Bienvenue sur mon arbre
http://www.keldelice.com/guide/terroirs/le-vallon-de-marcillac
Encadrées par les schistes houillers du bassin de Decazeville, les plateaux cristallins des ségalas et les barres calcaires du causse Comtal surgissent de pourpres collines de grès rouge et de marnes (parfois recouvertes d’une mince épaisseur de calcaire), séparées d’étroites langues de plaines : voici le vallon (ou rougier) de Marcillac, autre forte personnalité du Rouergue.
Parler de la beauté insolite du rougier allume des brasiers de plaisir : tonalités lie-de-vin, grenat, purpurine de ces labours pentus, de ces faïsses abandonnées, de ces éboulis, de ces ruisseaux, de ces espaces piquetés de verdure, de vignobles et de délicates cultures… Murs rouges et toits bleus des maisons, et cette fine poussière rouge qui s’élève vers le ciel, dans la torpeur béate d’une après-midi ensoleillée. Délicieuse rusticité, un peu à l’image de son vin, à la belle robe rouge, âpre et tannique, mais néanmoins fruité, avec des arômes de framboise, de myrtille ou de cassis.
Marcillac, grosse bourgade aux maisons en grès rouge, est la capitale de ce monde à part…
Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.
A lire :
Brigitte Féral "Ostalons de vinha", Cabanes de vigne, Région de Marcillac, Texte en occitan et en français
"Al Canton, Marcilhac, Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Saint-Cristòfa, Valadin"
Zéphir Bosc : Racontes et novèlas del païs d'Olt, Contes et poëmas de peligrins
Sites internet :
Salles-la-Source : www.occitan-aveyron.fr › pdf › vilatge_salles_la_source
http://www.zapgillou.fr/mondalazac/articleweb/plaquette-2011.pdf - de Jean Rudelle : "La route du fer en Aveyron, du Causse aux usines. L'histoire minière du Causse Comtal, Solsac, Cadayrac, Mondalazac-Ferals"
"Documents historiques et généalogiques des familles et hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes" Tome1 Hippolyte de Barrau- 1853-
"Saint-Christophe (p 514/759)
En 1288, deux châteaux (1 supérieur et 1 inférieur) sont possédés par Hugues et Guillaume de Claret et autres seigneurs (Archives du domaine à Montauban).Nobles Jean de Capdenac et Guillaume de Ferrières habitants de Panat étaient en 1357 Seigneurs de St-Christophe par égale part (Tit Château de Panat).A l'époque ou le Maréchal Almaric de Séverac fonda le chapitre de St-Christophe était-il devenu possesseur des châteaux et de la seigneurie de ce lieu, ou bien était-ce le seigneur de Valady (Pons de Cardailhac) qu'ont sait avoir été bienfaiteur du même établissement ? Nous l'ignorons, toujours est-il que le seul château qui existe encore à St-Christophe appartenait depuis longtemps aux chanoines quand la révolution éclata.C'est une masse quadrangulaire ou sorte de donjon, à teinte sombre, de machicoulis et d'où se détache en saillie sur la face du levant une tourelle ronde. Le Chapitre de St-Christophe, fondé par Almaric de Séverac en 1415 avait été largement doté. Sa fondation fût confirmée par le Pape Benoît XIII (Pierre de Lure) qui se trouvait alors à Elne.Jacques de Corneilhan évêque de Rodez lui donna des statuts le 6 décembre 1566. On y remarque entre autres articles la défense expresse aux chanoines d'avoir des servantes.Le chapitre se composait d'un doyen qui avait double prébende et 12 chanoines. Le Seigneur de Séverac en nommait huit; les quatre autres l'étaient par le Seigneur de Caylus, successeur de Cardailhac.Le principal revenu du chapitre consistait dans les prieurés de St-Christophe, Espeyrac, Nauviale, Compolibat, St-Barthélémy du Buenne et la terre de St-Gervais en Gévaudan.Antoine d'Estaing avait été doyen ou prévôt de St-Christophe en 1493, M. de Balsac-Firmi l'était en 1789."
Famille BONHOURE - BOUSQUET
Le couple Jean BONHOURE et Marie VERNET se marie le 24/02/1727 à St-Christophe et s'installe à Auréjac. Jean BONHOURE fils de Françoise et Marie BOUYSSOU est né à Cabantous paroisse de Glassac. Marie VERNET peut être née à la Cayrède paroisse de St-Christophe. 3 filles naîtront de cette union dont :
Marie BONHOURE, née le 11/12/1728 à Auréjac. Elle va épouser le 22/02/1762 Pierre GAMEL Vigneron, né lui aussi à Auréjac le 22/08/1740 fils de Jean et Marie FABRE. Marie BONHOURE décèdera le 06/04/1765 âgée de 36 ans. Le couple n'aura pas d'enfants. Pierre GAMEL, son époux, se remariera et donnera une descendance au couple FABRE-GAMEL, famille développée plus loin.
Une cousine de Marie BONHOURE va s'installer à Auréjac après son mariage avec Antoine BOUSQUET.
C'est le 09/08/1784, par le mariage entre Antoine BOUSQUET né à la Badie paroisse de Glassac et Marie BONHOURE née à Marty paroisse de Galgan (son père Antoine BONHOURE époux de Françoise IMBERT est né à Cabantous paroisse de Glassac) que s'installe une famille BOUSQUET à Auréjac. 7 enfants naîtront de cette union.
Puis suivront :- Le couple Jean Antoine BOUSQUET Cultivateur & Elisabeth LAURENS née au village voisin des Cazalets, mariés le 6 juillet 1812 à Saint-Christophe
- Le couple Jean Antoine BOUSQUET Cultivateur & Marie Jeanne SERIEYE née à Laussellerie commune d'Escandolières, mariés le 8 février 1852 à Saint-Christophe
- Suite à une mésentente entre leurs fils Jean Germain et Jean-Louis, la famille BOUSQUET va quitter définitivement le village.Le couple Jean Germain BOUSQUET & Marie Julie BOSC née aux Bories de Belloc commune de Golinhac acquieront une maison aux Alries commune de St-Christophe et auront 13 enfants dont ma grand-mère Rosa qui épousera Germain NOYE d'Auréjac.Le couple Jean Louis BOUSQUET et Marie Léonie ESTIVALS née à Bournac commune de St-Christophe iront vivre à Lunel dans l'Hérault.Par la suite, la ou les maisons BOUSQUET ont été habitées par Augustin Noyé (frère de Germain mon grand-père) & Marie PEYROUTI où les descendants vivent encore aujourd'hui.
Familles FABRE - GAMEL - LALANDE
Après son mariage le 30/06/1725 à Saint-Christophe, Jean GAMEL Travailleur, né à Sébazac, s'installe avec son épouse Marie FABRE née à Auréjac, fille de Jean et supposé Jeanne MOLY. Plusieurs générations GAMEL vivront à Auréjac jusqu'au décès, entre 1906 et 1911, d'Henriette ESTIVALS épouse de François GAMEL, veuve depuis 1889.
D'après les notes de Germain Arthémon NOYE, la maison GAMEL était une ancienne maison, aujourd'hui détruite, accolée à celle de mon arrière-grand-père. Le neveu d'Henriette ESTIVALS Louis LALANDE et son épouse Marie GUINOU y vivront puis s'installeront à la "Maison basse", située un peu à l'écart du village au bord de l'ancien chemin de la Cayrède et de Saint-Christophe.
Par la suite Victor, leur troisième fils et son épouse Marie BOUTARIC y vivront. Mais suite au décès accidentel de leur gendre BIBAL époux de Marie LALANDE, ils vont partir habiter dans la commune de Mayran d'où est originaire Marie BOUTARIC. Quand ils vivaient encore à Auréjac au début du 20e siècle, leur fils aîné Louis et Julia BOUSQUET son épouse et la famille de cette dernière ont tenté l'aventure, comme bien d'autres, vers la pampa d'Argentine, autour de Piguë et y sont restés. Leur fils cadet Germain, Instituteur, Comptable puis Secrétaire de mairie est décédé célibataire sans enfant à Sanvensa (Ayeyron).
Pour plus d'information sur les migrants du Rouergue en Argentine : https://rouergue-pigue.com/
Familles GARIBAL - LABRO - NOYE
Le nom d’une Famille NOUGUIÉ apparaît à Auréjac à la fin du 17e siècle, l’on peut supposer entre 1680 et 1685, Pierre Noyé épouse Anne Labro. Pour l’instant son origine est inconnue, il serait intéressant de trouver le contrat de mariage qui est à rechercher dans les actes notariés de cette époque.
Les recherches dans les actes notariés de Jean-Michel CUOC (descendant des Cuoc de Celzet paroisse de Bruéjouls), nous informent qu’auparavant existait le couple Etienne Labro né à Anterrieux paroisse de Saint-Christophe & Antoinette Garibal née à Auréjac, parents d'Anne Labro. Antoinette Garibal est la fille du couple Garibal & Vincente Grialou.
Nous savons qu’il existait une autre famille NOGUIÉ dans la Paroisse de Saint-Christophe : le couple François Noguié & Jeanne Lagarde établi à La Vernhe (lieu, avec maison qui n’existe plus, situé sous les Alries en face La Raynaldière). Un de leur petit-fils Pierre, fils de Gabriel & Elisabeth Viguier s’établira aux Homs en se mariant avec Françoise Rigal. Le nom NOGUIÉ se perdra à la Vernhe après le couple François Noguié & Marianne Boudou puisque c’est une de leur fille, épouse de Pierre Servières puis en secondes noces de Jean Louis Denoits, qui vivra en ce lieu. Le dernier Noyé des Homs, Etienne, célibataire, s’éteint en 1821.Sur l’acte de mariage de Jean Clède & Anne Noguié (fille de Gabriel & Elisabeth Viguier), nous notons parmi les témoins Pierre Noguié frère de l’épouse des Homs et Pierre Noguié d’Auréjac, cela laisse supposer que les Noguié d’Auréjac sont peut-être cousins avec les Noguié de la Vernhe.
Au début du 18e siècle, le couple Pierre Nouguié, Paysan & Françoise CUOC née à Celzet, mariés le 16/01/1720 à Bruéjouls, s’installe à Auréjac.
Puis, suivront :- Le couple Pierre Noyer, Cultivateur & Thérèse Auréjac de Millac, mariés le 11/01/1758 à Saint-Christophe.
- Le couple Pierre Noyé, Cultivateur et Marguerite Tamalet née à Lavernhe, paroisse de Glassac, mariés le 6 messidor An 5 à Cassagnes-Comtaux.
- Le couple Pierre Jean Noyer, Cultivateur et Marianne Féral (ou Faral) née au Bois-Gros, mariés le 06/08/1837 à Saint-Christophe. Le 11 mai 1874, Pierre Noyé fait une chute qui le laisse infirme pendant deux ans jusqu'à son décès en 1876.Il décède le 04 août 1876 à la suite d’une maladie de onze jours et une infirmité de deux ans et trois mois. "Il s'est éteint avec une entière connaissance en présence de sa famille d'Auréjac" (note Germain Noyé son fils). Au sujet de Marianne Faral : « 11 novembre 1899, chute de la mère, jambe disloquée… . 28 janvier 1900, mort de notre pauvre mère à 1h de l’après-midi un jour de dimanche en présence de sa famille en pleurs et à l’âge de 90 ans 4 mois et 10 jours ».
A la fin du 19e et début du 20e siècle, deux de leurs enfants, vivront à Auréjac :Jean Pierre Noyé, Cultivateur, resté célibataire, sera rejoint dans les années 1870 par Germain Noyé, son frère cadet marié, qui vivait jusque-là avec sa première épouse Julie Rozières à Saint-Julien de Malmont, en tant qu’Instituteur. Marié en secondes noces avec Marie Caviale, mon arrière-grand-père devenu Expert géomètre et Cultivateur installera deux de ces enfants, Germain et Augustin, sur ses terres d'Auréjac. Ses autres frères et sœurs agriculteurs s'établiront dans la commune de Saint- Christophe : famille Andrieu à Glassac, famille Noyé à Guiols qui vivra après à Cantuel, familles Aussibal de Cantuel et Millac, famille Noyé installé à Cabantous puis au "Camp de Galan". Un de ses neveux, Joseph Noyé, fils de sa plus jeune soeur, s'installera avec son épouse dans une maison voisine. Aujourd’hui, les descendants de Germain Arthémon Noyé et de son neveu vivent dans ce hameau.
Famille LALANDE
Le couple Louis LALANDE, lui né à Millac et Virginie ESTIVALS née à Anglars (sa famille est originaire des Trémolèdes paroisse de Glassac) s'installe à Auréjac dans les années 1850. Leur deuxième enfant y né ainsi que 2 autres plus jeunes. Cette famille est répertoriée à Auréjac dans le recensement de la population de 1876 jusqu'à celui de 1891. Virginie ESTIVALS est la soeur d'Henriette ESTIVALS épouse GAMEL (vu plus haut). Ce sont leur fils aîné Louis et Marie Guinou son épouse qui auront la jouissance du bien GAMEL avant d'habiter la "maison basse". Les autres enfants s'établiront dans des hameaux ou communes voisines.
Famille BONY
Cette famille est répertoriée à Auréjac lors des recensements de la population de 1911 et 1921. D'après les informations d'une habitante du village la "Maison basse" leur appartenait avant d'être vendue aux LALANDE descendants du couple GAMEL-ESTIVALS.
Les habitations en 1828-Cadastre napoléonien
Nous remarquons que le village comprend quatre lots d'habitations : trois au sein même du village et une autre bâtisse plus éloigné. Nous retrouvons en consultant la matrice cadastrale les propriétaires et habitants des lieux :
Section D parcelle n°411 correspond à la maison NOYE André
Section D parcelle n°497 correspond à la maison BOUSQUET Jean
Section D parcelle n°501 correspond à la maison GAMEL Jean Antoine
Section D parcelle n°503 correspond à la maison NOYE Jean Pierre
La nature des terres en 1828-Cadastre napoléonien
La nature des terres se répartit le plus souvent en cinq catégories : Bois, Châtaigneraie, Pâture, Terre et Vigne. D'après le plan et les matrices cadastrales, nous constatons autour du hameau et sur l'ensemble du territoire de la Commune que l'espace rural est occupé en grande majorité par des châtaigneraies. Nous pouvons ainsi imaginer qu'elle était la base de leur nourriture à cette époque là.
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