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 Chronique familiale



 LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

Sommaire

 1 - Introduction

Tout d'abord bonjour à vous qui atterrissez sur cette page par hasard (ou pas)Je me décide à rédiger enfin cette chronique familiale. Après 26 ans de recherches généalogiques pour moi et d'autres proches également, J'ai effectué aussi certaines généalogies célèbres ,et participer bénévolement à d'autres activités en lien comme être beta testeur d'un logiciel leader de généalogie et redigé quelques articles dans des revues régionales, Il était temps de laisser à la postérité et de manière plus digeste qu'un arbre généalogique (je l'espère), le fruit de tout ce temps passer à chercher .

Vous allez donc, à travers les différents paragraphes, voyager non pas dans les branches de cet arbres mais plutôt dans ce qui n'y figure pas forcement. Merci pour votre indulgence sur le style et la forme je débute mais cela sera amélioré une fois tout rédigé. .Bon voyage dans l'histoire d'une quête sans fin

 2 - Comment tout a commencé

Tout a commencé lorsque j'habitais à Paris dans le quartier de Belleville en 1995.. Il faut dire que j'ai toujours été attiré par le passé et la recherche. J'avais entamé après mon baccalauréat des études en histoire de l'art et archéologie à l'université de Paris 1.

Mais revenons en à cette découverte que fut la passion pour la généalogie..

Le déclic est survenu lorsqu'au détour d'une conversation avec ma grand mère maternelle (sosa n° 7) Lucienne PRIOU, elle me demandait où j'habitais maintenant que j'avais quitté le cocon familial. Suite à ma réponse elle me répondit :

" Oh mais tu es à coté du père Lachaise là où toutes les femmes de la familles sont enterrées!!"'

Pere_Lachaise.jpg

Il en fallait pas plus pour attiser ma curiosité et hop me voilà partie au cimetière (que je fréquentais souvent pour y faire de la photographie) à la recherche de mon arrière grand mère une certaine Louise BERNAILLE (sosa n° 15) que j'ai à peine connu ..

Première embuche une fois arrivé sur les lieux pour obtenir l'emplacement dudit caveau familiale : "Il n'y a pas de Louise Bernaille enterrée en 1975 au cimetière du Père Lachaise!!".

A la suite de cette déconvenue je rappelle ma grand mère une fois rentré chez moi (Et oui pas de portable à cette époque!!)..

  • Allo mémère Lulu? (c'était son surnom), Il n' y a pas de Louise BERNAILE au père Lachaise!!!
  • Ah bon ?
  • Tu es sur que c'est Louise son prénom?
  • Ah non elle se faisait appeler par son deuxième prénom elle n'aimait pas Alphonsine et Bernaille c'est son nom d'épouse. Son nom de jeune fille c'est LOUVAIN
  • Ah ok merci !!!.

Me voilà reparti la semaine suivante à la recherche d'Alphonsine LOUVAIN et non plus de Louise BERNAILLE.Je retourne au bureau de la conservation où l'on m'indique la tombe :" concession n° 6062 division 474 derrière le 13 de la première ligne et c'est une des première concession à perpétuité du cimetière " (le père Lachaise a été ouvert en 1804)

Je trouve enfin la tombe pas très loin de l'entrée d'ailleurs vers celle d'Alfred de Musset et son célèbre saule pleureur. Je découvre une tombe abandonnée depuis à mon avis l'arrivée de sa dernière occupante en 1975. la plaque émaillée est juste posé sur le caveau et non plus sur la stèle mais à ma grande surprises'enchainent au moins 7 noms dont 6 femmes de mémoire Le seul homme enterré dans le caveau etait selon la légende familiale , le fils d'amis de la famille qui n'avait pas les moyens de se payer une tombe.

La première a avoir été enterrée ici est décédée en 1818 et née en 1782 comme l'indique la plaque, une certaine. Marie Anne LAMOUREUX ( sosa 253) Je m'empresse de prendre des photos (que je ne retrouve plus malheureusement) et commence l'enquête de savoir qui sont ses femmes. mais nous y reviendrons dans le paragraphe idoine.

"Quant aux hommes où sont ils enterrés??? Il semblerait que ce soit au cimetière Parisien d'Ivry sur Seine ....A vérifier

Voilà comment tout a commencé,, au détour d'une simple conversation téléphonique.

 3 - Mes racines Paternelles

 3.1 - Le premier du nom

Ce n'est pas forcement cette branche Agnatique qui me passionnait au début de mes recherches et pour cause. Mon nom de famille étant un prénom .J'ai d'ailleurs toujours entendu dire qu'on descendait d'un enfant abandonné ce qui expliquait l'origine de notre patronyme.

En effet il n'aura pas fallut remonter bien loin pour voir que mon arrière grand père ( sosa n°8) , un certain Félix GILBERT , avait été trouvé dans une église parisienne en cette fin du XIXème siècle.. Premier obstacle nous somme en 1995, et mon arrière grand père semble avoir été trouvé en 1896 dans le 1er arrondissement de Paris. Donc il fallait que je trouve non pas son acte de naissance mais le procès verbal de découverte établi au commissariat de l'arrondissement.

Donc hors de question de passé par les archives puisque l'acte à moins de 100 ans. Il m'a fallut faire une demande au procureur de la République puisque ce procès verbal est un document qui dépend de la justice et en aucun cas de l'état civil. La demande n'est pas très compliquée à faire mais il faut tout de même justifier de sa filiation par un arbre généalogique.

Peu de temps après je reçois le document dans un format A3 et complété d'un autre bout manquant bien scotché, dans une grande enveloppe Craft.

Naissance_felix_GILBERT.jpgNaissance_felix_GILBERT2.jpgeglise_saint_leu.JPG

En lisant le document (vous pouvez voir la transcription sur la fiche de Félix), on y lit avec émotion les circonstances de la découverte, par une femme le long d'un pilier, de l'église Saint Leu Saint Gilles située dans la rue saint Denis (on ne peut s'empêcher de se demander si sa génitrice n'était pas femme de petite vertu compte tenu du lieu. Mais il y a plus intéressant

A la huitième ligne avant la fin du second document on y lit : "nous avons donné à cet enfant les nom et prénom de Félix Gilbert..." Donc si l'on suit l'ordre énoncé des deux prénoms attribués le nom est FELIX et le Prénom GILBERT.Mais diable l'état civil c'est donc trompé par la suite!!!! mon véritable patronyme est FELIX!!! Et on ne peut s'imaginer et de penser qu'attribuer le nom FELIX à ce bébé qui commençait mal dans la vie lui apporterait un peu de bonheur (Félix retranscrit fidèlement (felix, felicis) et qui signifie heureux, chanceux, fécond)

J 'apprends que malgré l'enquête pour retrouver ses parents (ou a défaut la mère) On ne saura jamais qui étaient les géniteurs de ce bébé de 2 ou 3 mois.

Une chose m'interpelle toutefois dans le parcours de mon Félix. Il n'avait pas le permis de conduire, il était cheminot et en regardant la naissance de 2 de ses enfants (le frère et la sœur de mon grand père) je m'aperçois qu'ils sont nés à Bussière et Cheny, 2 petites communes de l'Yonne au sud d'Avalon (sortie 22 de l'autoroute A6) où le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'y a aucune gare!!!! Mon grand père (sosa n°4) Gabriel GILBERT quant à lui est né à Migennes , boulevard de la gare (çà ne s'invente pas quand on a un père cheminot).

Comment a t'il atterri dans ce petit village perdu au milieu de nulle part?

Je demande donc aux Archives de l'assistance publique le dossier de mon Félix... que je reçois quelques semaines plus tard.le dossier d'un enfant enregistré sous le matricule 125284. On y trouve pas grand chose de palpitant; des versement sur un compte bref rien qui me fasse avancer d'une génération en tout cas.....MAIS.....Il a été placé dans une famille d'accueil dénommée BOISSEAU entre 1910 et 1917 dans l'Yonne, dans un petit village du nom de BUSSIERES!!!

bussieres.jpg

C'est ici aussi qu'il rencontre mon arrière grand mère (sosa n° 9) Therese Virginie COCOT Elle aussi placée par l'assistance publique après le décès de sa mère en 1905, son père étant dans l'incapacité de l'élever , elle et ses frères mais nous y reviendrons dans le chapitre consacré à mes ancêtres essonniens.Ils se sont éteints en 1976 et 1977, et j'en ai très peu de souvenir ils avaient une petite maison à Bussieres ou ils passèrent leur retraite. Ils reposent à Bussieres dans une tombe entretenu régulièrement par les descendants du frère de Thérèse qui se sont établi dans la région de Chablis

,Les trois enfants du couple Félix GILBERT et Thérèse COCOT eurent au total 5 enfants. Marcel eut 1 fille, Yvette 2 filles et mon grand père 2 garçons dont 1 décédé en bas âge. Mon père fut donc le seul à transmettre le Patronyme.

Voici donc pour conclure ce chapitre la génèse de mon Patronyme et on peut le dire ça commençait pas très bien..... et ce n'est pas FINI!!!!!!

 3.2 - De L'essonne à l'Yonne

Après vous avoir présenté Félix, je vous invite à découvrir le destin de Therese Virginie COCOT.

La famille COCOT trouve sa souche essonnienne à Soisy sur seine et le premier du nom (sosa n° 576) Barthelemy COCO aura au moins 3 fils maçon Limosin. Léonard, Martial et François. Une discussion sur l'origine de la famille avec un érudit local spécialiste des familles de Draveil, porte à croire qu'il viendrait du Limousin. Les prénoms de Léonard et Martial sont très répandus en Creuse, et ce département aurait fourni nombre de maçon à travers toute la France pour la qualité de leur savoir faire. Nous retrouvons quasiment toutes les familles originelles de Draveil et Vigneux sur Seine dans notre généalogie. Sans pouvoir toutes les évoquer de manière exaustive,, on retrouve les RABOT , dont Estienne(1730-1807)( sosa n° 300) fut Maire et 2 de ses arrière petits fils furent Fusilliés en 1871 par l'armée Prussienne. Les DECOURT venus du Loiret au début du XVIIIème siècle. ou encore la famille BERTIN présente sur Draveil depuis 1608.

Revenons maintenant à Thérèse Virginie. Elle nait en 1901, au sein d'un jeune ménage (mariés depuis 2 ans) dans le hameau de Mainville à Draveil , Cette commune de l'Essonne située à vingt kilomètres au sud-est de Paris ,ne comptait que 2 564 âmes à cette époque Cela devait ressembler à une bourgade de province, avec des hameaux dispersés, entourée de champs, bordée par la Seine à l'Ouest, et le vaste domaine forestier de Sénart au Sud. On est loin de l'urbanisation actuelle et ses 28 741 habitants (2018)..

.draveil.jpgDraveil_hameau_de_Mainville_cadastre_Napoleonien_.JPGdraveil_3.jpg

Son père Louis Eugène COCOT.a une trentaine d'année déjà lorsqu'il rencontre Marie Thérèse VALANDRE, mère célibataire du jeune Pierre agé.de 3 ans. Cette provinciale originaire de Bretagne réside à Levallois Perret lorsqu'elle se marie avec Louis Eugène en cette fin d'automne 1899.Le couple donnera donc très vite un petit frère à Pierre puisque nait en 1900 le petit Louis René COCOT suivi l'année d'après par Thérèse.

Tout allait pour le mieux, peut on imaginer, mais lMarie Thérèse décède prématurément à l'Age de 38 ans à des kilomètres de chez elle dans l'hôpital de Clermont dans l'Oise dont la cause reste inconnue. Elle laisse 3 enfants de 9, 5 et 4 ans. Son époux est déclaré inapte à s'occuper des enfants et la fratrie est placée en famille d'accueil. Par chance ils ne seront pas séparés mais placés tous les trois dans l'Yonne..... Devinez où??? .....BUSSIERES.

Que devient la fratrie par la suite???

  • Pierre se marie en 1920 à Bussières et aura 1 fils Lucien Eugène
  • Louis n'aura pas une vie très longue, et peu de trace dans les archives . il décède vers 1923,, après le mariage de sa sœur ,de la tuberculose (selon les souvenirs que j'ai pu recueillir)
  • Thérèse se marie aussi à Bussières en 1923 , enceinte de 5 mois de son premier enfant Marcel (1923-2013). Suivront Gabriel, (1926-1988) mon grand père et Yvette (1928-2020)

mariage_Gilbert_Cocot.jpg

L'histoire pourrait s'arrêter là mais des questionnements subsistes. Qu'est devenu Eugène le père? A -t-il revu ses enfants?'

A la dernière question il semble que non, le lien était rompu, quant à la seconde le destin de Louis Eugène fut tragique.

Ce n'est que très récemment que j'ai découvert le décès d'Eugène qui depuis des années était un mystère, juste un "Après 1923" dans mon arbre. La puissance d'internet a résolu l'énigme.Au détour d'une recherche sur Généanet je tombe sur plusieurs articles de presses relatant le décès d'un dénommé Louis COCOT, terrassier retrouvé noyé dans l'Orge sur la commune de Viry Chatillon.

louis_cocot_meutre.png

La famille COCOT (patronyme peu rependu sur l'ensemble du territoire) est présente sur Draveil et les communes limitrophes depuis au moins 1750. Mais je n'ai pas recensé beaucoup de COCOT ayant au moins Louis dans les prénoms. Tout au plus 8 en 2 siècles. Il me faut savoir si c'est bien mon Louis Eugène ou un autre.L'article ci dessus est daté de juin 1924 et et dans un autre article du Petit Parisien daté de 31/05/1924 on peut y lire que 6 jours avant (le 16 juin 1923) la découverte du corps de Louis COCOT (donc découvert le 22 juin 1923) il est impliqué dans une discussion orageuse avec une certaine Veuve GIRARD plus connue sous le surnom de "La Marquise aux belles dents" tenancière d'un débit de boissons.. Un autre article dans l'Œuvre en date du 18 juin 1924 il est indiqué que Louis COCOT est âgé de 57 ans lors de sa mort

A partir de ces éléments je calcule rapidement la date de naissance potentielle (1923-57= 1866). Mon Louis Eugene est né le 10/07/1865 ce qui est cohérentJe m'empresse de demander l'acte de décès à la Mairie de Viry Chatillon en date du 22/06/1923... Et BINGO!!!

Le vingt six juin mil neuf cent vingt trois quinze heure, nous avons constaté le décès paraissant remonté à huit jours de Louis Eugène Cocot, domicilié à Draveil (Seine et Oise) où il est né le onze juillet mil huit cent soixante cinq, journalier, fils de Jean Henry Adrien Cocot et de Virginie Alexandrine Decourt (époux décédés), veuf de Marie Thérèse Valandre, le corps a été trouvé sur le territoire de notre commune. Dressé le vingt sept juin mil neuf cent vingt trois, dix heures sur la déclaration de Henri Cocot, soixante quatre ans, journalier, frère du défunt, domicilié à Draveil (Seine et Oise), rue creuse, et de Louis Manchy, quarante quatre ans, garde champêtre domicilié en cette commune, qui lecture faite ont signé avec nous Adolphe Durand, décoré de la croix de guerre, maire de Viry Chatillon./"

Thérèse se marie en avril de la même année,Son père est retrouvé noyé , probablement assassiné sur la demande de sa compagne de l'époque deux mois plus tard sans jamais avoir revu ses enfants ni même su que sa fille était mariée.et qu'il allait etre grand père pour la seconde fois 2 mois plus tard.

Aux vues des différents articles, ou il est dépeint comme un alcoolique notoire et de cette fin tragique, (Un comble pour un pilier de comptoir que de finir noyé dans de l'eau), n'est on pas en droit de se poser la question . Est ce son alcoolisme qui a causé la mort de son épouse ou est ce la mort de celle ci qui l'a plongé dans la boisson?

 3.3 - La Grande guerre m'a sauvé la vie

Ne partons pas trop loin de Bussières, 52 kilomètres plus aux sud, au cœur du Morvan dans la Nièvre. Sans le savoir, le destin de deux familles va les réunir 25 ans plus tard en région parisienne

Nous sommes à Ardoux, petit hameau d'une vingtaine de maisons sur la commune de Chaumard . En cet automne 1895, le paysage est relativement diffèrent de ce qu'il est actuellement. Le plus grand des lacs artificiels du Morvan, le Lac de Pannecière n'est pas encore construit. Il faudra attendre 1949 pour que le projet visant a éviter une nouvelle crue mémorable sur la capital , aboutisse

C'est dans l'une de ces chaumières au confort spartiate que nait mon arrière grand mère (sosa n°11) Marie DESMOULINS le 28 octobre 1895.

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Marie grandit dans cet univers rude et comme toute jeune fille, (J'aime à y croire) elle tombe amoureuse, d'un jeune charpentier de deux ans son ainé, André Vincent COPPIN

"Nous somme en 1914, Marie n'a pas encore fêté ses 19 ans lorsque l'appel à la mobilisation générale est proclamée le 2 août 1914. Certes elle n'est pas concernée, toute femme qu'elle est pour partir au front mais elle sait que son amour, lui dont les 21 ans viennent de passé en mars dernier devra partir.. Mais tout le monde le sait, cà sera une guerre éclaire et c'est confiant et la fleur au fusil que part notre cher André, confiant et décidé à épouser Marie des son retour, comme ils se le sont promis

Vous l'aurez sans doute compris, André ne reviendra jamais du front comme 1 397 800 soldats français. Il meurt au combat le 09/03/1916 à Douaumont, 2 jours après ses 23 ans.

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A 19 ans il n'est pas question de se laisser abattre par cette tragédie. Peut être par obligation, sous la pression familiale, ou peut etre qu'un autre amour sincère était né, mais à peine 3 ans après,, le 25 janvier 1919, Marie, âgée de 23 ans, épouse le Frère ainé d' André , François COPPIN âgé de 30 ans qui lui est revenu de la campagne contre l'Allemagne.

Dix huit mois plus tard naitra leur unique enfant, ma grand mère (sosa 4) qu'ils ont prénommée Andrée en mémoire de son oncle mort pour la France.

Andrée commence sa scolarité à l'école de Chaumard mais dès 1926, lses parents montent en région Parisienne, à Villeneuve Saint Georges... François, devenu employé jardinier de PLM (ligne ferroviaire de Paris Lyon Marseille) et logera jusqu'en 1942 au moins dans le quartier de Villeneuve Triage

Courant 1944 elle fait la connaissance d'une jeune homme de 6 ans son cadet. Le père de ce dernier n'est autre que Félix qui travaille aussi pour PLM.( je suppose) comme Cheminot. Le jeune Gabriel vient de fêter ses 18 ans, elle ,ses 24. Elle tombe enceinte début 1945.. Ils se marient dès le mois d'avril de la même année (enceinte de 5 mois) comme sa future belle mère lors de son propre mariage. Fut ce un mariage contraint du fait de l'état de ma grand mère Andrée ?? personne ne le sera jamais.

mariage Gilbert et COPPIN

Le 09 septembre 1945 nait à Vigneux sur Seine leur fils (mon père) Alain et pour clore le sujet voilà comment la mort tragique d'un homme, prêt à se marier si la guerre de 1914-1918 n'avait pas été déclenchée aurait épousé mon arrière grand mère et l'histoire aurait été bien différente.

 4 - Mes racines maternelles

 4.1 - Une dynastie de menuisiers parisiens


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