Guillaume Marie COTY
Guillaume Marie COTY
  • Né le 4 octobre 1878 - (Kermorvan) Plougonven, 29191, Finistère, Bretagne, France
  • Cultivateur
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A participé à la Grande Guerre

L'actualité de la guerre au jour le jour
Domicile lors de la mobilisation : Plougonven (29)

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

cheveux châtains yeux gris, il mesure i.66m et sait lire écrire et compter quand il part au service le 14 novembre 1899 au 18ème bataillon d'artillerie à pied de Brest pour 10 mois.Il est mobilisé le 3 août 1914. Il passe au 116ème régiment d'artillerie en décembre 1915. Il est versé au 6ème groupe de 155 long en formation. Le 7 août 1916, il est blessé par éclats d'obus à la cuisse gauche. Il reçoit la croix de guerre et est cité à l'ordre de l'artillerie lourde le 24 décembre 1916: " très bon téléphoniste, dévoué et courageux a été grièvement blessé en installant sous le feu une ligne de secours toutes les autres ayant été coupées par des éclats d'obus"En mars 1917, il passe au 83ème d'artillerie. Le 17 avril 1917 au 87ème d'artillerie lourde. Il est démobilisé le 5 février 1919 et se retire à Boudidel à Plougonven.Il a alors plus de 40 ans.Bataille de l'Aisne(mars à juin 1917)L'offensive de l'Aisne se prépare et le 87e régiment y a sa place marquée. Affecté à la Ve armée le27 mars, il est dispersé entre 3 groupements : l'E.-M. du régiment avec les 2e et 4e groupes entrentdans un groupement à la disposition de l'artillerie de l'armée (P.C. du lieutenant-colonel à l'ouest dela petite Montagne-Cote 180), le 1er et le 3e font partie d'un second groupement au voisinage deCormicy et le 6e, d'un autre groupement à Beaumarais.É.-M. du régiment, 2e et 4e groupes. - La préparation de l'attaque commence le 2 avril et les tirsefficaces des 2e et 4e groupes appellent une violente riposte. C'est bien un duel d'artillerie et desdeux côtés, il faut marquer des coups. Tant au cours de l'offensive que pendant la période destabilisation qui la suit, les deux groupes subissent des pertes sévères : 16 hommes du 2e groupe,dont le capitaine SCHWAB, sont tués ou blessés, la 3e batterie est incendiée, 800 gargoussesbrûlent enflammées par une formidable explosion dans une batterie voisine, 2 pièces sont miseshors de service (19 mai). Le 4e groupe, d'abord installé près de Sept-Saulx, doit quitter sa positionsous le feu de l'ennemi et dans des conditions rendues pénibles par l'état du sol ; après quelques5 / 20Historique du 87e Régiment d'Artillerie LourdeImprimerie Touloisenumérisation : P. Chagnoux - 2009jours de repos, il se reporte au Bois Blanc à 500 mètres nord de Bouffignereux. Le 9 avril, les obuslui tuent 3 canonniers et en ensevelissent d'autres sous leurs abris ; grâce au dévouement de leurscamarades dirigés par le lieutenant de GÉRY, ceux-ci peuvent être retirés des décombres. Lecapitaine de SAINT-ANDRÉ est blessé. Plus tard, du 13 au 19 avril, un chef de pièce et 2canonniers sont blessés ou intoxiqués.Avant de quitter ces deux groupes qui, après dissolution du groupement le 21 juin, sont renvoyés àNogent-l'Artaud, il n'est pas sans intérêt de noter un incident assez rare dans la vie d'une artillerielourde pour mériter d'être retenu. Le 16 avril, l'observatoire du 2e groupe signalait à soncommandant un défilé de fortes colonnes ennemies sur lesquelles il était possible de régler un tir àvue. Prises sous un feu de shrapnells aussi rapide que le permettait le matériel, les colonnes durentse disperser au plus vite. Les batteries de 155 L. n'ont pas eu souvent pareille fortune.1er et 3e groupes. - Le 1er groupe avait eu une existence moins agitée. Harcelant les derrières del'ennemi vers Guignicourt, il avait, au 16 avril, interdit les abords de la tranchée de Wurzbourget soutenu, au début de mai, l'attaque de Brimont et de la Cote 108 sans autres pertes que 3 blessésdont le lieutenant REYNAUD. Le 24 juin, il était retiré du front et prenait ses cantonnements àVassy, dans la région de Dormans.A côté de lui, le 3e groupe avait occupé une position bien organisée, au milieu des bois. Il disposaitde solides abris et, à 100 mètres en avant des pièces, d'observatoires merveilleux d'où la vues'étendait sur toute la vallée de l'Aisne, de Brimont au Chemin des Dames. A l'exception deBerry-au-Bac, qui est en ruines, les villages sont presque intacts et habités ; qu'allaient-ils devenirdans la bataille ? Le groupe employé surtout en contre-batterie, se fait remarquer par la précision deson tir ; le 10 avril, la 5e batterie réussit à faire sauter les dépôts de munitions accumulés dans lagare de Menneville, qui est incendiée. L'ennemi riposte, mais sans effet, avec des obusasphyxiants. Le 16 avril, le groupe peut voir, de ses observatoires, la progression de l'attaquefrançaise et suivre la marche des chars d'assaut, à laquelle il prête l'appui de ses canons, en prenantsous son feu une contre-attaque ennemie partie de Prouvais dans l'après-midi. Il est le témoinenthousiaste de l'héroïsme de nos tanks qui, presque isolés, se défendent avec un admirableacharnement, et il ne peut en même temps s'empêcher de rendre hommage à la bravoure aveclaquelle l'Allemand tente d'enrayer notre avance en dépit des pertes cruelles que lui font subir noscanons et les mitrailleuses des chars d'assaut. Spectacle inoubliable où les deux adversairestémoignaient d'un égal courage et d'un pareil mépris du danger.La guerre de positions reprend ensuite sans grand intérêt et, le 24 juin, le 3e groupe est envoyé encantonnement de repos à Massieux, sur la Marne, à 20 kilomètres en aval d'Épernay.6e groupe. - Seul du régiment dans un groupement voisin, le 6e groupe a pris position le 27 mars àBeaumarais sur une emplacement facilement repérable par l'ennemi, mais heureusement pourvu desolides abris, grâce auxquels ses pertes se limitent jusqu'au 14 mai, à 1 tué et 21 blessés. Par contre,le matériel souffre du bombardement continuel auquel le groupe est soumis, sans cesser un instantde remplir les missions qui lui sont confiées ; les communications téléphoniques sont fréquemmentdétruites, les ravitaillements entravés ; plusieurs pièces sont mises hors de combat. Le 14 mai, legroupe reçoit l'ordre de se transporter au Blanc-Bois (sud des bois de Gernicourt), d'où il estchargé de battre les régions de Berrieux et de Provisieux et de harceler les drachens

Domicilié à Plougonven à son mariage.Il a 34 ans et elle seulement 17. Mais elle est enceinte de 3 mois et il faut la marier. Leur enfant ne vivra que une journée !

Naissance

fils de Michel Marie, Cultivateur , âgé de 40 ans et de Marie Guillemette BOUGET, Ménagère , âgée de 35 ansTémoins : Guillaume BOUGET 72 ans aieul maternel Trevedec culti / Hervé COTTY 74 ans aieul paternel Kermorvan (s) ,Mentions marginales : Marié le 27/01/1913 à PLOUGONVEN avec Anne Marie MADEC / Décédé le 28/10/1958 à PLOUGONVEN ,Notes : Né à 22 heures RECTIFICATION de l'acte ci-dessus par jugement du tribunal civil de MORLAIX : La mère sera désignée sous les 2 prénoms de Marie Guillemette et / Le père des 2 prénoms Michel Marie

Notes concernant l'union

Union avec Anne Marie MADEC

Témoins : Hervé COTTY, 37 ans, Cultivateur et Charles DRAPIER, 53 ans, Instituteur, tous deux signent // Pierre Marie BARBIER, 29 ans, qui signe et François LIRZIN, 50 ans, tous deux sont Cultivateurs. Les 4 témoins sont Bienveillants et domiciliés à Plougonven

 Sources

  • Personne: matricule 2881 classe 1898
  • Naissance: acte 80 1878 Plougonven
  • Union: 1870-05777 - (Relevé 'Etat civil NMD >=1793')Identifiant CGF de l'acte : M-1913-2919100-6

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

portrait
sosa HERVE COTY 1804-1892
 portrait
sosa MARIE JEANNE GOURDEN 1807-1878
 Guillaume BOUGET †/1914 Guyonne LE LAY †/1914
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portrait
Michel Marie COTTY 1838-1920
 portrait
Marie Guillemette BOUGET 1843-1914
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portrait
Guillaume Marie COTY 1878