | 26 septembre 1883 :Naissance - 15eme arrondissement - Paris, 75015, Ile-de-France, France (acte) Le 27 septembre 1883, à 4 heures Paul Auguste Barruel, adjoint au maire du 15e arrondissement, enregistre la naissance de Georges Alphonse Henrisey, né le 26 septembre courant, à 11 heures 3/4 du matin au domicile de ses pére et mère, 125 rue de Vaugirard, fils de Honoré Joseph Henrisey, facteur des Postes, et de Marie Thérèse Creusot. Le père, déclarant est accompagné de deux témoins : François Couturier, 38 ans, gardien de la Paix, 242 rue de Vaugirard, et Constant Henrisey, 34 ans ans, employé, 16 place Vaugirard. Témoin :François Couturier, 1845 |
entre 10 octobre 1892 et 12 août 1893 : | entre 10 octobre 1892 et 12 août 1893 :Scolarité - Froideconche, 70300, Haute-Saône, Franche-Comté, France Scolarité d'un an à Froideconche :"Je soussigné Villiame Paul, instituteur public à Froideconche, canton de Luxeuil, département de la Haute-Saône, déclare que le jeune Henrisey Georges Alphonse, né à Paris le 26 septembre 1883 a fréquenté l'école que je dirige du 10 octobre 1892 au 12 août 1893 et qu'il s'est fort bien conduit pendant son séjour à l'école et dans la commune" Témoin :Paul Joseph Alexandre Villiame, 1854-1922 |
24 juin 1895 : | 24 juin 1895 :Diplôme - 6eme arrondissement - Paris, 75006, Ile-de-France, France Certificat d'études primaires. commission du 6eme arrondissement, Département de la Seine. Scolarité effectuée à l'école de garçons, 85 rue de Vaugirard, 6eme arrondissement Sources: Diplôme de l'enseignement primaire du département de la Seinel'Académie de Paris |
31 juillet 1898 : | 31 juillet 1898 :Éducation - 15eme arrondissement - Paris, 75015, Ile-de-France, France Mention d'études complémentaires : Français, Histoire et Géographie industrielle et commerciale, Instruction civique, Arithmétique, Géométrie, Comptabilité, Sciences physiques et naturelles, Dessin, Travail manuel et Langue anglaise. Scolarité effectuée à l'école communale de garçons, 19 rue Blomet, Paris, 15e. Sources: Certicat d'études portant Mention d'Etudes Complémentaires |
1899 : | 1899 :Distinction - Paris, Ile-de-France, France Médaille d'argent de la ville de Paris pour le "dessin à vue" des cours complémentaires obtenue en 1899 : "la ville de Paris enseigne le dessin à ses enfants". Sources: Direction de l'Enseignement primaire du département de la Seine |
vers 1900 : | vers 1900 :Résidence - 14eme arrondissement - Paris, 75014, Ile-de-France, France Réside avec ses parents et sa sœur : 64 avenue du Maine, puis 4 rue de la Gaité jusqu'à son mariage en 1911 Sources: papiers familiaux |
entre 7 février 1901 et 8 février 1901 : | entre 7 février 1901 et 8 février 1901 :Profession - Paris, Ile-de-France, France Concours pour le surnumérariat dans l'administration des Postes et Télégraphes. Reçu avec le numéro 238 Sources: Notification du Sous-secrétariat des Postes et Télégraphes, datée du 27 avril 1901 |
1er juin 1901 : | 1er juin 1901 :Profession - 7eme arrondissement - Paris, 75007, Ile-de-France, France Nommé "Surnuméraire" des Postes-et-Télégraphes au Poste central télégraphique de Paris (rue de Grenelle) suite à la réussite au concours de recrutement. Rétribution de 600 Frs. Sources: Nomination datée du 22 mai 1901, signée Léon Mougeot, sous-secrétaire d'Etat des Postes et Télégraphes |
entre 15 novembre 1904 et 12 juillet 1907 : | entre 15 novembre 1904 et 12 juillet 1907 :Service militaire - 13e Régiment de cuirassiers - Chartres, 28000, Eure-et-Loir, France Appelé de la classe 1903, département de la Seine, N° 408 du 14eme arrondissement. Service accompli à Chartres, Tours et Saumur. École de cavalerie et cours de télégraphie militaire. Versé le le 1er octobre 1907 dans la réserve de l'armée active (10e régiment de cuirassiers à Saint-Germain-en-Laye) puis affecté spécial à la Télégraphie militaire. Périodes d'exercices dans la Section technique de Télégraphie Militaire (octobre 1902, octobre 1913) Sources: Livret militaire |
26 juillet 1907 : | 26 juillet 1907 :Profession - 7eme arrondissement - Paris, 75007, Ile-de-France, France Nomination à la fonction de Commis des Postes-et-Télégraphes à Paris Central, traitement annuel de 1 500 frs. Sources: Arrêté du 17 juillet 1907, du Ministère des Travaux Publics, des Postes & des Télégraphes, signé Julien Simyan, sous-secrétaire d'Etat |
2 septembre 1911 : | 2 septembre 1911 :Mariage (avec Marie Angèle Brethenet) - 14eme arrondissement - Paris, 75014, Ile-de-France, France Acte N° 1361 du XIVe arrondissement de Paris - Mariage de Georges Alphonse Henrisey, né le 26 septembre 1883 sur le 15e arrondissement, commis des postes, domicilié à Paris, 4 rue de la Gaité avec ses père et mère, fils de Honoré Joseph Henrisey, retraité, et de Marie Thérèse Creusot, sans profession, présents et consentant, et de Marie Angèle Brethenet, né sur notre arrondissement le 15 mars 1890, employée des postes, domiciliée 18 rue Bourgeois avec ses père et mère, fille de Jean Paul Brethenet, sous-chef de bureau des Postes, et de Maria Miech, sans profession, présents et consentants, célébré par Alfred Panelle, adjoint au maire, officier d'Académie, officier d'état civil. Un contrat de mariage a été fait le 31 août chez maître Domanche, notaire à Paris. Les témoins présents sont : René Gerbaux, 22 ans, employé des postes, domicilié 23 rue Caumartin; Paul Muinier, 24 ans, commis des postes, domicilié 166 rue de Grenelle; Jean Ravier, 47 ans, rédacteur des Postes à Mâcon; Jeanne Daubigny, femme Laval, 44 ans, employée des postes, domiciliée 130 rue de Vanves. Suivent toutes les signatures Témoin :René Henri Gerbaux, 1888-1977 |
octobre 1911 : | octobre 1911 :Résidence - 14eme arrondissement - Paris, 75014, Ile-de-France, France Réside avec son épouse 4 bis rue Colas, dans le 14e arrondissement de Paris. La rue dans le quartier Montparnasse-Plaisance n'existe plus. Sources: Sources familiales : contrat d'assurance |
entre 9 août 1914 et 27 février 1919 : | entre 9 août 1914 et 27 février 1919 :Mobilisation militaire - Télégraphie militaire de campagne Section technique de télégraphie, N° 4. Mobilisé au grade de chef de poste puis de sous-chef de section (sous lieutenant) dans la Télégraphie militaire. Il est chef de poste au détachement télégraphique du G.A.N. Campagne contre l'Allemagne : service intérieur du 9 août 1914 au 26 octobre 1914; unité combattante du 27 octobre 1914 au 27 février 1919. Sources: Fascicule de mobilisation, Extrait du Journal officiel du 7 décembre 1916 |
2 août 1916 : | 2 août 1916 :Promotion militaire - Télégraphie militaire de campagne Promu chef de section (lieutenant) à la Télégraphie militaire Sources: Fiche matricule N° 4342, 3e bureaude recrutement de la Seine |
23 août 1918 : | 23 août 1918 :Décoration - GAR, télégraphie militaire de 2e ligne Croix de guerre , citation à l'ordre de la division : "Chargé de la direction d'un poste central télégraphique et d'un secteur électrique de premier ordre soumis à de fréquents bombardements, contribue à maintenir (...) le fonctionnement de communications télégraphiques et téléphoniques de la plus haute importance. Par son sang-froid et son attitude pleine de calme aux heures dangereuses, donne à son personnel un bel exemple du devoir courageusement accompli. (Il était sous-chef de section à l'état major du G.A.R. et dirigeait un poste dans le secteur de Creil) [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56868394.image.r=Henrisey.f12.hl] Sources: Citation (Ordre général N° 28) signée par le général Fayolle, commandant le Groupe d'Armées de Réserve au chef de section Henrisey. Inscrit au Bulletin officiel des PTT N° 23-1918 page 716 : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56868394.image.r=HENRISEY.f12.hl] |
1er mars 1919 : | 1er mars 1919 :Démobilisation militaire - Versailles, 78000, Yvelines, Ile-de-France, France Lieutenant à la Télégraphie militaire, 8e Régiment du Génie Sources: Livret militaire, titre de démobilisation, fiche matricule du Ministère des Armées |
après 1929 : | après 1929 :Résidence - 14eme arrondissement - Paris, 75014, Ile-de-France, France Réside 64 rue Vercingétorix, dans le quartier Plaisance, un appartement de trois pièces au 5e et dernier étage d'un immeuble où la famille est locataire. La date d'emménagement est postérieure à 1929, d'après les contrats d'assurance, et antérieure à 1939. Situé presque en face de l'église Notre-Dame du Travail, l'immeuble, comme l'ensemble de la rue s'est trouvé être dans la zone de rénovation urbaine Maine-Montparnasse.. ..Il ne reste que l'église !!! Le couple fut, comme bien d'autres, expulsé de ce quartier populaire de Paris en 1972. Mon grand-père avait alors près de 89 ans, ma grand-mère, 82 ans. Ils ne furent pas relogés et se retirèrent difficilement à Lalheue, en Saône-et-Loire. Mais ils ne purent s'y maintenir, en raison de l'isolement, de l'hiver et de leur santé. Après avoir été hébergés à Verrières-le-Buisson chez mes parents, ils connurent les affres de l'hospitalisation. Leur santé déclina alors complètement, moralement et physiquement. C'est la raison pour laquelle ils meurent en 1974 pour l'un, en 1976 pour l'autre à l'hôpital de Dourdan (Essonne) où ils étaient en long séjour. Sources: souvenirs familiaux (contrat d'assurance) et personnels et https://www.geneanet.org/archives/registres/view/300747/35 |
30 septembre 1941 : | 30 septembre 1941 :Retraite - Paris, Ile-de-France, France Retraité au grade de contrôleur des PTT, (reclassé Inspecteur, en 1948) il a accomplit, sauf un bref moment, toute sa carrière professionnelle au Bureau Central télégraphique, rue de Grenelle à Paris. 32 ans , 7 mois, 12 jours de services civils ; 2 ans, 7 mois, 27 jours de services militaires simples; 6 mois de campagnes simples; 4 ans, 6 mois, 19 jours de services militaires de campagnes (doubles) Sources: papiers professionnels |
janvier 1973 : | janvier 1973 :Résidence - Verrières-le-Buisson, 91370, Essonne, Ile-de-France, France Expulsé de leur logement inclus dans le périmètre de la rénovation urbaine du 14e arrondissement de Paris, connue sous le nom de "radiale Vercingétorix", le couple Henrisey, installé quelques mois à Lalheue (Saône-et-Loire) est hébergé chez leur fils à Verrières-le-Buisson, à partir de janvier 1973. Quelques mois plus tard leur état de santé nécessite leur hospitalisation à l'hôpital de Dourdan (Essonne) Sources: souvenirs personnels C.H. |
7 mars 1974 : | 7 mars 1974 :Décès - Hôpital - Dourdan, 91410, Essonne, Ile-de-France, France mention marginale sur l'acte de naissance : décédé à Dourdan (Essonne) le 7 mars 1974 (inscription faite le 12 mars 1974). Transcription à l'état civil de Verrières-le-Buisson (Essonne). Curieusement son décès n'est pas enregistré dans le fichier INSEE des décès en France après 1970. Sources: décès à l'hôpital de Dourdan, Essonne. Extrait de l'acte de décès |
13 mars 1974 : | 13 mars 1974 :Inhumation - Cimetière de - Lalheue, 71240, Saône-et-Loire, Bourgogne, France Voir aussi site Geneagrosne, index des sépultures en vallée de la Grosne Sources: Faire-part de décès et d'enterrement |
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Une vie
Naissance: l'acte de naissance de Georges Alphonse Henrisey, dressé par Paul Barruel, adjoint au maire du 15 ème Arrondissement de Paris, précise qu'il est né au domicile de ses parents, 125 rue de Vaugirard. Le père, facteur des Postes est assisté de deux témoins lors de la déclaration: son frère, Constant Henrisey, employé Place Vaugirard (gardien de la Paix) âgé de 34 ans, et François Couturier, 38 ans, gardien de la Paix, rue de Vaugirard.
Mariage : L'acte de mariage de Georges Henrisey et Angèle Brethenet mentionne le domicile du futur époux, rue de la Gaité, et celui de la future épouse, rue Bourgeois, tous deux dans le 14 ème Arrondissement parisien. Il mentionne également qu'un contrat de mariage a été fait,le 31 août 1911 devant Maître Domanche, à Paris. Enfin il est remarquable de constater qu'outre le mari, commis des Postes, l'épouse,employée des Postes, le père du mari, facteur des Postes retraité, le père de l'épouse, "sous-chef de bureau des Postes", ( Maria Miech est notée sans profession alors qu'elle a travaillé depuis l'âge de 14 ans aux Postes et Télégraphes ), les quatre témoins des mariés sont des employés des Postes. En fait ce sont des collègues connus au Central Télégraphique où tous ont travaillé et avec lesquels les deux jeunes mariés vont maintenir des relations d'amitié durant longtemps.
Faits marquants:- Entré aux PTT en 1902, comme surnuméraire, il fait son service militaire de 1904 à 1907, dans les cuirassiers (13 ème Régiment basé à Tours) du fait de sa robustesse présumée et de sa taille (1 m 75). Il n'était encore jamais monté à cheval...
-De retour à la vie civile, il est titularisé en tant que Commis des Postes-et-Télégraphes à "Paris Central", le bureau central télégraphique parisien. Celui-ci, installé rue de Grenelle (Paris, 7 eme) emploie plus de 1 200 agents (hommes et femmes), travaillant en "Brigades". Ce Central, important dans les relations télégraphiques intérieures est aussi le nœud des communications télégraphiques internationales de la France vers l'étranger.
-En Mars 1909, Georges prenait part à la première grande grève de fonctionnaires de l'État, avec ses collègues du central télégraphique parisien, qui fut quelques jours durant, l'épicentre de la Grève des PTT. Celle-ci entraina dans son sillage non seulement les employés masculins du télégraphe, des services ambulants ferroviaires et des guichets, mais aussi, à la surprise générale, un fort pourcentage de dames employées ( au central télégraphique lui-même, et dans les divers centraux téléphoniques parisiens). Louise, la sœur de mon grand-père, dame téléphoniste au Central téléphonique "Saxe", gréviste en mars puis en mai, fut révoquée de l'Administration pour cette raison.
-Il participait également au deuxième mouvement de grève, en Mai 1909, avec l'ardeur de sa jeunesse. (Cf le livre "Postiers en grèves 1906-1909" écrit par l'auteur de ces lignes). Il resta syndiqué au syndicat des agents des PTT le reste de sa carrière, participant, en particulier , à une grève massive le 1er mai 1920. Affecté au service des "télégrammes officiels" cela lui valu les remontrances écrites" de la part de sa hiérarchie. Après la seconde guerre mondiale il adhérait encore, bien que retraité, au syndicat Force Ouvrière, avant de le quitter pour cause de désaccord sur un "reclassement" des employés.
-Mobilisé dans la Télégraphie militaire de 1914 à 1918, il dirigea en tant que Lieutenant télégraphiste des postes non loin des lignes de front . Il reçut la Croix de Guerre pour son attitude sous les bombardements, lors de la contre offensive allemande en 1918.
-Amateur des sports, il s'essaya à la boxe et à l'escrime, puis de longues années durant, il fut un fervent adepte de l'aviron et du canoë, qu'il pratiquait sur la Marne à Joinville (Val-de-Marne) en famille et avec des collègues de travail. Sa ferveur le poussa à proposer comme voyage de noces à sa jeune épouse en septembre 1911, une descente en canoë, de la Seine de Paris jusqu'à Rouen. Ce qu'ils firent tous deux en l'espace de 15 jours s'arrêtant aux petits ports qui s'offraient dans une ruralité difficilement imaginable: Vétheuil, les Andelys,etc... Aimant écrire, Georges Henrisey rédigeait après cet exploit une " journal de voyage" , manuscrit qu'il titra " Croisière du Ricochet de Saint-Germain en Laye à Saint-Pierre-du-Vauvray, 6-12 septembre 1911" . Écrit à la plume et illustré de cartes postales glanées en cours de route, c'est un document peu banal.
-Jusqu'à plus de 80 ans il pratiqua en "sportman" solitaire la culture physique, la marche à pieds, le cyclisme, randonnant dans les Vosges puis en Saône-et-Loire, continuait à plonger dans la rivière la Grosne à Lalheue, quand il y avait suffisamment d'eau l'été et essayait toujours des sorties en canoë canadien sur une rivière trop peu large pour pouvoir éviter les lignes des amateurs de poissons...Il s'adonnait aussi au tir au pistolet, s'affiliant un temps à une société de Tir. A Lalheue aussi, il s'essayait plusieurs années durant à la Chasse, mais son tableau de victimes demeura fort mince : une perdrix, mélancolique sans doute, fut le seul gibier qu'il rapportait en une dizaine d'années, semblait-il. Ma grand-mère Angèle qui cuisina la bête se souvenait surtout des plombs de chasse dont le volatile avait été truffé. Solitaire et gardant distance avec la société de chasse, ses levés aux aurores étaient surtout prétexte à de longues marches aux petits matins dans la campagne nimbée de brouillards, accompagné du seul bruit de ses bottes se frayant dans l'herbe un chemin de rosée. Un fameux grand-père en somme. Il devait convenir toutefois d'un échec: ayant acheté en 1912 un vélo-tandem, pour 200 francs or (un somme à l'époque), il ne réussit jamais à entrainer son épouse Angèle dans des grands raids cyclistes !
- Grand lecteur, il était passionné par les récits des voyages d'exploration en Afrique notamment. Possédant les livres écrits par les explorateurs Livingstone, Stanley, Foa, et bien d'autres, il avait acquis une collection complète reliée de 20 volumes du Journal des voyages, dans laquelle il se plongeait encore jusqu'à ses 90 ans. Lecteur de Jules Verne et de Louis Boussenard.
-Dans les années 1920-1940 il lisait quotidiennement le journal L'Œuvre (centre-gauche). Plus tard (années 1950-1960) c'était un lecteur hebdomadaire amusé et fidèle du Canard enchaîné. Il complétait cette lecture par celle, mensuelle, de Selection du Reader digest.
Le mariage religieux eut lieu le même jour. Il fut célébré par un cousin de la famille, prêtre, Eugène Brethenet à l'église Notre-Dame du Travail de Plaisance, située rue Vercingétorix , 14 ème arrondissement à Paris. Les domiciles du couple furent rue Colas puis 64 rue Vercingétorix à Paris 14 ème, face à l'église où ils se marièrent. Ils furent contraints de quitter le quatorzième arrondissement en 1973 pour cause de la "rénovation urbaine" de leur quartier qui fit disparaître tout l'habitat de cette zone. L'été ils résidaient à Lalheue (Saône-et-Loire). Les deux époux sont décédés à l'hôpital de Dourdan, Essonne. Le couple n'eut qu'un enfant
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Bienvenue sur cet arbreen devenir. Il est le fruit de recherches, toujours en cours,et la continuation en longue durée d'un projet amorcéavec mon frère Michel Henrisey. Ensemble nous allionsdécrypter les inscriptions moussues du cimetière deLalheue (Saône-et-Loire) puis de Froideconche (HauteSaône). Ensemble nous enregistrions les paroles desgrands-parents, comme un livre àpréserver.
''L'homme est de lamémoire en marche...'', cette citation que j'attribueau chanteur poète indiend' Argentine Atahualpa Yupanqui (1908-1992) àmoins qu'elle ne soit celle d'un griot africain, j'en aimebien l'esprit.
Principalement explorées en Bourgognedu Sud et au nord de la Franche-Comté, lesracines de cet arbre sont en bien d'autres lieux :Pyrénées centrales entre Bigorre et Comminges, Massifdes Maures en Provence, Terre de Corrèze en Limousin,etc...Quant à ses feuilles...la moisson s'en fait enterroirs d'origine, en Ile-de-France, en Lyonnais, en Artois, enAmérique du Nord, et sûrement en bien d'autresailleurs.
J'y inclus des notesgénéalogiques sur des témoins, marraines,parrains et des personnes dont mes recherches historiquesm'amènent à croiser leparcours.