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Merci à tous ceux qui m'ont permis d'avancer dans cetravail. Seules les événements sourcés ontété vérifiés, tous les autres peuventcomporter des erreurs. Merci de me les signaler.


H "Joseph" Camille MARTIN José

("Joseph" CamilleMARTIN)


  • Né le 27 avril 1891 - en sa maison - Miéry, 39330, Jura, Bourgogne-Franche-Comté, FRANCE
  • Décédé en octobre 1985 - Dallas, Dallas, Texas, USA,à l'âge de 94 ans
  • Inhumé en 1985 - Restland Memorial Park - Dallas, Dallas, Texas, USA
  • Ouvrier Menuisier Sculpteur

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Fratrie

 Grands parents paternels, oncles et tantes

 Grands parents maternels, oncles et tantes

 Présences lors d'événements

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 Événements


 Notes

Notes individuelles

https://frenchsculpture.org/index.php/Articles/Show/Details/id/29
https://monumentsmorts.univ-lille.fr/auteur/2373/martinjose/

Répertoire de sculpture française, biographie par Anne-Laure Garrec, stagiaire Ecole du Louvre, 2011:

Joseph Camille Martin naît le 27 avril 1891 à Miéry, un village situé dans le Jura. Il quitte l’école à l’âge de 11 ans pour travailler dans l’atelier paternel. Son frère Jean et lui apprennent auprès de leur père, fabricant de meubles, la sculpture du bois. Mais en 1910, José Martin intègre un orchestre de l’armée en tant que saxophoniste afin d’honorer sans doute son service militaire. Deux ans plus tard, le jeune homme décide de s’installer à Paris pour étudier à l’École des Beaux-Arts etréaliser ainsi son rêve de devenir artiste. Son apprentissage est malheureusement interrompu par la Première Guerre mondiale dans laquelle il s’engage comme volontaire. Blessé à quatre reprises, le jeune soldat est décoré de la Médaille de Verdun et de la Croix de Guerre. En dépit du conflit, il se marie en 1916 à Jeanne avec qui il aura deux enfants : Jean-Pierre en 1920 et André en 1924.

À la fin de la guerre, José Martin reprend ses études à l’École des Beaux-Arts. Mais il est difficile pour l’ancien combattant de mener de front sa double vie d’époux et d’étudiant en art. Il choisit donc de quitter l’École des Beaux-Arts en 1919. Le jeune artiste en herbe trouve un premier travail de dessinateur dans la Compagnie des Arts français fondée par Louis Süe et André Mare dans le faubourg Saint-Honoré. Tous deux font partie des chefs de file du mouvement Art Déco avant l’Exposition internationale de 1925 à Paris. Ce premier emploi n’empêche pas Martin d’accepter d’autres propositions d’activité. L’artiste aide notamment le sculpteur Antoine Sartorio à la création des frontons de l’Opéra de Marseille et du décor extérieur dupalais de la Méditerranée à Nice. Il l’assiste également dans la réalisation du monument d’Alvear érigé à Sao Paulo au Brésil. Le sculpteur signe toutefois de sa propre main un monument aux morts à Danjoutin (Territoire de Belfort) ainsi qu’une œuvre dédiée à Louis Pasteur dans le village d’Arbois (Jura).

À partir du milieu des années 1920, les commandes se font plus rares en France. José Martin éprouve donc de plus en plus de difficultés à vivre de son art. En 1926, un homme d’affaires américain, M. Lucas, vient en France recruter des artistes pourtravailler dans la Northwestern Terra Cotta Company à Chicago. José Martin propose sa candidature mais après avoir été retenu, il choisit de se rétracter. Son ami Raoul Josset, dont il a fait la connaissance en 1920, est quant à lui recruté par lasociété et part aux États-Unis le 14 mars 1927. José Martin le rejoint finalement en octobre 1928 car, selon Josset, une place lui est « réservée » dans l’entreprise. Malheureusement, une fois arrivé, Martin se voit refuser le poste. Les employés de la Terra Cotta Company, nouvellement regroupés en syndicat, préfèrent privilégier l’emploi d’artistes américains compte tenu du fort taux de chômage de leur pays. Seuls deux choix s’offrent alors à José Martin : rester aux États-Unis ou rentrer en France. Contre l’avis de Raoul Josset, l’artiste décide de tenter sa chance sur le sol américain.

Sa femme et ses deux fils le rejoignent à Chicago en 1929. Vers la fin de l’année, Martin trouve du travail dans une compagnie de décoration en plâtre à Milwaukee. En 1931, il est employé par la Cowan Pottery Company à Cleveland où il retrouve son ami Raoul Josset. Sa famille le rejoint quelques temps plus tard mais malheureusement la société fait faillite suite au crash boursier de 1929. Raoul Josset retourne donc à Chicago mais Martin reste à Cleveland jusqu’à la fin de l’année. Il reçoit une offre d’emploi de l’entreprise de Milwaukee pour laquelle il avait travaillé en 1930. L’artiste doit se rendre à New York pour participer à la décoration des plafonds de l’hôtel Waldorf-Astoria. Mais, une fois arrivé en janvier 1932, il est contraint de partir face au refus du syndicat d’employer un artiste immigré au détriment d’un Américain. José Martin décide malgré tout de rester à New York. Trois mois lui sont nécessaires pour trouver enfin un poste de fabricant de mannequins. Mais ce travail ne suffit pas à subvenir aux besoins de toute la famille. À la fin de l’année, Martin revient donc à Chicago où doit bientôt avoir lieu l’Exposition internationale « Le Siècle du Progrès ».

Grâce à son amitié avec l’architecte Donald Nelson, Raoul Josset obtient la commande d’œuvres sculptées pour l’Exposition de Chicago. Il invite une fois encore son ami José Martin à travailler avec lui sur ce projet. Les deux hommes créent notamment une statue représentant le Pouvoir exécutif américain pour le Federal Exhibit Building ainsi que quatre bas-reliefs représentant les départements d’Etat, de la Trésorerie, de l’Armée et de la Marine pour orner la fontaine de la rotonde. En 1934, ils créent deux statues monumentales du chef indien Tecumseh et de son frère Tenkswatawa sur le pont Lincoln à Vincennes, dans l’Indiana. Deux ans plus tard, Donald Nelson recommande les deux amis à l’architecte George Dahl pour la décoration de Fair Park, à Dallas, à l’occasion de l’Exposition du Centenaire de l’Indépendance du Texas. Martin assiste Raoul Josset dans la réalisation de trois statues Art Déco représentant la France, le Mexique et les Etats-Unis. Il participe aussi à la création de la statue Spirit of the Centennial, située aujourd’hui devant le musée de la Femme, et du bas-relief American Eagle ornant le sommet de la colonne du Federal Building. Un an plus tard, il réalise en collaboration avec Raoul Josset et Donald Nelson la statue Pioneer Woman.

Suite au projet colossal de Fair Park, José Martin s’installe à Dallas où il devient officiellement citoyen américain le 30 juin 1937. L’artiste honore plusieurs commandes publiques et privées destinées à orner divers lieux de la ville. En 1938, ilréalise deux figures féminines flanquant aujourd’hui les deux extrémités de la scène du Lakewood Theater. Son ami Raoul Josset et lui collaborent également à la création de la statue d’une femme et d’un enfant érigée dans le jardin du Texan Scottish Rite Hospital for Crippled Children. Deux bas-reliefs en pierre, représentant un professeur et ses élèves, sont créés en 1941 pour orner l’entrée de l’école élémentaire Margaret B. Henderson dans le quartier d’Oak Cliff. La même année, José Martin réalise cinq bas-reliefs en pierre d’après les dessins de Pierre Bourdelle pour la Baylor Medical Alumni Library. En 1942, Martin prend part à sa manière à la Seconde Guerre mondiale. Il s’installe à Seattle pour travailler comme designer d’avions de combat au sein de la North American Aviation.

Après la guerre, il revient vivre à Dallas où il épouse en secondes noces Lucille Meith le 22 février 1947. À cette époque, Martin bénéficie d’une notoriété locale lui assurant une situation professionnelle stable. Il fait d’ailleurs partie de la nouvelle association des artistes texans depuis 1946. À l’aube de ses soixante ans, il répond à des commandes de diverses provenances tout en aidant occasionnellement son ami Raoul Josset à l’état de santé fragile. En 1947, Martin crée un monument aux morts pour le cimetière de Restland. Deux ans plus tard, il orne le fronton d’entrée de la University Park Methodist Church d’un bas-relief représentant le Christ. En 1950, Martin renoue avec l’univers hospitalier : il réalise en effet un buste en bronze du docteur George Truett qui est aujourd’hui exposé dans le hall du Baylor Hospital. En 1957, il vient en aide à Raoul Josset qui éprouve des difficultés à réaliser le modèle en plâtre de la statue de Sam Houston pour la loge maçonnique de Waco. L’artiste aurait également créé des œuvres pour l’hôtel Baker et divers restaurants de Dallas mais aucun document ne vient pour l’instant attester cette hypothèse. Quoi qu’il en soit, José Martin ne cesse d’exercer son métier de sculpteur jusqu’à la fin de vie. Il décède à Dallas, en 1985, à l’âge de 94 ans.

 Aperçu de l'arbre

Joseph Cibel MARTIN 1796-1856 Jeanne Thérèse MARGUET 1795-1856 Ferdinand POUX 1804- Jeanne Ludivine ROY 1806- Jean Claude BARRILLOT ca 1802-1858 Jeanne Claudine EPRIT 1804-1873  
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Jean "Augustin" MARTIN 1837-1914 Jeanne "Augustine" Lazarine POUX 1837-1897 Jules Vital BARRILLOT 1832- Louise Joséphine SCHIFFMANN 1840-
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"Joseph" Thérance MARTIN 1865-1913 "Louise" Julia BARRILLOT 1873-1923/
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"Joseph" Camille José MARTIN 1891-1985