Marc DESBARATS (des sieurs de SÉCHAS)

Il fut élevé d'abord,chez les frères des Écoles Chrétiennes à Condom, puis à l'institution Saint Elme à Arcachon (33) où il fut avec ses cousins germains, André et Maxime BOISVERT.

Ayant fait le service militaire au 6e Ri en garnison à Agen, à la mobilisation, qui donne naissance au 206e régiment d’infanterie (200 pour le n° du 1er régiment de mobilisation + 6 le n° du régiment en activité - il pourrait exister le 306 RI).

La journée du 22 août 1914, fut une hécatombe 27.000 morts.

. Il fit la guerre de 14-18 comme soldat de première classe. Gravement blessé à la bataille de Charleroi, évacué et soigné à Brest, Il revint au front, et fut nommé "Estaffette" c'est à dire "Agent de Liaison" du commandant d'Aubry de Puymaurens. Souvent en première ligne, il vécut toutes les horreurs des combats.(Ce qui est à l'origine de sa Médaille Militaire).

Il en a laissé une narration écrite; plusieurs fois blessé, décoré de la croix de guerre avec plusieurs citations, de la Médaille Militaire et de la croix de la bravoure Serbe.

Il prit l'initiative de faire bâtir un monument aux morts à Lagraulet (32) et milita pour soutenir les Anciens combattants. Il concourut au prix littéraire "Le Jasmin".

A la suite du décès de Guy de BOUSSOST de BAZILLAC, survenu à Orléans (Loiret) en 1920, dernier marquis de CAMPELS, (voir ce non BOUSSOST), il se trouva seul héritier n de la qualité [ de co-seigneur en paréage avec le roi des villes et juridiction d'EAUZE et de LANNEPAX ] attaché à la branche de la famille de PARDAILLAN de LAMOTHE-GONDRIN, assumant le titre de titre de " Marquis " conféré par le Roi Louis XIV, à Renaud de PARDAILLAN, en 1650 (Bulletin de la Société Archéologique du Gers 2eme trimestre 1993, page 215), dont le réglement de la succession donna lieu à un très long procès; et ce, en tant qu'héritier par primogéniture, de la famille DESBARATS de SÉCHAS, seule représentante de la famille Le DOUX de MONTIGNY, qui revendiquait déjà, cette qualité au XVIII éme siécle, étant investie des droits féodaux des PARDAILLAN GONDRIN et de ceux de la famille de LAVARDAC, " remontant au XIII ème siècle, sur les villes et juridiction d'EAUZE et de LANNEPAX, le tout en paréage avec les rois de France, héritiers eux-mêmes de la seigneurie d'EAUZAN, propriété à l'origine de la famille de BEARN et apportée en mariage, vers 1260 par Mathe de BEARN, décédée vers 1285, à Géraud VI d'ARMAGNAC, vicomte de FEZENZAGUET.

Comme, on peut le constater, sur son faire part de décès, jamais, sa famille ne se départit de la prudence et de la discrétion, qui s'imposaient en cette période tragique pour la FRANCE, à cet égard, afin d'éviter de s'exposer à une perte de crédibilité et de confiance, depuis" L'ABOLITION " des droits féodaux " votée, lors de " la nuit du 4 août 1789 "et réalisée par les lois des 4 août 1789, 15 mars 1790 et 13 avril 1791, "le RÉGIME FÉODAL " fut anéanti.

Ce fut un Moment de Grande Ferveur Nationale, qui s'inscrivit parmi les Grands événements Mythiques de la Révolution F.