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Note à tous les éditeurs : N'oubliez pas descrupuleusement respecter le standard de saisie défini pournotre base, notamment en utilisant systématiquement leDictionnaire des Lieux (voir Chronique Familiale, Ch.5). JHFjuillet 2012


(François Victor Emmanuel ARAGO)
ministre de la Justice

  • Né le 6 août 1812 - Perpignan, 66000, Pyrénées-Orientales, France
  • Décédé en 1896,à l'âge de 84 ans
  • Homme politique

 Parents

  • François ARAGO, X 1803 (1809), Ministre de la Marine et de la Guerre, né le 26 février 1786 - Estagel, 66310, Pyrénées-Orientales, France, décédé le 2 octobre 1853 - Paris, 75000, Paris, France à l'âge de 67 ans,
    Astronome et homme politique

    Marié le 11 août 1811, Paris, 75000, Paris, France, avec
  • Lucie CARRIER BESOMBES, née en 1788 - Bar-sur-Aube, 10200, Aube, France, décédée le 10 août 1829 à l'âge de 41 ans

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

Fils de François, avocat, né à Paris le 6 août 1812, il débuta dans la carrière du barreau en 1836, où il se distingua. A peine âgé de trente-quatre ans, il fut, élu par ses confrères membre du conseil de l'ordre, et ce titre honorable lui fut confirmé dans l'élection suivante. Dans le grand nombre de causes politiques et de procès de presse qu'il plaida, c'est à ses convictions de démocrate, et souvent à ses sympathies pour les accusés dont il avait accepté la défense, qu'il dut ses plus belles inspirations. Sans entreprendre la longue énumération des affaires dans lesquelles il justifia la confiance de son parti, il suffit de rappeler qu'il fut choisi, en 1839, pour défendre, devant la cour des pairs, Barbès et Martin-Bernard. En février 1848, il prit une part active au mouvement révolutionnaire. Le matin du 24, lorsqu'on annonçait publiquement l'abdication de Louis-Philippe, c'est lui qui, du haut du balcon de l'hôtel de la rue Lepelletier, occupé par les bureaux du National, et, où s'étaient réunis les délégués républicains de tous les quartiers, protesta contre cette abdication en proclamant la déchéance de la monarchie et la nécessité d'un gouvernement provisoire. Choisi par cette réunion pour s'opposer à la proclamation de la régence dans la Chambre des députés, il courut au Palais-Bourbon avec MM. Sarrans jeune, Chaix et Duméril, chargés de la même mission. Après avoir traversé la place de la Concorde, toute couverte de troupes, les délégués arrivèrent à la grille de la Chambre, et parvinrent à se la faire ouvrir au moment précis où survenaient de leur côté la duchesse d'Orléans, ses fils et les ducs de Nemours et de Montpensier. Ils pénétrèrent jusque dans 1a salle des séances en même temps que la princesse désignée comme régente de France ; et tandis que M. Dupin lisait à la tribune l'acte d'abdication, Emmanuel Arago, se tenant sur les marches mêmes de la Tribune, protestait à haute voix, en revendiquant les droits de la nation. Des députés de l'extrême-gauche, MM. Ledru-Rollin, Marie, Crémieux, puis M. de Lamartine, renouvelèrent, comme représentants, cette protestation venue du dehors. Puis, le peuple arrivant en foule, les princes et la duchesse disparurent, non sans périls, et le gouvernement provisoire fut décrété séance tenante. Quelques jours après, le 27, Emmanuel Arago reçut mission de se rendre à Lyon, en qualité de commissaire général de la République. On représentait cette grande ville, avec ses cinquante mille ouvriers, comme un foyer certain de désordres sanglants, et l'on dut laisser à l'initiative du commissaire général la plus complète latitude. Les actes principaux de son administration furent : l'établissement d'un impôt de quatre-vingt-dix centimes et le prélèvement sur un fonds de 500.000 francs destiné au Comptoir national de Lyon de la somme nécessaire pour entretenir les ateliers nationaux. Un vote de l'Assemblée constituante, dans la séance du 15 février 1849, mit fin aux violentes accusations dont Emmanuel Arago était l'objet à ce propos. Un certain nombre de pétitionnaires, habitants de Lyon, avaient dénoncé ces actes comme illégaux et arbitraires. L'Assemblée considéra que, pris dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, et régularisées d'ailleurs par un décret du gouvernement provisoire, ils méritaient une approbation. Elle passa à l'ordre du jour, après avoir entendu les explications du principal intéressé, et sur le rapport, favorable de Frichon. Aux élections du 23 avril 1848, Emmanuel Arago fut élu, le troisième sur cinq, représentant des Pyrénées-Orientales par 30.330 voix sur 36.773 votants. Mais il ne prit que très peu de part aux votes de la Constituante, ayant rempli, depuis son élection jusqu'à l'avènement à la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte,les fonctions de ministre plénipotentiaire à Berlin. Démissionnaire au 10 décembre 1848, il revint à Paris occuper son siège de représentant et vota avec la gauche. Réélu, le 13 mai 1849, à la Législative par son département, le deuxième sur quatre, avec 21.478 voix sur 32.466 votants, il vota ordinairement avec la Montagne, contre la droite monarchiste et contre la politique présidentielle. Le 2 décembre l'enleva à la vie parlementaire ; il reprit sa profession d'avocat à Paris et plaida notamment le procès de Berezowski, en 1867, qui avait, au Bois de Boulogne, tiré un coup de pistolet sur l'empereur de Russie. Candidat de l'opposition démocratique aux élections du 22 juin 1857 dans les Pyrénées-Orientales, il échoua et se présenta, le 24 mai 1869, à la fois dans son département d'origine et dans le Var ; il réunit un plus grand nombre de voix mais ne réussit pas encore. Ce ne fut qu'aux élections partielles du 22 novembre 1869, dans la 8° circonscription de la Seine, qu'il fut élu au Corps législatif, avec 19.832 voix sur 32.823 votants. Il remplaçait Jules Simon qui venait d'opter pour la Gironde. I1 alla siéger à gauche, fit une vive opposition au ministère 011ivier, contre lequel il prit plusieurs fois la parole, et vota contre la déclaration de guerre à l'Allemagne. sénateur des Pyrenées-Orientales Après la chute de l'Empire, Emmanuel Arago fut, comme député de Paris, un des membres du Gouvernement de la Défense nationale, proclamé à l'Hôtel-de-Ville le 4 septembre 1870. Lors du départ de Crémieux, Glais-Bizoin et Fourichon, délégués à Tours pour représenter le Gouvernement en province, il fut chargé, par intérim, du ministère de la Justice pour la partie politique. Il se trouvait à L'Hôtel-de-Ville 31 octobre, lors du mouvement insurrectionnel ; prisonnier des envahisseurs, il fut, à la fin de la journée, délivré par la garde nationale. Après l'amnistie, il fit lui-même partie de la seconde délégation envoyée à Bordeaux auprès de Gambetta et chargée de faire exécuter le décret du Gouvernement sur les élections. Gambetta ayant donné sa démission de ministre de l'Intérieur, Emmanuel Arago fut nommé à sa place ; il conserva cette fonction jusqu'à la nomination d'Ernest Picard par Thiers qui venait d'être élu chef du Pouvoir exécutif (19 février 1871). Elu lui-même, quelques jours auparavant, représentant des Pyrénées-Orientales avec 23.162 voix sur 29.916 votants, ii se fit inscrire au groupe de la gauche républicaine qu'il présida, et vota la Constitution du 25 février 1875. Doué d'une voix retentissante, Emmanuel Arago a fait dire de lui qu'il fut, à l'Assemblée nationale, un des orateurs les plus écoutés et certainement le mieux entendu de la gauche. Porté aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, dans les Pyrénées-Orientales, il fut élu avec 160 voix contre 121 données à Justin Durand. Réélu sénateur le 8 janvier 1882 par 157 voix contre 118 à Charles de Lazerme, il vota constamment avec la gauche, sauf pendant les fréquentes absences nécessitées par ses nouvelles fonctions diplomatiques : depuis 1880, il représenta la France à Berne comme ambassadeur près de la République helvétique.

 Sources

  • Personne: snce : le web / Hoefer, Nouvelle biographie générale. - Dictionnaire des Parlementaires.

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

Jean Etienne Emmanuel ARAGO 1719-1755 Rose Thérèse FORNER 1719-1789 François ROIG /1740-/1779 Victoire BRIAL 1740-   Pierre BESOMBES /1740- ? ?
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François "Bonaventure" Raymond ARAGO 1754-1814 Marie Anne Agathe ROIG 1755-1845 François Bernard CARRIER Lucie BESOMBES 1763-
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François ARAGO, X 1803 1786-1853 Lucie CARRIER BESOMBES 1788-1829
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Emmanuel ARAGO, ministre de la Justice 1812-1896