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2 médias disponibles 2 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 11e bataillon de chasseurs (11e BC) , 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) , 15e section d'infirmiers militaires (15e SIM) , 1re section d'infirmiers militaires (1re SIM) , Régiment de Marche de la Légion Étrangère (RMLE) Domicile lors de la mobilisation : Paris (75) |
Parents
- Louis Bronchart 1873-1916
- Flore Irma Mérienne 1875-1973
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 27 novembre 1920, Châtellerault (86), avec Charlotte Madeleine Angéline Mitton 1900-1974 (Parents :Charles Joseph Mitton 1869-1933 & Marie Clémentine Louise Dadillon 1874-1952)dont
Léon Louis Charles Bronchard 1922-1989
Jean Paul Bronchart 1926-2013
Madeleine Flore Louise Jeanne Bronchart 1934-2014
Frères et sœurs
Louise Flore Bronchart 1895
Louis Bronchart 1899-1973
Flore Louise Bronchart 1901-1992
Paul Gustave Bronchart 1910-1986
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Événements
11 septembre 1896 : | 11 septembre 1896 :Naissance - Bapaume (62) |
8 septembre 1914 : | 8 septembre 1914 :Mobilisation militaire - Paris (75)
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19 septembre 1919 : | 19 septembre 1919 :Démobilisation militaire - Saint-Pierre-des-Corps (37) |
--- : | --- :Décoration
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27 novembre 1920 : | 27 novembre 1920 :Mariage (avec Charlotte Madeleine Angéline Mitton) - Châtellerault (86) |
1er décembre 1942 : | 1er décembre 1942 :Mobilisation militaire
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25 septembre 1986 : | 25 septembre 1986 :Décès - Saint-Avertin (37) |
Notes
Notes individuelles
- Matricule de recrutement 83 classe 1916 au bureau de Compiègne (60)
- Signalement en 1916, à 20 ans : cheveux châtains, yeux marrons, front couvert, nez gros, visage ovale, 1m68
- Nommé "Juste parmi les Nations" par l'Institut Yad Vashem de Jérusalem le 17 octobre 1994, son nom figure sur une plaque au Square des Justes parmi les Nations, ainsi qu'à la gare de Brive-la-Gaillarde (19), dans l'Allée des Justes à Paris (75004), ainsi que dans celle de Jérusalem (Israël), dans la gare de Montauban (82), une allée porte son nom à Paris (75018), et une rue à Saint-Avertin (37)
- "[...] Il était opposé à la politique de Vichy, pour des raisons tant idéologiques qu'humanitaires. En novembre 1942, lorsque les Allemands occupèrent le sud de la France, Léon Bronchard avait pour voisins à Brive la famille Rosenberg. Il s'agissait de Juifs polonais venus vivre à Paris en 1920. Trois de leurs enfants étaient nés en France. Bien qu'installés dans ce pays de longue date, les Rosenberg n'avaient pas la nationalité française. Ils avaient fui Paris occupé pour se réfugier à Brive. Le père de famille faisait de la résistance avec son fils aîné, laissant sa femme et ses trois filles à Brive. L'ingénieur leur sauva la vie en leur fournissant de faux papiers si bien faits que Paulette, qui avait dix-sept ans, put les utiliser pour servir de courrier dans la Résistance, transmettant documents et informations. Léon Brochard contribua aussi au salut d'Adolphe Strykowsky, autre Juif né en Pologne, ami des Rosenberg. La Gestapo était sur sa piste; aussi un soir Léon lui prêta un uniforme SNCF et ils se rendirent ensemble à la gare. Puis l'ingénieur prit un train en stationnement et le fit démarrer; trois kilomètres plus loin Adolphe monta à bord. Le train se rendit à Grenoble, alors sous occupation italienne. Le courage de Léon Bronchard finit par le perdre. Déjà le 31 octobre 1942, quelques jours avant l'occupation du sud de la France, il avait refusé de conduire un train transportant de Montauban, des déportés juifs vers l’est. Deux mois plus tard, c'est un convoi de soldats allemands qu'il refusa de conduire. Arrêté, il fut déporté dans un camp de concentration avec son fils aîné, Louis, qui avait vingt ans. C'est le seul conducteur de train connu qui eut le courage et l'audace de refuser de transporter des déportés juifs. Son fils Louis survécut et rentra en France après la guerre."
- "En octobre 1942, il refuse de conduire un train de déportés vers Drancy et écrit une lettre à Philippe Pétain pour expliquer son geste. Limogé de la SNCF un mois plus tard puis dénoncé en janvier 1943, il est déporté avec son fils aîné au camp d'Oranienburg, puis à Dora.Rentré en France, il fut réintégré à la SNCF. Titulaire de la médaille de la Résistance, il était également commandeur de la Légion d'honneur.La France l'a honoré mais aucune de ces citations n'évoque son refus de convoyer des déportés juifs. En 1994, Yad Vashem, le mémorial juif de Jérusalem, au nom de l'État d'Israël, lui a décerné, à titre posthume, la médaille de Juste parmi les nations."
- Dossier administratif de résistant GR 16 P 92458
- Grand ami du Vice-Amiral Michel Debray
- Domicilié à Paris (75) en 1916, à Tours (37) en août 1927, à Brive-la-Gaillarde (19) en juin 1940, à la Bellerie à Saint-Avertin (37) en janvier 1962
Sources
- Personne: Comité Français pour Yad Vashem, Matricule militaire, Souvenirs familiaux
Photos & documents
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