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Ils se multiplient tous en remontant les ans
S'évanouissent ensuite dans la nuit des temps
Leur nombre exponentiel me donne le vertige
Ils forment une branche, un rameau, une tige
De plus en plus petits, de plus en plus lointains
Mais que serait mon arbre sans cet apport sans fin?
C'est dans cette abondance qu'il vient qu'il vient puiser sa sève
Dans cet aspect touffu qu'enfin prend corps mon rêve
avant de s'en aller, hélas à tout jamais
Ils ont pleuré, dansé et ils se sont aimès
Ils ont connu des joies, des drames, des souffrances
La famine, le froid, le bonheur, les errances
Se déplaçant à pied, à cheval, en carosse
Restant près du clocher ou bien roulant leur bosse
Sans cette chaîne humaine,sans ces prècieux maillons 
Qu'is soient en beaux atours, ou qu'ils soient en haillons
Sans ces vies ces naissances, ce cycle interminable
Qui n'était pas pour eux, toujours très charitables
Sans ce fil qu'ont tissé maintes génèrations
Avec pervérance, avec obstination

 

 

 GIbert, Gibert


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