Message d'information du propriétaire de l'arbre

close

ATTENTION: un problème avec monlogiciel Geneatique fait qu'il y a des doublons (voir +) et que lescommentaires dans certaines fiches ne correspondent pas aupersonnage. Jesuis en train de réparer ces erreurs mais c'est trèslong ... Merci de me faire remonter les anomalies que voussouhaitez trouver: cela me ferait progresser dans laréparation de ma base. Cordialement,merci de prendre contact avec moi lors de repérage deceux-ci. [email protected] 


(X Empereur des Francais)(X BONAPARTE)
Membre de l'Institut de France , Fondateur de la Banque de France , Prince souverain de l'Île d'Elbe

  • Né le 15 août 1769 (mardi) - Ajaccio, 2A004, , Corse-du-Sud, France,
  • Baptisé le 21 juillet 1771 (dimanche) - Ajaccio, 2A004, , Corse-du-Sud, France,
  • Décédé le 5 mai 1821 (samedi) - Sainte-Hélène, Gbr, , Île de Longwood, Royaume-Uni,,à l'âge de 51 ans
  • Inhumé le 15 décembre 1840 (mardi) - Paris-VIIème, 75107, , Île-de-France, France, Saint-Louis-des-Invalides
  • Officier d'Artillerie, Général en chef des armées d'Italie et d'Égypte, Vice-Président du Conseil d'État

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Fratrie

 Présences lors d'événements

(afficher)

 Événements


 Notes

Notes individuelles

  1. Générale#Général de division (1795), premier consul (1799), consul à vie (1802), médiateur de la Confédération suisse (1803), empereur héréditaire des Français (1804), roi d'Italie (1805), protecteur de la Confédérationdu Rhin (1806), prince souverain de l'Ile d'Elbe (1814), abdique en faveur de son fils en (1814), seconde abdication en (1815), exil et mort à Sainte-Hélène.

    En épousant Joséphine Tascher de la Pagerie, veuve du vicomte de Beauharnais mort sur l'échafaud, Napoléon Bonapartecontractait une assez belle alliance, encore que la dame de son choixfût plus âgée que lui, encombrée de deux grands enfants, ce qui ne larajeunissait pas, et aussi dépourvue de fortune que de réputation.
    Elle avait été un certain temps la maîtresse de Barras, ce qui ne constituait assurément pas un brevet de vertu, mais son charme créole faisait oublier tous ces inconvénients.


    Détail curieux : son mariage avec Joséphine apparentait Napoléon à une maison régnante, celle d'Osman, en Turquie. Une petite cousine de sa femme, Aimée Dubucq de Rivery,enlevée par des pirates barbaresques pendant une traversée et vendue comme esclave à Constantinople était devenue la sultane Validé, mère dufutur sultan Mahmoud II.

    [ Ghislain de Diesbach - Les secretsdu Gotha ]

    Les grandes heures de Matignon
    Généalogie Magazine n´ 272 - juillet-août 2007

    Situé 57 rue de Varennes, dans le VIIe arrondissement de Paris, lhôtel de Matignon est lune des plus belles demeures du faubourg Saint-Germain. Grandes familles et Maisons souverainessy sont succédé avant quil ne devienne en 1935, la résidence officielle du chef du Gouvernement.

    Un quartier à la mode
    L'histoire de l'hôtel de Matignon débute en 1719, lorsque Christian Louis de Montmorency-Luxembourg (1675-1746) prince de Tingry ultérieurement connu sousle nom de maréchal de Montmorency, après avoir été élevé à cette dignité en 1734 acquiert pour errain d'environ trois hectares, le long de la rue de Varenne, dans le faubourg Saint-Germain, nouveau quartier aristocratique à la mode. En 1722, il fait appel à Jean Courtonne (1671-1739) afin que celui-ci y érige un hôtel entre cour et jardin. Les travaux démarrent rapidement. Ceux-ci s'avérant plus coûteux que prévu, le23 juillet 1723, le prince vend l'hôtel en voie d'achèvement à Jacques III de Goyon de Matignon ( 1644- 1725), comte de Thorigny.
    Dans unpremier temps. Courtonne conserve ses fonctions. Début 1724, il est remplacé par Antoine Mazin (1679-1740). Le gros œuvre et la décoration extérieure sont achevés et la décoration intérieure est bien avancée. Aussi, Mazin se contente-t-il de réaliser le couronnement du portail. «Le corps de logis est double en profondeur, les façades côté cour etcôté jardin ne sont pas sur le même axe , du fait de la présence d'une cour des communs à côté de la cour d'honneur, éléments traditionnelsdans l'architecture française. Par contre les pièces sont agencées librement. La façade côté cour a été abondamment décorée, ce qui étaithabituellement réservé à la façade sur jardin. Encore aujourd'hui ± les jardins de l'hôtel Matignon sont parmi les plus grands de Paris » .

    Les Goyon de Matignon lui donnent leur nom
    Au décès du comte de Thorigny, en lfils, Jacques François Léonor de Goyon de Matignon (1689-1751), comte de Thorigny. En 1715, celui-ci a épousé Louise HyppoliteGrimaldi (1697-1731), fille aînée et héritière d'Antoine ler (1661-1731), prince souverain de Monaco. Il a alors renoncé à son nom et sesarmes, condition Sine qua non pour que sa descendance puisse régner àMonaco.
    Cette union est très malheureuse : dès qu'il le peut, JacquesFrançois Léonor abandonne son épouse à Monaco pour rejoindre Versailles où il multiplie les liaisons. De son côté, Louise Hyppolite, très amoureuse, se morfond. Le 20 janvier 1731, Antoine ler s'éteint. Jacques François Léonor regagne Monaco, où il monte sur le trône comme prince consort. Le 29 décembre 1731, Louise Hyppolite étant à son tour décédée, il devient prince régnant sous le nom de Jacques ler. Le soleil de la Méditerranée et les beautés locales ne suffisent cependant pas àtromper son ennui : le 7 novembre 1733 n'y tenant plus, Jacques ler abdique en faveur de son fils aîné, Honoré III (1720-1795), alors âgé de 13 ans, et reprend ± sans retour » la route de Paris. Jusqu'à son décès, il partagera son temps entre Versailles et son hôtel parisien. En1739, il s'y fait construire dans le parc, par Jean Fauvel de Villiers, un pavillon : ± le Petit Trianon ». Servant de salon de musique, cette construction ± n'occupe qu'un seul étage ; un avant-corps hexagonal met en valeur cette recherche d'équilibre propre à l'architecturedite classique. » Jacques ler s'éteint dans son hôtel de la rue de Varenne le 23 avril 1751.
    Honoré III hérite de l'hôtel de Matignon. En 1757, il épouse la richissime Marie Catherine de Brignole (1737-1813),qui, après lui avoir donné deux fils le quitte en 1770 pour se mettreen ménage avec le prince de Condé (1736-1818), qu'elle finira par épouser en 1808. Tout comme son père. Honoré III préfère vivre à Paris plutôt qu'à Monaco(où il a confié le pouvoir au chevalier de Grimaldi. son ancien tuteur). Après une brillante carrière militaire, il s'est retiré rue de Varenne.
    Acquis aux idées nouvelles , il n'est pas inquiété durant les premières années de la Révolution, mais, au début de l'année 1793, les troupes révolutionnaires pénètrent à Monaco. Les biens du prince sont confisqués et, le 15 février, la principauté, rebaptiséeFort Hercule, est réunie au département des Alpes-Maritimes. Le 20 septembre, Honoré III est arrêté et jeté en prison. Ses biens parisienssont mis sous séquestre. Au début de l'année 1794, sa belle-fille Françoise Thérèse [de Choiseul-Stainville (1767-1794), épouse (1782) de Joseph Grimaldi (1767-1816), second fils d'Honoré III] est, elle aussi,arrêtée. Guillotinée le 27 juillet 1794, elle a pris place dans la dernière des ± charrettes de la Terreur ». À quelques heures près, la chute de Robespierre lui aurait sauvé la vie. Remis en liberté, Honoré III regagne son hôtel de la rue de Varennes (toujours sous séquestre).Il s'y éteint le 12 mai 1795.

    Devenu propriété de lÉtat
    Après le décès d'Honoré III, son hôtel est restitué à ses fils, Honoré IV (1758-1819) et Joseph (1767-1816). Après bien des péripéties, Honoré recouvrera son trône en 1814, mais pour l'heure, ni lui ni son frère n'a lesmoyens d'entretenir l'hôtel de la rue de Varenne. Aussi, en 1802, décid ent-ils de le mettre en vente. En , lacheté par Anne Éléonore Franchi. Intrigante de haut vol, cette ancienne danseuse, ex-maîtresse du duc Charles Eugène de Wurtemberg, qui lui a fait trois enfants puis del'empereur Joseph II, a été exilée aux Indes par l'impératrice Marie-Thérèse. Elle en est revenue avec un véritable crésus, Quentin Crawford, banquier d'origine écossaise. Somptueusement remeublé, l'hôtel devient l'un des points de ralliement des opposants à l'Empire. Le 8 mai 1808, sa propriétaire le revend à Charles Maurice de Talleyrand-Périgord(1754-1838), prince de Bénévent, qui possède également l'hôtel mitoyen (actuel n´ 55). Sur ordre de l'Empereur, ± le diable boiteux » y donne. quatre fois par semaine, des réceptions mémorables. En 1811, sa fortune ayant été engloutie dans la faillite d'une banque de Bruxelles,Talleyrand revend l'hôtel de Matignon à l'État et s'installe rue Saint-Florentin. L'Empereur décide d'en faire une résidence à la disposition des hôtes de marque de pass age à Paris.
    Au retour des Bourbon (1814), l'hôtel demeure la propriété de l'État. À la fin de l'année 1815.Louis XVIII l'échange avec la duchesse de Bourbon -, contre le palaisde l'Élysée, où il souhaite installer son neveu le duc de Berry, quis'apprête à épouser Marie Caroline de Naples. Née Bathilde d'Orléans (1750-1822), la duchesse est non seulement la sœur de Philippe Égalité(1747-1793), la mère du duc d'Enghien (1772-1804) assassiné sur ordrede Napoléon ler en 1804 et la tante du duc d'Orléans (1773-1850), futur Louis-Philippe ler, mais aussi la ± bru »de ce prince de Condé pourlequel Marie Catherine de Brignole (1737-1813) avait quitté l'hôtel de Matignon et son légitime époux, Honoré III de Monaco, en 1770 ! Nuldoute que Bathilde.qui a toujours détesté les Condé, qui lui rendent bien, a dû s'amuser de cette situation. Dans la partie de l'hôtel qu'elle n'occupe pas elle-même, elle installe une communauté de religieuses chargée de prier pour l'âme des victimes de la Révolution.
    Bathildes'éteint le 10 janvier 1822. Sa dépouille est ramenée rue de Varenne.Sa nièce Adélaïde d'Orléans (1777-1847) hérite de l'hôtel. Après avoir transféré la communauté de religieuses rue de Picpus, la princesseloue l'hôtel, de 1838 à 1848, au colonel Herman Thorn (1783-1859). Menant grand train, ce richissime américain dépense un million pour redécorer les lieux. Les réceptions qu'il donne rue de Varenne sont parmi les plus courues de Paris. Sa colossale fortune lui permet de marier ses filles aux plus grands noms de France ; son fils épouse la sœur deMme de Metternich.
    Demeurée célibataire, Madame Adélaïde s'étei nt le 31 décembre alors par héritage à son neveu Antoine d'Orléans (1824-1890), duc de Montpensier, dernier fils du roi des Français. Pour peude temps ! Quelques semaines plus tard, la Révolution de février 1848balaye le trône de Louis-Philippe. Les Orléans partent en exil et l'hôtel de la rue de Varenne ayant été mis sous séquestre , Thorn regagneNew York. Chef du Pouvoir exécutif, le général Cavaignac (1802-1857) fait de l'hôtel de Matignon sa résidence officielle. En 1848, il doit céder la place à Louis Napoléon Bonaparte (1808-1873), que les Françaisviennent d'élire président. Celui-ci décide cependant de s' installerau palais de l'Élysée. Après le coup d'État du 2 décembre lBaroche (1802-1870), promu président du Conseil d'État.
    Le 23 janvier 1852, undécret bannit les princes d'Orléans du territoire français et confisque au profit de l'État tous leurs biens personnels non vendus dans undélai d'un an. ± Le premier vol de l'aigle » !
    Bien qu'il ait renoncéà sa nationalité française pour devenir sujet espagnol et qu'il ne soit plus prince français depuis son mariage, en 1846, avec l'infanteMarie-Louise d'Espagne, le duc de Montpensier est touché par cette mesure.
    Aussi, s'empresse-t-il de vendre l'hôtel de Matignon. L'acquéreur est un riche banquier génois. Raffaele de Ferrari (1803-1876), duc de Galliera. En 1828, celui-ci a épousé Marie de Brignole Sale (1811-1888). Ayant passé son enfance dans l'intimité des enfants du futur Louis-Philippe, Marie connaît le duc de Montpensier ± depuis toujours ». Rue de Varennes elle est un peu chez elle : son propre grand-père étaitle cousin germain de lépouse dHonoré III de Monaco !
    Marie et son époux sont à la tête de l'une des plus grandes fortunes de leur temps. La moitié de Gènes leur appartiendrait. Fondateur du Crédit immobilierde France, Raffaele est le principal constructeur des chemins de fer de Haute Italie, d'Autriche, du Portugal, d'Amérique Latine et, en France, du Paris-Lyon-Marseille. Il a également financé le percement du tunnel du Fréjus, du canal de Suez et une partie des travaux parisiens du baron Haussmann. Victor-Emmanuel l'a fait prince di Lucidio GrégoireXVI duc de Galliera.
    À sa mort, en 1876, Raffaele ne laisse qu'un fils : Philippe (1850- 1917). Celui-ci ayant alors appris qu'il n'est pas le fils légitime du défunt, refuse d'hériter de son immense fortuneet de porter ses titres. Il se retire en Autriche jusqu'à sa mort. Confirmée dans le titre de duchesse de Galliera en 1876. Marie consacre le reste de sa vie à la philanthropie. Ainsi quà ses chers princes dOrléans. La loi de bannissement de 1852 ayant été abrogée le 21 décembre1872, ces derniers ont regagné la France et recouvré une partie de leurs biens confisqués. En 1877, Marie met à la disposition de Philippe dOrléans (1838-1884), comte de Paris, et des siens, le rez-de-chausséeet les jardins de lhôtel de Matignon.

    Ambassade d'Autriche devenuerésidence du chef du Gouvernement
    Chef de la Maison de France depuisla mort du comte de Chambord (1883), celui que ses partisans désignentsous le nom de Philippe VII trouve là une demeure digne de son rang.Trop peut-être ? Le 14 mai , ltions qu'ait jamais connu la IIIe République. À l'occasion des fiançailles de sa fille aînée. Amélie de France (1865-1951), avec l'héritier présomptif du trône portugais, plus de3 000 invités se pressent rue de Varenne. Il y a là les plus grands noms de la noblesse française mais aussi le corps diplomatique et une bonne partie de la Chambre. La presse s'en fait largement l'écho. L'opposition se déchaîne. Le 22 juin, une loi est votée : Le territoire de la République est et demeure interdit aux chefs des familles avant régné sur la France et à leurs héritiers directs dans l'ordre de primogéniture Elle ne sera abrogée qu'en 1950. Ulcérée, la duchesse de Gallieraquitte Paris et fait cadeau de lhôtel de Matignon à l'empereur François-Joseph, qui, en 1888, y installe l'ambassade d'Autriche.
    Durant lapremière guerre mondiale, l'hôtel est mis sous séquestre, comme bienennemi. En 1920 , il accueille les tribunaux d'arbitrage créés par letraité de Versailles. Finalement, après maintes tractations, le 21 novembre 1922 la France rachète lhôtel à l'Autriche. Plusieurs projets sont alors envisagés : transformer l'hôtel en musée, le lotir pour y bâtir des maisons d'habitations. Alerté, Gaston Doumergue le fait classeret décide d'en faire la résidence officielle du chef du Gouvernement.L'architecte Paul Bigot (1870-1942) procède aux aménagements nécessaires.
    Président du Conseil aujourd'hui totalement oublié. Pierre Étienne Flandin (1889-1958) prend possession des lieux en janvier ) et lesgrévistes du printemps 1936 signent. le 8 juin, les célèbres ± accordsde Matignon » instituant la semaine de 40 heures et les congés payés.Le 25 août 1944, Yves Morandat (1913-1972) et sa future épouse prennent possession de l'hôtel, ± au nom du Gouvernement provisoire ». Le jour même, le général de Gaulle y réunit le ± Conseil provisoire de la République ». Dès lors.et jusqu'à nos jours, l'hôtel de Matignon.qui aentre-temps perdu sa particule va voir se succéder les chefs de Gouvernement : ave c une innovation toutefois en 1958 avec le changement deRépublique, le locataire des lieux changera lui aussi de nom : de président du Conseil il deviendra Premier ministre.

    Pour en savoir plus:
    - Jacques Hillairet, Dictionnaire historiques des rues de Paris, Édition de Minuit.
    - Le VIIe arrondissement, itinairaires dhistoire etdarchitecture, Action artistique de la ville de Paris.
    - http://www.toutelhistoire.com/dossier/fr_dossier.htm
    ______________________________________________________________________________

    http://www.photo.rmn.fr/Package/2C6NU0AWG2RA3

    Titulature
    15 août 1769 - 16 octobre 1795 : Monsieur Napoléon Bonaparte
    16 octobre 1795 - 10 novembre 1799 : Monsieur le Général Napoléon Bonaparte
    10 novembre 1799 18 mai1804 : Monsieur le Général Napoléon Bonaparte, Premier Consul de la République française
    18 mai 1804 6 avril 1814 : Sa Majesté Impériale l'Empereur des Français
    17 mars 1805 11 avril 1814 : Sa Majesté le Roi d'Italie
    12 juillet 1806 19 octobre 1813 : Sa Majesté Impériale l'Empereur des Français, Protecteur de la confédération du Rhin
    14 avril 1814 26 février 1815 : Son Altesse Sérénissime le Prince Souverainde l'Ile d'Elbe (exil)
    20 mars 1815 22 juin 1815 : Sa Majesté l'Empereur des Français (Cent-Jours)

-- GEDCOM (INDI) --1 SIGN O1 _ORG GED chenri_01-11-2020(1).ged 25/11/20201 _DCT 01/01/20001 CHAN2 DATE 06 JUN 20231 _CHV N1 RELI Catholique

-- GEDCOM (FAM) --1 MARR2 PLAC Saint-Cloud, 92064, , Île-de-France, France, 3 MAP4 LATI N48.84174 LONG E2.21667
-- GEDCOM (FAM) --1 MARR2 PLAC , , , , France, Relation3 MAP4 LATI N44.3461444 LONG E4.691867
-- GEDCOM (FAM) --1 MARR2 PLAC , , , , France, Relation3 MAP4 LATI N44.3461444 LONG E4.691867

Notes concernant l'union

Union avec Marie Joseph Rose Dite "Joséphine" TASCHER de la PAGERIE:

  1. Générale#)( 16 décembre 1809.

Union avec Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia d'AUTRICHE:

  1. Générale#ndie de l'ambassade d'Autriche à Paris le 1er juillet 1810


    "Le mariage civil du couple impérial se fit en grande pompe, à Saint-Cloud,le 1 er avril, et je me rappelle que quelques-uns de nos vieux opposants, à l'idée de ce mariage, m'exprimèrent tout bas ma crainte que cejour des malignes tromperies du 1er avril ne fût d'un mauvais augure pour l'avenir.

    L'Empereur était en costume impérial, et l'Impératrice portait sur sa tête la couronne montée en diamants. Après la cérémonie du mariage civil, il y eut un grand repas, et le soir grande illumination.
    Le 2 avril, et par un soleil admirable qui succédait à une nuit de tempête, le grand salon du Louvre avait été érigé, béni et décoré en chapelle pour la célébration du mariage religieux. Les augustes mariés y arrivèrent par la grande galerie du Louvre, garnie à droite età gauche, dans toute sa longueur, d'estrades contenant plusieurs rangées de dames en grande parure. Il serait difficile à l'imagination d'en rêver le brillant coup d'oeil : c'est ce que j'ai vu de plus surprenant. Des escaliers avaient été préparés sur les quais et sur le Carrousel, pour assurer des débouchés faciles aux nombreux invités de cettefête.

    Le soir, une nuit calme et très noire sembla rendre encore plus éclatante la lumière des millions de pots à feu, verres de couleur,lampions et feux de Bengale, qui dessinaient la forme les ornements de tous les édifices, et les arcades des ponts. Un temple de l'hymen brillait dans les airs, à une grande hauteur, au-dessus des tours de Notre-Dame, et la vaste étendue de Paris, ainsi éclairée, était comme unemer de feu dont la Seine répétait les clartés. La place de la Concorde surtout était le point le plus extraordinaire par la richesse des monuments illuminés qui l'entouraient. Les Champs-Élysées étaient couverts d'orchestres, de danses et de spectacles divers. Au retour du jour,il ne restait de cette nuit que des souvenirs.

    [...] Enfin, arriva[Dimanche 1er juillet 1810] la fête préparée par le prince de Schwartzenberg [ambassadeur d'Autriche en France], pour célébrer l'auguste mariage, auquel il avait puissamment contribué. Son hôtel, situé dans larue du Mont blanc (aujourd'hui rue de la Chaussée-d'Antin), était aumilieu d'un fort beau jardin ; dans lequel on avait imité plusieursdes sites où la jeune Impératrice avait passé son enfance. Tous les artistes-danseurs de l'Opéra, dans les costumes autrichiens de ces localités, représentaient des scènes de ses premières années. Cette attention délicate rendit la première partie de la fête délicieuse pour l'Impératrice, qui en fut touchée.

    Pour recevoir les douze à quinze cents invités, le prince avait fait construire une grande salle en planches, richement décorée de glaces, de fleurs, de peintures, de draperies,et d'un luminaire immense. Depuis plus d'une heure, le bal était en grande activité, et l'on dansait une écossaise, quoique la chaleur fûtétouffante. L'lmpératrice, la reine de Naples, la reine de Westphalie,la princesse Borghèse, la princesse de Schwartzenberg, belle-soeur del'ambassadeur, ses filles et cent autres dames, étaient très occupéesde figurer à cette danse animée, lorsqu'une bougie d'un des lustres près de la porte du jardin vint à couler et mit le feu à la draperie. M. le colonel de Tropbriant s'élança d'un bond pour l'arracher. Ce mouvement brusque de la draperie étendit la flamme, et en moins de trois secondes, dans cette salle peinte à l'alcool pour la faire sécher pluspromptement, et fort échauffée par le soleil de juillet, mais bien plus encore par la quantité considérable de bougies, la flamme s'étenditd'un bout à l'autre du plafond avec la rapidité de l'éclair et le bruit d'un roulement de tonnerre. Tous les assistants furent à l'instant même sous une voûte de feu.

    Dès que l'Empereur eut jugé l'impossibilité de l'éteindre, il prit avec calme la main de l'Impératrice et la conduisit hors du jardin. Chacun imita son sang-froid, et personne ne jeta un cri ; plusieurs danseurs même ne savaient encore à quoi attribuer l'augmentation de lumière et de chaleur, et chacun d'abord se dirigeait, sans courir, vers l'issue du jardin, croyant avoir le temps d'éviter le danger. Cependant, en quelques secondes, la chaleur devint insupportable ; on pressa le pas et l'on marcha sur les robes, ce quioccasionna un encombrement de personnes renversées sur les marches dujardin. Des lambeaux enflammés, tombés en même temps du plafond, brûlaient les épaules et la coiffure des dames ; les hommes, même les plus forts, étaient entraînés dans la chute, et leurs vêtements prenaientfeu.

    Cette réunion de personnes embrasées était affreuse à voir. J'avais pu sortir facilement des premiers, en dirigeant la comtesse Sandizelle et Mme de Mathis, qui n'eurent aucun accident, et je revins àla porte du salon pour arracher des victimes au fléau qui les dévorait. Une des premières que je pus entraîner fut le malheureux prince Kourakin, ambassadeur de Russie, qui était dans un état horrible: une de ses mains dépouillée et ensanglantée s'appuya sur ma poitrine et y laissa toute son empreinte. Sous son corps gisaient plusieurs dames à demi-brûlées ; on les arrachait avec peine, du milieu des flammes, où les épées des hommes accrochaient les vêtements et gênaient la délivrance. De toute part, des cris déchirants de douleur et de désespoir étaient jetés par des mères appelant leurs filles, des maris leurs femmes.Le jardin, éclairé comme en plein jour, fut à l'instant même rempli depersonnes se cherchant à grands cris, et fuyant le brasier pour éteindre leurs vêtements. Deux mères, la princesse de Schwartzenberg et laprincesse de Layen, poussées par l'héroïsme de la tendresse maternelle, ne trouvant pas leurs filles dans le jardin, se précipitèrent sous les flammes pour les chercher dans le salon embrasé ; la voûte s'écroula sur elles, et la princesse de Layen, seule, put en sortir pour mourir une heure après.

    La princesse de Schwartzenberg, perdue pour tout le monde dans cet affreux moment, ne fut retrouvée et reconnue qu'àses diamants dans les cendres de l'incendie ; son corps était si défiguré qu'on ne put la reconnaître qu'à ses parures. Son diadème s'était fondu par la chaleur et sa monture d'argent, en fondant, avait laissé sa trace en creux sur le crâne. Plusieurs dames moururent dans la même nuit, et d'autres longtemps après, dans des souffrances affreuses.Les hommes, un peu mieux garantis par leurs vêtements, eurent un peu moins à souffrir. Le prince Kourakin, l'un des plus maltraités, fut plus de six mois à se rétablir, et Mme la comtesse Durosnel ne s'en releva que plus d'un an après.

    Dès que l'Empereur eut remis l'Impératrice dans sa voiture, il revint en toute hâte donner ses soins aux victimes du désastre, et il y resta jusqu'au jour, continuellement occupé àdiriger les secours.

    Au nombre des victimes, se trouva une dame, que mon ami, M. le colonel Bontemps, et moi, parvînmes à arracher à l'incendie sur l'escalier du jardin. Tout son corps était une plaie déchirante à voir ; elle en supportait la douleur avec un courage extraordinaire, mais ne pouvait être ni emportée dans les bras, ni placée dansune voiture. Nous la soutînmes de droite et de gauche sous les aisselles, la seule place qui ne fût pas entamée par le feu, et nous parvînmes ainsi jusqu'à sa demeure, rue Royale, ayant fait bien difficilementun assez long trajet. L'un de ses gens courut chercher un médecin ;et, en attendant son arrivée, très incertaine à cette heure avancée dela nuit, mon ami eut l'heureuse idée de se faire donner de l'huile d'olive, un blanc d'oeuf et de l'eau fraîche ; de faire battre le toutensemble, de tremper des compresses dans ce liniment, et d'en imbiberet couvrir les brûlures. Lorsque le docteur arriva, longtemps après notre départ, il assura qu'il n'aurait pas pu mieux faire. Ce traitementfut continué, et, en effet, au bout de six semaines, cette dame étaitparfaitement rétablie ; elle se trouvait être l'épouse, nouvellementmariée, d'un de nos meilleurs amis, M. Prévost, chef de division de la guerre.

    Dix personnes étaient mortes des suites de l'incendie, etune centaine d'autres en furent très maltraitées. La désolation fut grande dans Paris lorsqu'on apprit cet événement ; et tous nos vieuxofficiers, qui avaient été désolés du mariage de l'Empereur avec la fille du plus constant ennemi de la France, ne manquèrent pas de comparer ce triste présage pour l'avenir, à la terrible soirée du mariage deLouis XVI, où trois mille personnes furent écrasées ou blessées sur laplace Louis xv."

    N.D.L.R. Marqué par ce dramatique incident, l'Empereur, par décret impérial du 18 septembre 1811, confia la lutte contre les incendies à Paris, à un corps militaire. Ce corps prit le nom deBataillon de Sapeurs-Pompiers de Paris.


    2 avril 1810

    Marie-Louise et Napoléon unis devant Dieu


    Voir la version courte

    Le lundi 2 avril 1810, l'empereur Napoléon 1er (40 ans) épouse l'archiduchesse d'Autriche Marie-Louise (18 ans). Elle n'est autre que la fille del'empereur d'Autriche François 1er et la petite-nièce de la reine Marie-Antoinette, guillotinée par les révolutionnaires français.
    L'unionscandalise les nostalgiques de la Révolution, y compris beaucoup de fidèles de l'empereur. Elle n'a rien, il est vrai, d'un mariage d'amour. Mais Napoléon y voit une ardente nécessité. En premier lieu pour obtenir l'héritier que Joséphine, la première impératrice, a été inapte àlui donner. En second lieu, pour unir sa dynastie naissante aux familles régnantes d'Europe. Marie-Louise ne descend-elle pas de Louis XIVcomme de Charles Quint ?
    L'empereur fait valoir que les arrangementsdynastiques importent peu pourvu que les Français et les peuples assujettis bénéficient du Code Civil, principal héritage de la Révolution.
    Quitter Joséphine, vraiment ?
    En 1806, Napoléon avait noué une liaison avec Éléonore Denuelle de la Plaigne, lectrice de sa soeur Caroline... et maîtresse du mari de celle-ci, Joachim Murat. Elle avait donnénaissance à un garçon, Léon, le 13 décembre 1806, dont tout donnait àpenser qu'il avait été engendré par l'Empereur des Français.
    Mais celui-ci ne songe pas encore à sa succession. Il se rassure en songeant àses nombreux neveux. D'autres, comme Talleyrand et Fouché, songent àlui substituer le populaire Murat en cas de catastrophe...
    L'urgencese fait jour après les premiers déboires en Espagne et une tentative d'assassinat par le jeune patriote allemand Frédéric Staps (17 ans), lors d'une parade à Schönnbrunn, en Autriche, le 12 octobre 1809. Napoléon prend conscience des dangers qui l'entourent, pas seulement sur leschamps de bataille.
    Dans le même temps, Marie Walewska, la maîtressepolonaise de Napoléon, tombe à son tour enceinte de ses oeuvres. L'enfant, Alexandre, futur comte Walewski, naîtra le 4 mai 1810 !
    Définitivement rassuré sur sa fertilité, Napoléon 1er se résout le 15 décembre 1809 à divorcer de sa première épouse, Joséphine de Beauharnais. ±Lepoignard de Staps avait manqué Napoléon. Il tuait Joséphine» (Jean Tulard).
    Mariée une première fois au comte de Beauharnais, cette jeuneet belle créole née à la Martinique avait épousé Bonaparte du temps qu'il était simple général de la Révolution.
    Plus âgée que son époux desix ans et déjà mère de deux enfants, Hortense et Eugène, elle a servi son mari avec finesse et efficacité mais n'a pas eu la chance de luidonner un héritier. Au nom d'un reste de tendresse et en remerciementdes services rendus, Napoléon 1er ne se montre pas ingrat. Il lui accorde une généreuse pension et une agréable retraite au château de Malmaison, à l'ouest de Paris. Il lui laisse aussi le titre d'impératrice.
    Un ventre, et vite !
    Sitôt le divorce prononcé, l'empereur prospecte les cours européennes. Il approche le jeune tsar Alexandre 1er maisson improbable allié hésite à lui accorder sa plus jeune soeur, Anne -d'autant que celle-ci est encore impubère ! C'est alors que le princede Metternich, ministre des Affaires étrangères d'Autriche, suggère àNapoléon l'archiduchesse Marie-Louise !
    L'empereur accepte sans trophésiter l'offre de l'Autriche qu'il a contrainte à la paix après la difficile victoire de Wagram. ±J'épouse un ventre !», dit-il pour s'excuser.
    La petite archiduchesse quitte Vienne le 13 mai, après un mariage conclu par procuration.
    ±Épousez une Allemande...»
    En amoureux transi, l'empereur ne se contient pas et va à la rencontre du carrosse àCompiègne, le 27 mars. Le soir même, sans attendre le mariage officiel, il initie sa jeune épouse à ses devoirs conjugaux (son empressementrappelle celui du roi Henri IV à l'égard de Marie de Médicis).
    Le lendemain, béat, Napoléon glisse à son aide de camp Savary : ±Mon cher,épousez une Allemande, ce sont les meilleures femmes du monde, douces,bonnes, naïves et fraîches comme des roses !» Malgré un vieillissement précoce, il ne se départira plus de sa tendresse pour sa ±bonne Louise»!
    Le mariage civil se déroule le 1er avril à Saint-Cloud. Le lendemain, enfin, le cardinal Fesch, oncle de l'empereur, célèbre le mariage religieux dans le salon carré du Louvre... en l'absence de nombreuxcardinaux, mécontents du mauvais traitement qu'endure entre-temps le pape.
    Le cortège passe sous l'arc de triomphe de l'Étoile, qui n'est en fait qu'une maquette en toile du futur monument. Marie-Louise portele somptueux manteau qui recouvrait les épaules de Joséphine lors du sacre.
    Napoléon triomphe. Moins d'un an plus tard, le 20 mars 1811, naît l'héritier tant attendu. Mais après l'effondrement de l'empire, l'«Aiglon»connaîtra à Vienne une fin de vie douloureuse et une mort romantique qu'a su mettre en scène Edmond Rostand.
    Toujours irréfléchie, soumise à son père et à la raison d'État, Marie-Louise sera introniséegrande-duchesse de Parme. Elle prolongera avec un amant, Neipperg, lesplaisirs découverts avec Napoléon. Elle lui donnera de nombreux enfants avant de l'épouser à son tour.
    Fabienne Manière.
    Une tragédie cachée

    Le 1er juillet 1810, l'ambassadeur d'Autriche à Paris, le prince de Schwarzenberg, organise un bal en l'honneur des nouveaux mariés,Napoléon et Marie-Louise. La fête a lieu dans une salle provisoire aménagée dans les jardins de l'ambassade, rue de Provence. 1500 personnessont invitées. Mais une bougie met le feu aux tentures !...
    L'incendie s'étend très vite. Chacun tente précipitamment de s'enfuir dans unebousculade meurtrière. L'empereur ramène sa femme au palais de l'Élysée et revient diriger les opérations de secours. On déplore en définitive plusieurs dizaines de victimes, y compris l'ambassadrice Pauline de Schwarzenberg, carbonisée en tentant de retrouver sa fille.
    La censure occulte le drame. L'empereur ne veut pas altérer son image... Il craint que l'on ne fasse le rapprochement avec le drame qui endeuilla les noces d'une autre archiduchesse, Marie-Antoinette, avec le futur Louis XVI.
    Un rapport témoigne de l'impréparation du corps des gardes pompiers. En conséquence, Napoléon 1er décide de dissoudre celui-ci et,le 10 juillet 1811, crée un corps militaire de sapeurs du génie pourassurer la sécurité des palais impériaux. C'est la première fois que la lutte contre les incendies est confiée à des militaires. Le 18 septembre suivant, le corps est transformé en ±bataillon de sapeurs-pompiers de Paris». De là l'expression sapeur-pompier.
    Encore aujourd'hui, la lutte contre les incendies est confiée à Paris à des militaires professionnels. À Marseille, elle relève d'un ±bataillon de marins-pompiers de Marseille». Dans le reste du pays, elle relève de corps mixtes essentiellement composés de volontaires.

 Aperçu de l'arbre

                                                                             _____|16_Giuseppe-Maria BUONAPARTE 1663-1703
                                                   _____|8_Sebastiano Nicolo BUONAPARTE 1683-1760
                                                  /                         ¯¯¯¯¯|17_Maria da BOZZI ca 1665-1704
                         _____|4_Guiseppe Maria BONAPARTE 1713-1763
                        /                        \                          _____|18_Charles TUSOLI
                       /                          ¯¯¯¯¯|9_Maria Anna TUSOLI di BOCOGNANO 1690-1760
                      /                                                     ¯¯¯¯¯|19_Isabella x
|2_Carlo Maria BONAPARTE 1746-1785
|                      \
|                       ¯¯¯¯¯|5_Maria Saveria PARAVISINO 1717-1795
|--1_X NAPOLÉON Ier, Membre de l'Institut de France 1769-1821
|3_Letizia RAMOLINO 1750-1836