Ange Gabriel François JUSTIN
Ange Gabriel François JUSTIN
  • Né le 22 novembre 1895 - Dinard-Saint Enogat, , , , ,
  • Décédé le 28 mai 1956 - Dinan, , , , ,,à l'âge de 60 ans
  • Marin
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LES BATTERIES MOBILES

 
Equipées de canons de bord de 16cm, modèle 1887, 1891 ou 93 / 96, sur affûts de marine modifiés, transportables partracteurs automobiles, d'un poids de 16 t, d'une portée de 18km, avecchamp de tir horizontal de 100°, ou de canons de 155mm GPF (Grande Puissance Filloux)(*), à flèches ouvrantes permettant un champ de tir de60°, relativement léger ( 13 t ) et mobile, d'une portée de 16km. Cesbatteries, après avoir eu un rôle statique furent utilisées à leur juste valeur, lors de l'offensive finale de septembre 1918. Nous suivrons certaines d'entre elles, affectées à la IVème Armée.
 
Auparavant quelques notions sur l'organisation de l'artillerie de cette grande unité permettront de mieux les situer.
Pour l'offensive du 26 septembre 1918, la IVème Armée dispose de 7 corps d'armées (**), regroupant 25 divisions ( 3 ou 4 par C.A. ). Chaque division a sa propre artillerie constituée de 3 groupe "légers" de 3 batteries de 4 pièces de 75 et 1 groupe " lourd " de 3 batteries de 155 court, soit au total 36 pièces de75 et 12 de 155.
Au corps d'armée nous trouvons 2 groupes équipés en 105 et 155 longs, soit 24 pièces de chaque.
L'artillerie d'armée dispose d'unités de réserve générale équipées en pièces de différents calibres (du 75 au 400 ), pouvant servir à la constitution de groupements, soit restant aux ordres directs de l'armée, soit mises en renforcementaux corps d'armée.
Toute cette artillerie est placée sous les ordres d'un général, Commandant l'Artillerie d'Armée. Ainsi trois groupementsont été constitués : PRIMO, groupement gauche ( Cdt PICHEVIN ), SECUNDO, groupement centre ( Colonel BOURGAIN ), composé comme suit : 1 batterie de 340, 2 batteries de 320, 1 batterie de 285, 1 de 274 et 1 de 16cm, TERTIO, groupement droit ( Colonel US YOUNG ).
 
(*) Ce matériel,mis en service en avril 1917, fut adopté par l'Armée américaine et aété l' " ancêtre " du 155 Gun " Long Tom ", qui fit ses preuves lors du dernier conflit mondial et même bien au-delà.
(**) de l'Ouest à l'Est : 4ème C.A. ( 7e, 8e, 163e D.I. ) / 14ème C.A. ( 28e, 68e, 154e D.I.) / 11ème C.A. (21e, 22e, 61e, 151e D.I.) / 21ème C.A. ( 13e, 43e, 167e, 170e D.I. ) / 2ème C.A. ( 3e, 4e, 14e, 48e D.I. ) / 9ème C.A. ( 157e, 161e, 2e D. Marocaine ) / 38ème C.A. ( 71e, 74e, et 1ère D.C.P. ).
 
 
A chaque groupement est affectée une batterie mobile de canonniers-marins de 16cm, respectivement :
 
3ème Batterie ( Lt de vaisseau deVOGUE ) et 13ème batterie ( Lt de vaisseau TRACOU ), en position dansle Camp de CHALONS (actuel Camp de MOURMELON).
 
7ème Batterie ( Lt de vaisseau BOGARD ) en position au sud du TROU BRICOT entre PERTHES-LES-HURLUS et SOUAIN.
 
11ème Batterie ( Lt de vaisseau de la VILLEMARQUE ) en position à la Ferme de ROCHAMP, à l'Ouest de BOUREUILLES en ARGONNE et 16ème Batterie ( Lt de vaisseau MARLOY ) en position près de VIRGINY.
 
La 15ème Batterie ( Lt de vaisseau d'HARCOURT ), équipée en155 GPF, est détachée au 4ème Corps d'Armée, où sa conduite lui vaut cette citation (1) à l'ordre du Corps d'Armée, du 25 novembre 1918.
 
Toutes les unités participent à la préparation d'artillerie du 25 septembre déclenchée à 23 heures et, de leurs positions, sont en mesure d'appuyer les attaques visant à conquérir les hauteurs au Nord de SAINTEMARIE A PY - BLANC-MONT et ORFEUIL ( 2, 3 et 4 octobre ).
Mais à partir du 5, l'ennemi se repliant vers l'Aisne, la majorité des unités d'artillerie lourde à grande portée ( A.L.G.P. ), ne sont plus en mesure d'intervenir, leur mobilité réduite excluant toute participation à la poursuite.
 
Seules les batteries mobiles de canonniers-marins possèdent cette capacité, si bien qu'occupant au départ une place modeste dansla masse de l'artillerie d'armée, elles resteront les seules unités représentant l'A.L.G.P. dans la phase d'exploitation.
 
Le Général PEYREGNE, commandant l'Artillerie de la IVème Armée confie alors le commandement des batteries de canonniers-marins, rassemblés en un seul groupement, au Capitaine de Vaisseau d'ARVIEU, jusqu'alors adjoint au commandant de l'ancien Groupement centre.
 
Les Allemands laissent derrièreeux un terrain dévasté. Les reconnaissances effectuées montrent que seules les routes de PERTHES- TAHURE-SOMMEPY, puis Fermes de MEDEAH etde CONSTANTINE vers ATTIGNY à l'Ouest, et la route de SAINTE MENEHOULDà VOUZIERS par MONTHOIS à l'Est, sont praticables aux matériels. Parailleurs, afin de conserver en permanence leur capacité d'intervention, les batteries se déplaceront par échelons, une pièce en batterie, une sur route. Nous suivrons donc, pour illustrer ce qui précède, les parcours des 3ème, 13ème, 11ème et 16ème Batteries de canonniers-marins( cf carte ci-jointe ), la 7ème Batterie, après épuisement des munitions et usure complète des tubes, ayant été retirée.
 
 
(1) Arrivée enChampagne devant les monts au moment de l'attaque ennemie du 15 juillet 1918 la 15ème Batterie de canonniers-marins, sous les ordres du Lt de vaisseau d'Harcourt, a fait preuve d'un entrain magnifique et contribué par la rapidité et la précision de ses tirs à broyer l'effort de l'ennemi.
Pendant l'offensive de septembre et la poursuite de l'ennemien retraite, son ardeur ne s'est pas démentie, malgré les plus grandesdifficultés de terrain, donnant ainsi le plus bel exemple de vaillance et d'esprit offensif.
 
 
13ème Batterie SOMMEPY FERME de MEDEAH région PAUVRES- COULOMMES et COULOMMES- VAUX- CHAMPAGNE
3ème Batterie MOURMELON - SAINTE MARIE et BLAISE.
11ème Batterie ROCHAMP - VIENNE LA VILLE - Bois de la MALMAISON près de MONTHOIS
16ème Batterie FONTAINE ENDORMOIS - CONTREUVE
 
Sur ces positions elles participent à toutes les actions des 9e, 14e et 11e C.A. ( 13e, 16e et 3e Batteries ) et des38e C.A. et 1ère Armée U.S. ( 11e Batterie )
 
Le 29 octobre les 11e et 16e Batteries sont retirées et ramenées à SAINTE MENEHOULD.
Les 3e et 13e Batteries participent très activement aux combats de part et d'autre de VOUZIERS en direction de LE CHESNE, les 1er 2 et 3 novembre. Elles s'apprêtent à passer l'Aisne à VOUZIERS le 6 novembre, mais le Général GOURAUD donne l'ordre de ne faire franchir la rivière qu'aux 75et aux 105.
Toutefois la 3ème Batterie est avancée de BLAISE à la garede VONCQ et la pièce restante de la 13ème, à VAUX CHAMPAGNE.
A l'Armistice les pièces sont regroupées à SOMME-SUIPPE. Les batteries mobilesavaient tiré 6 000 coups. Les pertes s'élevaient à 2 tués et 4 blessés.
 
Pour rendre hommage à ces valeureux marins, le Capitaine de Vaisseau d'ARVIEU écrivait dans son rapport final :
Je n'ai que des élogesà faire à tous les officiers, sous-officiers et marins placés sous mesordres. Tous ont rivalisé d'entrain, de courage, de dévouement et debonne volonté pour ne pas lâcher prise sur l'ennemi, malgré les difficultés considérables des transports de nos matériels, le mauvais état des routes et la rapidité de l'avance de la IVème Armée. Le Général PEYREGNE, Commandant l'Artillerie de la IVème Armée, a bien voulu, par d'assez nombreuses citations, témoigner aux Canonniers-Marins, sa satisfaction pour les services qu'ils ont rendus.
      Travail du poisson
 
             Voici, sur le pont d'un «chalutier classique», l’amoncellement de poissons que l'on vient d’y déverser. Le tas se trouve à tribord, grouillant et oscillant au roulis.
        La grande saga des Terre-neuvas (1554 - 1948)


Six à neuf mois de pêche au loin, pour les"forçats de la mer".
Terre neuve est une grande île de l'est du Canadad'une superficie équivalente au cinquième de la France, située face àl'estuaire du Saint-Laurent. La richesse halieutique des bancs de Terre-Neuve s'explique par la rencontre des eaux douces du Saint-Laurentavec les courants océaniques du Gulf Stream et du Labrador, créant unmilieu très favorable à la reproduction et à la nourriture des morues.

Abondance de poisson
Une expédition viking vers Terre-neuve, autourde l'an 1000, est le premier contact européen avec le Nouveau monde.Les sagas islandaises dénomment alors cette île « Vinland », en raisonde sa luxuriante végétation de vigne sauvage, à une époque où son climat était apparemment plus doux qu'aujourd’hui. Ce territoire est aussi la toute première colonie britannique, vers 1497. Les navigateurs sont alors stupéfaits par l'abondance de morues, et l’annonce de cette manne se répand très vite dans les ports du Portugal, du Pays basque, de Bretagne, de Normandie et d'Angleterre. Le premier rôle d’équipage français clairement identifié pour Terre-neuve date de 1554. Louis XIVétablit sa souveraineté sur l'île qui devient le bastion avancé de laNouvelle France, mais qui passe sous la domination anglaise à l'issuedu Traité d'Utrecht (1713). Les pêcheurs français conservent cependantle droit de s'y établir durant la saison de la pêche : c’est le régime du « french shore ».
Vers 1785, la pêche à la morue faisait vivre unpêcheur français sur deux et un marin inscrit sur cinq. On peut considérer que la pêche traditionnelle s'est terminée en 1948 avec la dernière campagne du Lieutenant René Guillon, dernier voilier cordier [1] français équipé de doris en activité sur Terre-neuve. Elle s'est poursuivie un temps avec les chalutiers à moteur et a vu l'arrivée de navires-usine à la fin des années 1960, puis a été interdite par le Canada en 1993 pour cause de raréfaction de la ressource.
Depuis le XVIIIème siècle, les ports terre-neuviers sont au nombre d'une vingtaine ; pourla France, les principaux armements s'effectuent à Saint-Malo, Granville, Honfleur, les Sables d'Olonne, Dieppe et Fécamp. Les ports de déchargement les plus importants sont Bordeaux, La Rochelle, Nantes et Rouen ; les tonneaux de morues pouvaient alors remonter par voie d'eau vers les marchés de l'intérieur.
Pêche errante ou sédentaire
Les campagnes, qui pouvaient durer de six à neuf mois, ont pleinement justifié l'expression de « forçats de la mer », pour désigner les équipages soumis à des blessures fréquentes, des maladies redoutables, à une hygiènedéplorable et une saleté repoussante, dont la violence et l'alcoolismeétaient l'échappée ordinaire d’un excès de peine et de souffrance, surtout si les poissons ne « donnent » pas : une mauvaise pêche présageait un mauvais salaire.
Gestes traditionnels
Au XXème siècle, la transformation du poisson à bord du navire a pris le pas sur l'ancienne distinction des modes de pêche. Anita Conti (1899-1997) a immortalisé parla photographie les différentes phases de la capture, au moment de latuerie, lorsque les piquois à double dents s'enfoncent dans les têtestout en évitant d'abimer le poisson. Ensuite, en un tournemain, l’ébreuilleur empale l'animal frétillant sur une saillie de fer, fend la gorge de gauche à droite, ouvre le ventre et en extrait les viscères. Illance alors au pied du décolleur la morue vidée. Ce dernier, en cherchant la jointure des vertèbres, scie le cou et dégage la tête vers la lisse. La colonne vertébrale une fois brisée, le trancheur finit l'incision ventrale, élargit entièrement le poisson et sectionne la double rangée d'arêtes en ôtant complètement les articulations. La bête touteplate atterrit alors dans le baquet du jeune mousse, le laveur qui, àl'aide d’une sorte de cuillère, enlève le sang et les membranes. Puisle gogotier plonge le bras dans les paquets de viscères et ramasse lesfoies de morue.
La pêche était dite soit errante soit sédentaire. Dans le premier cas, la prise s'effectuait à bord des bâtiments dérivantsur le banc. Elle était alors baptisée « morue verte », non pas tant àcause de la pigmentation de la peau du poisson que parce que ce dernier était consommé « en vert », seulement lavé et salé. Lorsque la morue avait « donné », on disait que le terre-neuva avait « barrotté », c'est-à-dire que les tas de poissons s'empilaient dans la cale jusqu’à la hauteur des barrots (les poutres soutenant le pont). Le poisson était alors vendu en primeur sur les marchés dès le retour des navires. C'est au moment du déchargement que l'équipage recevait sa part qui atteignait environ le tiers de la valeur du produit net de la pêche.
Dansle deuxième cas, dite aussi pêche à la morue sèche, le navire mouillait devant la côte de Terre-Neuve après avoir choisi le meilleur site possible afin d'y établir sa pêcherie, au fond d’une baie bien abritée disposant d'une plage de galets. Ce choix n’était pas sans provoquer parfois des rixes entre des équipages qui se disputaient le même emplacement. Surtout lorsque se présentaient des nouveaux venus car chaque navire avait ses habitudes et retrouvait ses installations de l'année précédente. Parties des havres à la pointe du jour, les chaloupes allaient et venaient le long de la côte et déchargeaient leurs prises en find'après-midi. Le poisson n’était plus seulement salé, mais séché surplace, ce qui lui donnait une durée de conservation plus longue, doncune plus forte valeur marchande. Le personnel était plus fourni que pour la pêche errante : ouvriers qualifiés pour « habiller » et saler, garçons et mousses qui lavaient les morues et les étalaient sur la grève.
Morue et cabillaud

Synonyme de morue, le terme de cabillaud est apparu dans la langue française en 1278 à partir du néerlandais kabeljauw. C'est aujourd’hui le terme usuel pour désigner les poissons de plusieurs espèces, de l'ordre des gadiformes, qui vivent dans les eaux froides. C'est pour faire face à la raréfaction de la ressource en raisonde la pêche industrielle qu'un régime de quotas a été mis en place ceux qui sont immédiatement comestibles, il est difficile de les définir

cela dépend de la pêche des jours précédenHiérarchie.
Sur les bateaux il y a des catégories différentes, les voici


Le capitaine
Le second
Le chef saleur
Le chef ramendeur
Le chef des matelots
Les matelots
Les novices
Les mousses
ts, de l'appétit de l’équipage, de ses goûts; parfois, on garde quelques «balais» par exemple. Mais, au Groenland, le saumon a toujours des amateurs. 
 te les morues. On les projette,par le même procédé, dans les parcs situés un peu plus près du milieudu bateau et où se tiennent les piqueurs. Si la pêche ne donne pas beaucoup, on l'abandonne ainsi, pendant une bonne heure. Il est en effetpréférable que la morue meure et saigne un peu. On n'a pas, au bout des arêtes tranchées, de petites gouttes de sang qui nuisent légèrementà la conservation et au goût du poisson conservé. Si l'on n’a pas letemps, on passe sur ce petit détail et l'on tranche tout de suite.  Dans les parcs se tient la ligne des piqueurs (les Malouins disent piqueurs ; les Fécampois disent ébreuyeurs, je précise bien, car certains auteurs l'écrivent ébrayeur, d’autres ebreyeur, ou ébreuilleur … alors…). Les piqueurs, donc, sont debout côte à côte face à bâbord. Devanteux court une grosse poutre de bois, à peu près à la hauteur du ventre ; elle est ornée, de leur côté, de grosses pointes acérées, un peu oblique vers le haut, et, de l'autre côté, d’une gouttière où coule sans cesse, de l'avant à l’arrière, de l’eau de mer.
             D'un geste précis, ils ramassent une morue de la main gauche et la fiche parla nuque (je ne sais pas si j'ai le droit de parler de la nuque d’un poisson, mais je pense être compris, et c'est cela qui importe) à une des pointes. Ils tiennent de la main droite un couteau bien aiguisé ; de deux coups en croix, ils tranchent la gorge, en travers, à l'animalet lui ouvrent le ventre en long. Ils attrapent alors, de la main gauche, les intestins. le foie, etc., et les coupent d'un geste précis. Enmême temps qu'ils jettent l’intérieur du poisson dans la gouttière d’eau courante, d'un coup de poignet ils font basculer par-dessus celle-ci la morue, et la suivante est déjà piquée à son clou.
             Il faut regarder avec soin pour analyser les mouvements des piqueurs,car ils travaillent avec une précision et

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 Aperçu de l'arbre

portrait
Gabriel JUSTIN 1825-1861
 Marie-Joseph OYSEL 1823-1895 Jean Marie HODÉE (FILS NATUREL) 1835- Adélaïde HODÉE 1843-
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Constant Marie JUSTIN 1856-1938 Jeanne Marie Mathurine HODÉE 1866-
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portrait
Ange Gabriel François JUSTIN 1895-1956