Albert JosephLAGACHE

Les parents habitent en 1884 le hameau du Jambon à Bondues. Témoin à la naissance, Philippe Lagache âgé de 69 ans, cabaretier (l'âge correspond bien au grand-père de l'enfant). NB : ne sait pas signer.https://archivesdepartementales.lenord.fr/ark:/33518/07d52tlh9skq/05469c2d-aca0-4027-aa85-e02f95eadc08

2° cannonier. 27° puis 15° régiment d'artillerie. Soldat musicien le 6/10/1906.Description : cheveux châtains, yeux gris, front bombé, nez moyen, bouche assez grande, menton rond, visage ovale. Taille 1,88m. Niveau d'instruction 3

témoins : Louis Marécaux, 35 ans, cultivateur, beau-frère de l'époux, Augustin Lagache, 63 ans, maraîcher, oncle paternel de l'époux, Henri Couvreur, 27 ans, cultivateur, frère de de l'épouse, Henri Lebrun, 26 ans, cultivateur, beau-frère de l'épouse. Tous 4 domiciliés à Bondues.Pas de contrat de mariagehttps://archivesdepartementales.lenord.fr/ark:/33518/vgr01klsqdfh/403fc626-df54-4f59-88be-5fe50544d45b

29 RA le 3/8/1914;268 RA le 1/4/1917;175 RA de tranchées le 1/4/1918;89 RA lourde le 6/8/1918;289 RA lourde le 2/11/1918.

habite hameau du Purgatoire à Marcq le 22/3/1919.Ce hameau du Purgatoire est le siège de la ferme que les Lagache exploitaient, aujourd'hui 14 chemin de Ghesles.Albert a fait toute la guerre et il en est revenu. Comme bien d'autres, il ne parlait jamais de ce qu'il avait vécu.

Les Lagache-Couvreur étaient fermiers au 14 rue de Ghesle. La ferme sera ensuite exploitée par leur fille, Marie-Madeleine d'abord, puis leur petite fille Marie-Agnès jusque dans les années 90.

Le nom du hameau, le Purgatoire, vient peut-être du nom d'un de ces nombreux cabarets, comme le Jambon, la Payelle (la poêle à frire) à Bondues, qui animaient la vie des ouvrières (bobineuses, fileuses) et ouvriers (journaliers, tisserands) de l'époque.

A la fin du XIX° siècle, début du XX°, les plus modestes étaient à la fois tisserands à la maison et journaliers aux champs. On tissait à la maison du fil de laine pour livrer aux manufactures de Roubaix ou Tourcoing la pièce de drap tissée. Il fallait alors aux broutteux (le drap était transporté à brouette, plus tard à vélo) parcourir les 10 kms sur des sentes boueuses. Les haltes au cabaret, pour reprendre son souffle, étaient fréquentes. De même à la fin de la journée, avant de rentrer à la maison, on faisait une petite halte au cabaret présent dans chaque hameau.Par contre, à la sortie du Purgatoire, il n'est pas sûr que toutes les âmes aient bien été purifiées.

habitent 175 route nationale à Bondues au lieu dit La Payelle.Fermiers chemin de Ghesles, les Lagache-Couvreur possédaient une petite maison à cette adresse. Au décès de Marie, Albert habitera seul cette maison et la ferme sera reprise par sa fille Madeleine et son gendre Henri Décottignies. Bien sûr, il continuera de travailler aux fermes de ses filles, les mots retraite et rentier lui étant inconnus. Il allait à vélo tantôt chez l'une, tantôt chez l'autre pour s'occuper essentiellement du potager et prendre ses repas du midi.

étude de Maître Boyer-Chammard.Donation partage faite quelques semaines avant le décès de Marie.