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Note à tous les éditeurs : N'oubliez pas descrupuleusement respecter le standard de saisie défini pournotre base, notamment en utilisant systématiquement leDictionnaire des Lieux (voir Chronique Familiale, Ch.5). JHFjuillet 2012


  • Born November 20, 1816 - Monthodon, 37110, Indre-et-Loire, France
  • Deceased
  • Propriétaire

 Parents

  • Jean Casimir BROSSILLON, born April 10, 1779 - La Ferrière, 37110, Indre-et-Loire, France, deceased in 1857 aged 78 years old
    Married November 6, 1804, Monthodon, 37110, Indre-et-Loire, France, to
  • Marie Anne LECLERC

 Spouses, children, grandchildren and great-grandchildren

 Siblings

 Family Note

LES GRANDES ÉTAPES DE L'HISTOIRE DE LA S.G.T.F.

La Société Générale des Tanneries Françaises, créée à l'initiative de Louis Delamotte, tanneur à Château-Renault, reprend l'exploitation d'une tannerie située à Château-Renault et fondée par Désiré Antoine Brossillon.

Ce dernier, à la suite de la dissolution d'une société formée avec Hippolyte Gambu-Richard pour l'exploitation d'une première tannerie, rue d'Habert, obtient en avril 1877 l'autorisation d'établir sa propre tannerie dans les prés du Moulinet sur les bords du ruisseau du Gault1. L'autorisation préfectorale est cependant soumise à condition en ce qui concerne les risques de pollution du cours d'eau.

En 1891, sa veuve, Louise-Alix Bouvet, qui a pris la tête de l'entreprise, fonde une nouvelle société au capital de 100.000 francs avec son gendre Louis Delamotte, alors employé de commerce. La raison sociale devient "Veuve Brossillon-Bouvet et Delamotte", le terrain est Loué par la veuve Brossillon à cette nouvelle entreprise qui comprend alors plusieurs bâtiments et une vingtaine de cuves.Le 1er avril 1904, la société est dissoute et Louis Désiré Delamotte devient seul propriétaire de la tannerie. Il garde le matériel, les matières premières et conserve le droit d'utiliser la dénomination "Ancienne maison Brossillon et Delamotte".

Le 19 février 1918, la Société Générale des Tanneries Françaises, société anonyme au capital de 5 millions de francs, est constituée par la souscription de cinq cents actions par dix personnes comprenant outre le fondateur, Louis Delamotte, un négociant en cuirs parisien.

Louis Weil, divers administrateurs de sociétés et un industriel de Limoges, Gaston Monteux qui détient plus de la moitié des actions. Cette nouvelle société a pour objet le tannage et la commercialisation des cuirs mais aussi l'acquisition d'autres établissements industriels et commerciaux.

Son siège est fixé à Paris ; Louis Désiré Delamotte figure parmi les administrateurs et dirige l'usine de Château-Renault avant de laisser la place à son gendre Lucien Coldefy. Divers terrains sont achetés en 1918 et 1920 pour permettre l'extension de l'entreprise qui comprend alors une installation pour le battage des cuirs par marteaux mécaniques, un dépôt de peaux fraîches, une tannerie et une corroierie5.

Des mesures sont prises en 1922 afin d'améliorer l'outillage, la sécurité des ouvriers et de limiter les travaux insalubres et les risques de pollution du Gault. Le personnel se compose de 60 hommes, une seule femme étant employée dans les ateliers. En 1926, la veuve Brossillon revendra le terrain principal sur lequel s'était implantée l'usine dès son origine.En septembre 1939, l'usine est mobilisée pour la défense nationale. Une partie du siège social est transférée à Château-Renault, rue Martin-Gardien, et ne sera définitivement déplacé à Château-Renault qu'en 1946.

En 1941, suite aux mesures d'aryanisation, certains administrateurs tels Armand Weil, Bernard Reichenbach et Maurice Monteux sont obligés de démissionner et un administrateur provisoire est nommé. Lucien Coldefy devient président directeur-général. Un transfert d'actions s'opère, les capitaux juifs sont éliminés et remplacés par des capitaux provenant d'industriels du cuir de la région, notamment de la famille Delamotte.

Lors de la réunion du conseil d'administration du 11 septembre 1945, BernardReichenbach reprend sa place d'administrateur et celle de président-directeur-général de la société ; Lucien Coldefy est nommé directeur-général. Un hommage est rendu à Armand Weil qui obtient la qualité de président honoraire et celle de conseiller technique. Par ailleurs, il est Autorisé à exploiter, sa vie durant, la branche exportation et importation de cuirs en poils dont la société est propriétaire.

En 1948, l'usine ne fabrique plus que 44 cuirs par jour avec 30 ouvriers mais envisage de passer à 80 cuirs par jour. Le capital de la société passe à 20 millions de francs. Elle fabrique son électricité et possède 60 fosses et 8 tonneaux de tannage. Le matériel est en bon état mais les bâtiments sont vétustes et il n'y a pas de possibilité d'agrandissement.

L'usine cessera son activité le 21 décembre 1966 pour raisons économiques. UN ADMINISTRATEUR : LUCIEN COLDEFYLucien Coldefy, originaire de Gourdon dans le Lot et gendre de Louis Delamotte, entre dans l'entreprise dès la création de la S.G.T.F en 1918. Il dirige l'usine de Château-Renault jusqu’à sa mort en 1965 et participe activement à l'administration de la Société. Nommé Président-Directeur-Général pendant la guerre, il conserve le titre de Directeur-Général après la réintégration en 1945 de son ancien président Bernard Reichenbach.

Parallèlement, il assure la vice-présidence de plusieurs syndicats professionnels comme le Syndicat national des cuirs et peaux de France, le Syndicat national des gros cuirs et le Syndicat des employeurs de la tannerie. Il est également actionnaire dans plusieurs sociétés non liées à la tannerie, telle la Société Parisienne de Filature Hamelin et Cie ou la Société anonyme d'immeubles commerciaux à Paris, et envisage dans les années 1950 de participer à la création d'une entreprise de négoce de cuirs à Marseille, d'installer une tannerie à Tahiti ou même d'exploiter des terres en Uruguay. Il ne donne pas suite à ces projets qui sont toutefois révélateurs de son esprit d'entreprise.

En 1958, il est nommé président de la Chambre de commerce de Tours et devient conseiller à la Banque de France. Outre ces responsabilités liées à l'exercice de sa profession, il se fait élire en 1935 au conseil municipal de Château-Renault. En 1939, il doit assurer l'intérim du maire Jacques Hervé et du premier adjoint, tous deux mobilisés. Durant cette période difficile il a la lourde charge d'organiser la vie administrative et économique de la commune en liaison avec les autorités allemandes.

Le 14 janvier 1944, il est arrêté ainsi que sa femme Marcelle Delamotte et déporté en Allemagne. Son épouse décédera à Ravensbruck et lui ne reviendra qu'en juin 1945 pour retrouver sa maison pillée et saccagée. Ces événements le conduisent à revendre en 1947 la propriété du "Moulin à vent" située dans le Lot et acquise en 1936 avec sa femme, et à rechercher une autre exploitation plus proche de Château-Renault. Ce sera la "Billarderie" près de Salbris achetée en 1948 et revendue en 1951 en raison d'une situation économique jugée préoccupante dans le secteur de la tannerie.

En 1947, il est élu maire de Château-Renault et adhère au Mouvement Républicain Populaire tout en se déclarant "socialiste chrétien". Il obtient la légion d'honneur en 1950 qui lui sera remise par son ami le député et ancien ministre Joannès Dupraz.

 Sources

  • Family: ehds - d'après GENEANET Généalogie de la famille de Francis PAVY

  Photos and archival records

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 Family Tree Preview

René BROSSILLON 1707-1767 Anne BURON 1705-1771 Jean MAHOUDEAU 1712-1796 Marie RIBOT 1723-1791 Pierre LECLERC 1732-1785 Marie POUSSIN 1724-1807  
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Louis BROSSILLON 1737-1784 Françoise MAHOUDEAU 1746-1784 Jean Baptiste LECLERC 1754-1799 Marguerite ALLIOT
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Jean Casimir BROSSILLON 1779-1857 Marie Anne LECLERC
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Jean Désiré BROSSILLON 1816-