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Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


Sosa :34 873 629 742
SOSA

  • Né en 760
  • Décédé le 18 février 814 - Saint Riquier, Somme 80, Somme,à l'âge de 54 ans
  • Abbé laïc de St Riquier, Poète

 Parents

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Notes

Notes individuelles

I200530

Lieu de décès/inhumation : Saint Riquier - Abbaye

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Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Beyrand 35/0 (x 5 110), Desbordes 37/0 (x 16 063), Tharaud 35/0 (x 22 954), Desale 37/0 (x 1 208), Demoulière 38/0 (x 785), Touchelet 38/0 (x 2 111), Plumency 37/0 (x 659), Hamelin 38/0 (x 850), Jacquemard 37/0 (x 1 994), Renvoyé 38/0 (x 2 991) en 54 725 liens avec la souche
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[Page Wikipédia 2015 https://fr.wikipedia.org/wiki/Angilbert]
Angilbert (Saint Angilbert) ou Angilberk, né vers 740, il est mort le 18 février 814 à l'abbaye de Saint-Riquier (nommée à l'origine Centula), en Picardie est un proche de Charlemagne, l'un de ses diplomates et un poète. Comte de Ponthieu, septième abbé de Saint-Riquier, il vitpendant deux ans avec Berthe, une des filles de Charlemagne.
Angilbert, qui finit sa vie comme simple moine à Saint-Riquier, est vénéré comme un saint, le jour de sa mort, le 18 février. [il n'est pascanonisé]
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Bien que des généalogistes affirment que sa famille possédait le Ponthieu depuis le vie siècle, affirmations reprises sans discernement par des biographes au xixe siècle, on ne peut rien dire à propos de l'ascendance paternelle d'Angilbert si ce n'est que son père se nommait ? et possédait des biens dans le Saalgau. Son père est marié à Richarde, fille du comte Jérôme, lui-même fils bâtard de Charles Martel. À la fin de ce même siècle, Angilbert est établi duc et gouverneur du Ponthieu ou plutôt de la Côte Maritime. De Berthe, la fille de Charlemagne, il eut deux enfants dont Nithard, dont les restes ont été retrouvés sous le parvis de l'abbatiale de Saint-Riquier (ancienne Centula).
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Angilbert fut élevé à la cour de Charlemagne, où il fut l'élève etl'ami du grand érudit anglo-saxon Alcuin dont il devint le disciple. Il était destiné à l'état ecclésiastique et reçut des ordres mineurs tôt dans la vie. Il acquit une grande connaissance des lettres et va continuer à se perfectionner dans cette voie sous la direction d'Alcuintout le reste de sa vie en suivant les conseils d'Adalard de Corbie.
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En 782, lorsque Charlemagne envoya son jeune fils Pépin (777- 810) en Italie, comme roi des Lombards, Angilbert l'accompagna en qualité de primicerius palatii (archichapelain). En tant que chef du conseil de Pépin dont il était devenu l'ami, il assista ce dernier dans le gouvernement de l'Italie pendant un certain temps. Son rôle fut d'être un grand commis de l'Etat, laïc.
À son retour en France, en 791, Angilbert fut chargé par Charlemagne de la défense et du gouvernement des côtes septentrionales de l'Empire,de l'Escaut à la Seine. Il établit sa résidence au château de Centula, en Ponthieu, près de l'endroit où se trouve l'abbaye fondée par Riquier. Il avait une grande dévotion pour ce saint abbé en raison des miracles qui s'opèraient autour de son tombeau. Atteint d'une grave maladie, il fit vœu de se faire religieux à Saint-Riquier s'il recouvraitla santé. À peine guéri, il dut défendre ses terres contre les irruptions des Vikings. Il remporta une grande victoire, qu'il attribua à l'intercession du saint, et dut dès lors accomplir son vœu.
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Charlemagne utilisa les vertus et les talents d'Angilbert pour le bien public de l'Église et de l'État. Il en fit son chapelain et l'envoya trois fois à Rome en qualité d'ambassadeur auprès du pape. Il est certain qu'il était aimé et préféré par Charlemagne, car ce dernier l'appelait minister Cappellæ. La première fois, en 792, quand il y mena Félix d'Urgell pour lui faire abjurer son hérésie devant le pape AdrienIer. En 794, il apporta à Adrien Ier un mémoire relatif au IIe concile de Nicée et au culte des saintes images. En 795, Angilbert est nommésurintendant (provisor) des domaines royaux. En 796, il se rendit à Rome pour s'assurer de la fidélité du peuple romain envers le nouveau pape Léon III et offrir des présents à l'église Saint-Pierre.
Enfin, en 799, il accompagna Charlemagne qui venait recevoir la couronneimpériale. Il semble probable qu'Angilbert à cette période menait une vie très mondaine et en rien monastique.
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Dès 790, il se retira à l'abbaye de Saint-Riquier, sans quitter néanmoins son gouvernement.
À l'abbaye, Angilbert était, paraît-il, un sujet d'édification pour tous les religieux par une humilité sincère et les pratiques d'une austère pénitence. En 794, à la mort de l'abbé Symphorien, les moines, d'un commun accord, élurent abbé, Angilbert, pour le remplacer, et ce choix eut la pleine approbation de Charlemagne. Il n'était pas rare pour les princes mérovingiens, carolingiens ou plus tard capétiens d'être élus puis nommés abbés laïcs de monastères. Les non-religieux utilisaient les revenus du monastère pour leurs dépenses personnelles et les moines faisaient cadeau de leurs biens pour les dépenses de la fondation. Le nouvel abbé s'occupa tout à la fois du spirituel et du temporel de son abbaye, il dépensa sa fortune pour la reconstruction de l'abbaye, laquelle à Pâques de l'année 800, reçut la visite de Charlemagne. Il augmenta le nombre de religieux, rétablit l'observance de la Règle dans sa première rigueur par ses exemples tout autant que par ses instructions, donna tous ses soins à la digne célébration des saints offices et enrichit son abbaye d'un grand nombre de reliques.
En 811, Angilbert souscrivit au testament de Charlemagne dont il était l'exécuteur des dernières volontés. Il fut l'un des témoins des dernières volontés de Charlemagne le 28 janvier 81416. Il mourut peu de temps après l'empereur le 18 février 814 et fut inhumé en l'église du Saint-Sauveur et de Saint-Richard de son monastère.
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Berthe (Bertrada ou Berta), née en 779 ou 780 à Aix-la Chapelle[réf. nécessaire], morte un 11 mars, en 824 ou après17, était la fille de Charlemagne et de Hildegarde de Vintzgau. Vers 789, le roi Offa de Merciedemanda sa main pour son fils, le futur roi Ecgfrith de Mercie, en échange du mariage d'une de ses filles avec Charles le Jeune, fils aîné de Charlemagne. Mais ce dernier, craignant peut-être de donner ainsi un otage, rompit les négociations. Comme Angilbert vivait maritalement avec Berthe et qu'ils avaient des enfants ensemble, Charlemagne, selon certaines sources lui aurait fait épouser en secret sa fille. Selon d'autres sources le mariage n'aurait eu lieu qu'après la naissance des enfants. L'an 800 semble être une date plus probable pour la naissance de leurs deux fils.
Cette intrigue d'Angilbert, souvent considéré comme un mariage, a été contestée par certains érudits catholiques, puis fut admise et un autre Angilbert, celui-là du xiie siècle, son biographe, précisa que l'abbé avant sa mort n'avait aucune envie de faire pénitence pour ce mariage, et l'historien Nithard, qu'il cita, affirmait que: Angilbert est son père.
Bertha ne vécut toutefois que deux années avec Angilbert, car celui-ci, à la suite d'une grave maladie y voyait une punition de Dieu.
Lors de son avènement, son frère, Louis le Pieux, la bannit de la cour. Elle vécut à l'abbaye de Saint-Riquier aux côtés de son ancien compagnon.
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Angilbert et Bertha eurent au moins deux fils :
  • Hartnid (vers 799 - 850) ou Harraild, Haraid. L'existence de ce fils est attesté par son frère dans ses écrits. Plus tard des généalogies qui ont voulu établir une continuité familiale à la tête du comté de Ponthieu ont voulu lui attribuer comme fils un Hugues, comte dePonthieu, prétendu ancêtre de Hugues Ier d'Abbeville (+ 1026), avouéde Saint-Riquier, châtelain d'Abbeville, puis seigneur de Ponthieu, marié vers 994 à Gisèle, fille d'Hugues Capet. Tout d'abord le titre decomte de Ponthieu n'apparait qu'en 1024, la charge de la défense du pays revenait alors à l'avoué de Saint Riquier. Or la chronique de Saint-Riquier mentionne clairement qu'à la mort de Nithard, cette charge estd'abord passée à un Louis, puis à Rodolphe, de la famille des Welfs24.
  • Nithard (vers 800 -15 mai 845), historien, abbé laïc de Saint-Riquier. Il aurait déclaré : le corps d'Angilbert a été retrouvé non décomposé quelques années après son enterrement.
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Charlemagne, entouré de ses principaux officiers, reçoit Alcuin qui lui présente des manuscrits, ouvrages de ses moines, Victor Schnetz.
Ses poèmes révèlent la culture et les goûts d'un homme du monde, jouissant de la plus grande intimité avec la famille impériale. Surnommél'Homère de la cour, il cultiva la poésie avec succès, et fut membrede l'Académie palatine où il occupa le siège d'Homère. L'auteur Dufresne de Francheville, en utilisant quelques écrits d'Angilbert, écrivit Histoire des premières expéditions de Charlemagne, roman qui fut attribué à tort à Angilbert.
Angilbert est probablement l'auteur d'une épopée, dont l'extrait fut préservé et qui décrit la vie au palais et la rencontre entre Charlemagne et Léon III. Il s'inspira de Virgile, Ovide, Lucain et Venance Fortunat, mais aussi Eginhard et Suétone.
Ses poèmes courts comportent outre un hommage à Pépin à son retour de la campagne contre les Avars (796), une épître à David (Charlemagne) et révèlent d'ailleurs une image du poète vivant avec ses enfants dans une maison entourée d'un joli jardin, dans le palais de l'empereur.La référence à Bertha, cependant, est distante et respectueuse. Son nom figure sur la liste des princesses, auxquelles il envoya ses salutations.
Charlemagne utilisa ses talents dans l'intérêt de la religion et des sciences. Angilbert s'appliqua à protéger les arts et les lettres et à répandre ainsi la lumière et les bienfaits au sein de sa paisible retraite13. L'Académie palatine fut à l'origine de la production accrue de l'écrit et entraîna l'apparition de très grandes bibliothèques,comme celle d'Angilbert, à l'abbaye de Saint-Riquier26.
Les poèmes de Angilbert ont été publiés par Ernst Dümmler dans sa Monumenta Germaniae Historica.
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Créé le 07/11/2015, modifiéle 9/08/2016

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

sosa Walmar DE BOULOGNE, Comte de Boulogne 656-688 sosa Nicole DE PONTHIEU, SOSA 660-   sosa Charles Martel CAROLINGIENS, Duc d'Austrasie 690- sosa Concubine de Charles Martel X CONCUBINE CAROLINGIEN, SOSA sosa Agila XXX DES WISIGOTHS, Roi des Wisigoths 684-714 sosa Epouse de Agila X EPOUSE DES WISIGOTHS, SOSA
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sosa Thierry II DE PONTHIEU, Comte de Ponthieu 685-734 sosa Berthilde DE THURINGE, SOSA 695-775 sosa Jérôme DE SAINT-QUENTIN, Abbé de St Quentin 711-775 sosa Ercheswinda XXX DES WISIGOTHS, SOSA 713-
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sosa Nithard Ier DE PONTHIEU, Seigneur de Saalgau sosa Richarde DE SAINT-QUENTIN, SOSA 740-
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sosa Angilbert DE PONTHIEU, SOSA 760-814