Message d'information du propriétaire de l'arbre

close

Sitepersonnel avec photos et compléments - Plus particulièrementdans les époques lointaines, consultez les notes. Il m'arrive eneffet de privilégier certaines hypothèses... à méditer puispartager ou rejeter...


  • Décédé après 1480
  • Apothicaire du roi Louis XI

 Parents

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

I187149
Parenté(s) de branche(s) et degré(s) : Desale 19/1

======================================================================================================================================================================================
Guyon Moreau en 1469 à 1479 puis Simon Moreau en 1480 ont été apothicaires du roi Louis XI. Le second est ici supposé être le fils du premier.
======================================================================================================================
L'histoire qui suit est raconté par Emile Aron dans son livre "Louis XIet ses guérisseurs" publié en 1983 par C.L.D..L'apothicaire Simon Moreau y est cité. Est-il le père ou le frère de Guyon Moreau ? Ou Guyon lui-même était-il aussi prénommé Simon ? Ou y-a-t-il eu une confusion dans la lecture du prénom ?
------------------------------------
Les secrets de Louis XI, grand admirateur des Italiens, sont inexplorables mais il est certain qu'il s'intéressait aux poisons, pour les autres, pour lui, ou par curiosité scientifique. L'histoire ne le dira pas mais une preuve nous en est fournie par les archives de la ville de Tours.Le 19 février 1480, le maire de Tours et quatre échevins, les maîtres d'hôtel du Plessis, Jean Guérin et Louis de la Mézière, l'apothicaire Simon Moreau, deux représentants de Jean de Daillon, gouverneur de Touraine, se réunirent à l'hôtel de ville pour faire l'essai de "certains poisons" sur le chien de Macé Blanchet. On offrit à cet ami des hommes une friture de mouton et les poisons dans une omelette. Le chien en mourut et le lendemain sept barbiers-chirurgiens vinrent examiner le cadavre.
Le protocole de cette recherche expérimentale ne nous renseigne pas surla nature des poisons et sur les lésions observées. Mais nous savons que ce dimanche, jour de l'autopsie : "un grand feu est allumé dans la chambre où était le chien afin d'en renouveler l'air infecté parla désorganisation du corps et par les miasmes empoisonnés qui pouvaient s'en exhaler". Après avoir pris ces judiciauses précautions, les hommes de l'art avant l'opération se dirent servir "un modeste déjeunerde harengs et de noix sèches", aux frais de l'accueillante municipalité tourangelle.
------------------------------------
Le même récit, cette fois par André Salmon en 1855 fan sle n°16 de la Bibliothèque des Chartes [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1855_num_16_1_445297]
------------------------------------
Le samedi 19 février 1480, à deux heures après midi, se réunissait par ordre de Louis XI, dans l'hôtel de ville de Tours, une assemblée choisie ; on y comptait le maire et quatre échevins de la ville, Jean Guérin et Louis de la Mézière, maîtres d'hôtel du roi, Simon Moreau, apothicaire, deux des gens de Jean de Daillon, gouverneur de Touraine et les clercs de la ville. Le mandat qui les convoquait ne spécifiaitpas l'objet de la réunion ; il disait seulement que c'était pourestre présens et assister à aucunes choses qui se dévoient faire de par le roy. Or, dans cette réunion, on fit l'essai de certains poisons sur un chien ; le poison, mélangé dans une fressure de mouton frite et dans une omelette, fut administré à forte dose, et le chien mourut. Procès-verbal de l'ex
périence
est dressé , dans lequel on décrit avec beaucoup de détails comment ledict chien estoit mort. Cependant, sur l'ordre des maîtres d'hôtel duroi, le cadavre est conservé dans une des chambres de l'hôtel de ville jusqu'au lendemain , jour où l'on devait ouvrir le chien et constaterles désordres causés par le poison dans tous ses organes. Le dimanche, en effet, sept barbiers et chirurgiens sont mandés pour procéder à l'autopsie; seulement, et par mesure de précaution, on
alluma un grand feu dans la chambre où était le chien, afin d'en renouveler l'air infecté par la désorganisation du corps et par les miasmesempoisonnés qui pouvaient s'en exhaler ; on fit un modeste déjeuner de harengs et de noix sèches ; puis l'opération fut menée àbonne fin. Un second procès-verbal fut probablement dressé, et enfin l'assemblée se sépara. Quant au cadavre , il fut porté dans une hotte, le même jour, sur les grèves de la Loire, et y fut enterré.
[...] Quant à nous, à cause même delasolennité de l'expérience, nous n'y pouvons voir qu'une cause simple et innocente, telle que l'éclaircissement d'un doute médical. [...]
[suit ensuite le récit d'origine inscrit dans le registre de l'hôtel de ville de Tours]
======================================================================================================================
On retrouve ce Simon Moreau dans les comptes de Louis XI.
(début 1480) A Simon Moreau appothicaire dudit seigueur la somme de sixcens cinquante une livre quatorze sols huit deniers tournois que ledit seigneur luy a ordonnée au mois de juillet pour le paiement de plusieurs parties d'appothicairerie drogues médecines espices de chambre et aultres choses qu'il a baillées et livrées pour la personne dudit sire etplusieurs officiers et autres malades lesquels ledit seigneur a fait panser durant le mois de novembre decembre et janvier 1479 comme pour plusieurs parties d oignemens lavemens emplatres pouldre qu il a pareillement baillées et livrées par l'ordonnance dudit seigueur pour habiller etmédeciner des chiens et levriers qui estoient bleciés et malades.
------------------------------------
(vers mars 1480)
A Simon Moreau appothicaire dudit seigneur la somme de deux cens quatre vingt deux livres quatre sols huit deniers tournois à luy ordonnée parledit seigneur audit mois de février pour le paiement de plusieurs parties d appothicairie drogues médecines et aultres choses de sonmestier qu'il a baillées et livrées pour les maladies du cardinal Balue et de monseigneur de Chansay par le commandement et ordonnance dudit sire lesquels il a fait penser et gouverner jusques au 3eme jour dudit mois de février toutes lesquelles parties ledit seigneur a fait veoir visiter et calculer et icelles ait canceller et les a eues pour agréables et ne veut que autre déclaration en soit rapportée fors ce présent roole.
[Archives curieuses de l'histoire de France depuis Louis XI jusqu'à ..., Volume 1 publié par L. Lafaist,Jean Louis Félix Danjou, 1834 http://books.google.fr/books?id=5jILAQAAMAAJ&pg=PA105]
======================================================================================================================================================================================
Créé le 18/12/2014, modifiéle 23/06/2015

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre

Père d'Alain MOREAU, SOSA Mère d'Alain X EPOUSE MOREAU, SOSA      
|
8
 |
9
   



   
|   
Alain MOREAU, Député de Tours †1440/ Epouse d'Alain X EPOUSE MOREAU, SOSA  
|
4
 |
5
 



 
| 
Guyon XXX MOREAU, SOSA †1479/ Epouse de Guyon X EPOUSE MOREAU, SOSA
|
2
 |
3



|
Simon XXX MOREAU †1480/