Louis MarieRUMAL

Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondialen°1/1Louis Marie RUMALMort pour la France le 27-04-1915 (Léon Gambetta (croiseur-cuirassé), en mer)Né(e) le/en 08-10-1887 à Ploemeur (56 - Morbihan, France)CarrièreStatutmilitaireGradequartier-maître charpentierUnitéLéon Gambetta (croiseur-cuirassé)Bureau de recrutementLorient (56)Matricule au recrutement7407MentionMort pour la FranceLieu de transcription du décèsBrest (29 - Finistère, France)SourcesService historique de la Défense, Vincennes

Auteur de cet arbre : Alain MESLIN (alainmeslin)Décédé le 27/04/1915 entre minuit et une heure du matin lors du torpillage du Croiseur Cuirassé "LEON GAMBETTA" par un sous marin Autrichien ,en mer Adriatique à 14 milles environ de la ville balnéaire de SANTA MARIA DI LEUCA- Le croiseur était commandé par le Capitaine de Vaisseau Georges ANDRE et avait à son bord de Contre Amiral SENES-Sur les 821 membres qui se trouvaient sur le croiseur , il y a eu 684 victimes et 137 ont survécu- 58 corps ont été retrouvés dont le Contre Amiral SENES et mon Grand Pére,le Quartier Maître Charpentier RUMAL Louis Marie-- Ils ont été inhumés à CASTRIGNANO DEL CAPO dans une sorte de chapelle du cimetiére communal portant sur le fronton "CASTRIGNANO AGLI EROI FRANCESI" ,ce qui signifie " CASTRIGNANO AUX HEROS FRANCAIS"- M'y étant rendu,le 24 Juin 2018,avec mon épouse et ma fille ainée Sandrine, se trouvent dans la chapelle 57 corps, celui du Contre Amiral SENES ayant été rapatrié en France- Apparemment dans les cimetiéres dans le Sud de l'Italie,et en particulier à CASTRIGNANO il n'y a pas de mise en terre,mais des sortes de chapelles comportant des alvéoles qui partent du bas en haut,puis l'alvéole est scellée avec le nom et la photo du défunt ! Les familles disposent d'une échelle très haute,comme dans les bibliothèques pour pouvoir fleurir ou disposer des bougies- Dans la chapelle qui nous concerne,il y a en bas le corps d'un agent civil français et 8 rangées de 7 corps pour une hauteur de 5 à 6 métres, soit 57 corps!La chapelle est sale et mal entretenue et sert de dépot à 4 bancs d'églises avec prie Dieu disposés sur les côtés de la chapelle - Les grilles en fer forgé sont rouillées- Les fleurs artificielles disposées sur l'autel et autour sont sales et défréchies- Il est difficile de lire les noms des marins gravés sur les plaques de marbres scellés au mur!Pour finir,tous ces marins sont morts pour la FRANCE , inhumés hors de FRANCE, loin de leur famille et mériterait de la part de l'Etat Français de la considération!!!

Au début de la Première Guerre mondiale, le contre-amiral français Senès sombre volontairement à bord du croiseur cuirassé Léon-Gambetta torpillé dans le canal d'Otrante par un sous-marin autrichien U-5 dans la nuit du 26 au 27 avril 1915 alors qu'il patrouillait vers Santa Maria di Leuca.https://fr.wikipedia.org/wiki/Castrignano_del_Capo

Léon Gambetta (croiseur cuirassé) est un croiseur cuirassé construit pour la Marine française au début du xxe siècle. Navire de tête de la classe du même nom, il est coulé le 27 avril 1915 en mer Adriatique, ce qui constitue pour la marine nationale sa première perte d'un navire durant la Première Guerre mondiale, mais aussi une de ses plus grandes tragédies de son histoire avec la mort de près de 700 marins français.

De 1914 à 1915, basé à Malte, le Léon Gambetta évolue en mer Adriatique, participant au blocus de la Marine austro-hongroise, dans la 2e escadre légère du contre-amiral Victor-Baptistin Senès.

Le 27 avril 1915, à 00h40, le croiseur Léon Gambetta, commandé par le capitaine de vaisseau André, mais à bord duquel se trouve aussi le contre-amiral Sénès, est torpillé par deux fois par le sous-marin autrichien U-5 (240 tonnes en surface, 32 m de long) entré en service en 1910 commandé par le capitaine de corvette Georg Johannes von Trapp (en) à l’entrée du canal d’Otrante en mer Adriatique à quatorze milles nautiques du cap Santa Maria di Leuca (Pouilles, côte italienne)2 alors qu'il naviguait à 6 nœuds au nord-nord-est. Les antennes TSF tombent dès les explosions empêchant l’envoi de messages de détresse.

Le navire, venant de Malte, devait protéger les cargos chargés de ravitailler le Monténégro. Le bâtiment prend rapidement de la bande. Un seul canot peut être être mis à l’eau ainsi que la vedette de l'amiral mais celle-ci sombre rapidement avec 150 hommes a bord. Le canot est prévu pour 58 hommes, mais 108 marins parviennent à y prendre place, et comme le temps est beau, ils font route aussitôt vers la côte italienne. Il est 2 h. Le canot atteindra miraculeusement le village de Santa Maria vers 8 heures du matin. L’alerte aussitôt donnée, de Tarente et de Brindisi, des torpilleurs se portent sur les lieux du drame. Des 500 hommes qui se trouvaient à l’eau à minuit, ils ne retrouvent que 29 survivants épuisés (soit en tout 137 survivants)3. On ne retrouve aucun officier. Le capitaine de vaisseau André et l’amiral Senes sont parmi les 684 morts (dont 92 finistériens) parmi les 821 officiers et hommes d’équipage4.

L’Italie ayant déclaré sa neutralité en août 1914 lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, les autorités italiennes durent brièvement interner les survivants du 27 avril 1915 au 30 mai 1915 selon les termes de la convention de La Haye, même si le gouvernement venait de signer en secret le Pacte de Londres signé le 26 avril 1915 engageant le pays dans la guerre aux côtés des pays de la Triple-Entente dans un délai d'un mois5.

Un article du journal East Oregonian du 29 avril 1915 (Daily Evening Edition) qui rapportait cette attaque en première page, disait entre autres (traduction de l'anglais) : "Milan, 29 avril. Pratiquement, la totalité du tribord du croiseur français LÉON GAMBETTA a été détruite par la torpille lancée par un sous-marin autrichien, laquelle a envoyé le vaisseau par le fond au large de Otranto. C'est la nouvelle qui nous est parvenue ici avec des détails d'héroïsme des officiers qui se laissèrent couler sur leur vaisseau avec des Vive la France aux lèvres. Au moment même où l'eau se refermait sur eux les cris de Vive la France s'élevèrent des officiers restés sur la passerelle jusqu'au bout."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Léon_Gambetta_(croiseur_cuirassé)

"LE LÉON GAMBETTA UNE TRAGÉDIE OUBLIÉE ?"http://www.amedenosmarins.fr/le-leon-gambetta-une-tragedie-oubliee.html