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Bienvenue sur la généalogie d'Anne et Francis de Stordeur. Les informations proviennent, pour la plupart, de documents consultés dans les dépôts d'archives et bibliothèques. La mise en ligne des sources sur les fiches de chaque personne est en cours ; par ailleurs, un état général des ressources utilisées figure dans les notes. N'hésitez pas à me contacter pour toute précision. Merci de votre visite !

 Chronique familiale



 Faits divers

Sommaire

 1 - Morts particulières

 1.1 - Exécutions

Décapitation de Monon Porcelet (16 août 1384) :
Des intrigues politiques divisaient la ville d'Arles. Le parti auquel appartenait Monon Porcelet, s’étant opposé aux consuls, fit appel, pour se rendre maître de la ville, à une bande de partisans à la solde Charles de Duras. Celle-ci pénétra dans Arles au cours de la nuit du 24 au 25 juillet 1384, mais elle n'était pas en force et fut repoussée ; les consuls d'Arles étouffèrent alors l'insurrection dans le sang : Monon Porcelet et Jacques d'Allamanon furent décapités sur la place du Setier, à Arles, le 16 août 1384. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la maison de Porcelet, souverains du bourg d'Arles, barons du Saint Empire, marquis de Maillane, de Saint Sernin et de Serviès , par le Baron du Roure, Paris, 1907]


Décapitation de Jean de Montagu, surintendant des finances et grand maître de France (17 octobre 1409) :

S'étant attiré l’inimitié du Duc de Bourgogne, Jean de Montagu fut, après un procès sommaire, décapité aux Halles de Paris ; sa tête fut mise au bout d'une lance sur les piliers des Halles, et son corps attaché au gibet de Montfaucon. [Sources : Dictionnaire historique de la ville de Paris, 1779, T 3, page 562, & Dictionnaire universel historique, 1810, T 12, page 98]


Exécution de Balthasar Flotte de Montauban, comte de la Roche (1614) :

Dans la nuit du 26 décembre 1613, le Comte de la Roche assassina un prêtre italien, agent secret au service de la France, dont la mort intéressait fort le Duc de Savoie, au service duquel le Comte était depuis la mort du roi Henri IV. Après enquête, on retrouva sur la Roche divers papiers ayant appartenu au prêtre ; arrêté, conduit à la Bastille puis à la Conciergerie, il fut condamné à mort le 6 août 1614, avec deux de ses complices, et exécuté le même jour. [Source : Note de L. Lalanne dans les Oeuvres de Malherbe, 1862, T 3, page 394]


Exécution du Vicomte de Lestrange (1632) :

Claude de Hautefort, plus connu sous le nom de vicomte de Lestrange, joua, ainsi que son père, un rôle considérable dans les guerres civils et religieuses du Vivarais, prit part à la révolte du Duc de Montmorency contre l'autorité royale, fut fait prisonnier en combattant à Saint-André, près Privas, le 19 août 1632, condamné à mort par ordonnance du Roi le 23 août suivant, et décapité au Pont-Saint-Esprit le 6 septembre 1632. [Source : La Maison de Lestrange, par Henry de Lestrange, 1912, page 48]


Condamnation à mort de François Teyssier (vers 1638) :

On trouve dans le Livre du Roi de la Cour de Villeneuve-de-Berg, article B 73 - 2mi 103 R 1 aux Archives départementales de l'Ardèche, l'enregistrement des actes suivants :
* 4 novembre 1637 : don par Marguerite de Montmorency, duchesse douairière de Ventadour, dame de Meyras, à son valet de chambre Jean Chabrus, de tous les droits qui peuvent lui appartenir sur les biens de François Teyssier, de Meyras, à elle acquis et confisqués par la sentence rendue contre lui par les officiers du comté de la Voulte, à cause de l'assassinat par lui commis sur la personne du baron des Eperviers, de laquelle sentence il y a à présent appel
* 15 juillet 1638 : une procuration, qui apprend que la sente a été rendue par Monsieur de La Pimpie, juge général des terres de la Duchesse de Ventadour en Vivarais, et qu'arrêt du Parlement de Toulouse est intervenu
* 17 février 1639 : cession, par Jean Chabrus, à Jacques Teyssier, cadet des Portes, desdits droits de confisc, moyennant la somme de 800 livres (acte signé au château de la Voulte, devant maître Jean Roffy, notaire à la Voulte, en présence d'Antoine Champalbert, notaire royal de Meyras
* 7 mai 1639 : ratification de la cession
* 1er juillet 1649 : enregistrement des actes, à la demande de noble Jacques Teyssier, sieur des Portes, où il est fait mention de la sentence de condamnation à mort rendue par les officiers du comté de la Voulte contre François Teyssier, avec confiscation de ses biens
* à savoir :
** les registres de la justice ordinaire de la Voulte, conservés en 46 B aux Archives de l'Ardèche, ne concernent pas cette période
** j'ai écrit en septembre 2008 aux Archives de la Haute-Garonne, au sujet de l'arrêt rendu par le Parlement (en attente)

Par ailleurs, une transaction du 20 décembre 1690 reçue par Me Giraud, notaire à Meyras [AD07, 2E8820, ff.61-64], fait mention d'une sentence de condamnation à mort rendue contre François Teyssier (mais l'acte est peu clair sur ce point).

Dans Ventadour, par Serge Dahoui, 1973, pages 150-151 (P), il est indiqué que Scipion de Langlade fut assassiné par François Teyssier des Alras et quatre hommes à coups de couteau, entre 1635 et 1637.

Je ne sais pas si la sentence fut exécutée.


Pendaison de Laurent Baume, rebelle du Vivarais - révolte Du Roure (27 juillet 1670) :

Condamné à mort pour avoir été du nombre des réservés après l'amnistie donnée aux rebelles du Vivarais, Laurent Baume fut pendu à Nîmes le 27 juillet. [Source : registres paroissiaux de Saint Cirgues-de-Prades, mention du 2 août 1671]


Mitraillage de Joseph Bonetti à Lyon (5 décembre 1793) :

Joseph Bonetti, commis libraire, grenadier caserné à Lyon, condamné à mort par la Commission révolutionnaire de Lyon le 15 frimaire an II comme contre-révolutionnaire, fut mitraillé plaine des Brotteaux. [Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais, par Antonin Portallier, 1911, pages 47 et 484]


Décapitation d’Antoine de Gévaudan, ex-noble, guillotiné à Lyon (22 décembre 1793) :

Antoine de Gévaudan, rentier, condamné à mort par la Commission révolutionnaire de Lyon comme contre-révolutionnaire, fut guillotiné place des Terreaux. [Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais, par Antonin Portallier, 1911, pages 193 et 488]


Décapitation de Joseph Philippe de Bonnet de La Baume, ex-noble, guillotiné à Lyon (26 décembre 1793) :

Joseph Philippe de Bonnet de La Baume, ancien conseiller au Parlement d'Aix, fut guillotiné place des Terreaux. [Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais, par Antonin Portallier, 1911, pages 49 et 489]


Décapitation d’André Elzéar d’Arbaud de Jouques et Gaspard de Forbin, ex-nobles, guillotinés à Lyon (26 décembre 1793) :

André Elzéar d’Arbaud, ex-président au Parlement d’Aix, et son beau-frère Gaspard de Forbin, marquis de Pont-à-Mousson, condamnés à mort par la Commission révolutionnaire de Lyon le 6 nivôse an II comme contre-révolutionnaires, furent guillotinés place des Terreaux. [Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais, par Antonin Portallier, 1911, pages 7, et 172-174 & 489]


Décapitation de Jacques Joseph de Boussairolles et Daniel Bernard Deydé, ci-devant nobles, guillotinés à Lyon (29 décembre 1793) :

Jacques Joseph de Boussairolles, ex-président à la Chambre des comptes, et Daniel Bernard Deydé, marquis de Grémian, condamnés à mort par la Commission révolutionnaire de Lyon le 9 nivôse an II comme contre-révolutionnaires, furent guillotinés place des Terreaux. [Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais, par Antonin Portallier, 1911, pages 59, et 135 & 490]


Décapitation de Marie Ernestine Françoise de Béthune, ex-noble, guillotinée à Arras (9 mars 1794) :

Marie Ernestine Françoise de Béthune, veuve Modène, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire d'Arras pour complicité d'émigration, fut guillotinée. [Source : Histoire de Joseph Le Bon et des tribunaux révolutionnaires d'Arras et de Cambrai, par Auguste Joseph Paris, T 1, pages 239 sqq.]


Décapitation de Auguste Dumas, ex-noble, guillotinée à Avignon (12 avril 1794) :

Auguste Dumas fut condamné à mort par le tribunal criminel d'Avignon le 23 germinal an II. [Source : Les 332 victimes de la Commission populaire d'Orange, page 97]
Décapitation de Joseph Henri, Joseph Auguste, et Joseph Antoine de Barrême de Montravail, frères, ci-devant nobles, guillotinés à Paris (23 mai 1794) :
Joseph Henri de Barrême, ex-officier, Joseph Auguste de Barrême, ex-officier de marine, et Joseph Antoine de Barrême, ex-conseiller clerc au Parlement de Paris, condamnés à mort par le Tribunal révolutionnaire de Paris le 4 prairial an II comme conspirateurs, contre-révolutionnaires, et émigrés, furent guillotinés place de la Révolution. [Sources : A-N, W 371, plaquette 834, greffe du tribunal révolutionnaire, et Archives de Paris, V2E 10675, état civil reconstitué]


Décapition de x x, magistrat, guillotiné à Paris (6 juillet 1794) :

Jean François de Peyrot de Valhousy, ex-conseiller au ci-devant Parlement de Toulouse, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire de Paris le 18 messidor an II pour avoir protesté, avec d'autres magistrats toulousains, contre les décrets de l'Assemblée Nationale, fut guillotiné. [Source : Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris, par Henri Wallon, T 4, page 396]


Décapitations de Dominique de Rignac, et Charles Jean Baptiste Victor & Gabriel Hercule Victor de Borne d’Altier et de Budos (père et fils), ex-nobles, détenus à la prison du Luxembourg, guillotinés à Paris (juillet 1794) :

* Dominique Jean Baptiste de Rignac, capitaine au régiment du Dauphin, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire de Paris le 19 messidor an II comme complices de la conspiration des prisonniers de la prison du Luxembourg, fut guillotiné [Source : Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris, par Henri Wallon, T 4, page 423]
* Charles Jean Baptiste Victor de Borne d’Altier et de Budos, marquis du Champ, et son fils Gabriel Hercule Victor de Borne d’Altier, condamnés à mort par le Tribunal révolutionnaire de Paris le 21 messidor an II comme complices de la conspiration des prisonniers de la prison du Luxembourg, furent guillotinés [Sources : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 3, Borne, page 23, et Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris, par Henri Wallon, T 4, page 435]


Décapitation de Jean-Paul de Bruny d’Entrecasteaux, ex-président au ci-devant Parlement d’Aix, guillotiné à Orange (20 juin 1794) :

Jean-Paul de Bruny, marquis d’Entrecasteaux, président à mortier au Parlement d’Aix, condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 2 messidor an II comme contre-révolutionnaire, fut guillotiné place de la Justice. [Source : Les 332 victimes de la Commission populaire d'Orange, pages 137-139]


Décapitations de Sixte Morel, de ses fils Xavier Morel et François Morel, de son frère Paul Xavier François Morel, de son beau-frère Denis François Verger, de son cousin germain Joseph François Marie Allégier, d'André Charpiny et de Joseph Siffrein Vitalis, guillotinés à Orange (juin-juillet 1794) :

* Sixte Morel, bourgeois, président du Comité de salut public de Venasque créé par la section fédéraliste, condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 15 messidor an II pour usurpation d’autorité, conspiration, et fédéralisme, fut guillotiné place de la Justice ; [Sources : B-M Avignon, 4° 3861, n° 20, jugement de la commission populaire, et A-M Orange, 4 E 1, n° 271, acte de décès]
* Xavier Morel, homme de loi, officier municipal de Carpentras (1792), condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 27 messidor an II comme conspirateur et contre-révolutionnaire, fut guillotiné place de la Justice ; [Sources : B-M Avignon, 4° 3861, n° 30, jugement de la commission populaire, et A-D 84, 4 U 9/11, n° 127, acte de notoriété]
* François Morel, prêtre, vicaire de Monteux, condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 5 messidor an II comme fédéraliste, fut guillotiné place de la Justice ; [Source : Les Souvenirs de l’aïeul, par Paul de Faucher]
* Paul Xavier François Morel, notable de Venasque, condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 15 messidor an II comme fédéraliste et conspirateur, fut guillotiné place de la Justice ; [Source : B-M Avignon, 4° 3861, n° 20, jugement de la commission populaire]
* André Charpini, greffier du juge de paix, condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 15 messidor an II comme conspirateur, fut guillotiné place de la Justice ; [Source : B-M Avignon, 4° 3861, n° 20, jugement de la commission populaire]
* Denis François Verger, député de la commune de Venasque à l’assemblée électorale de Marseille pour la Convention de Bourges, condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 15 messidor an II pour usurpation d’autorité et fédéralisme, fut guillotiné place de la Justice ; [Source : B-M Avignon, 4° 3861, n° 20, jugement de la commission populaire]
* Joseph François Marie Allégier, confiseur, officier municipal de Carpentras (1791), condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 27 messidor an II comme conspirateur et contre-révolutionnaire, fut guillotiné place de la Justice ; [Source : B-M Avignon, 4° 3861, n° 30, jugement de la commission populaire]
* Joseph Siffrein Vitalis père, notaire, secrétaire de l’Assemblée des citoyens actifs de Carpentras (1791), condamné à mort par la Commission populaire d’Orange le 27 messidor an II comme conspirateur et contre-révolutionnaire, fut guillotiné place de la Justice. [Source : B-M Avignon, 4° 3861, n° 30, jugement de la commission populaire]


Décapitation de Laurent Jean Baptiste de Viany, conseiller à la Cour des comptes d'Aix, guillotiné à Orange (7 juillet 1794) :

M. de Viany, condamné à mort par la Commission populaire d'Orange le 19 messidor an II comme contre-révolutionnaire, fut guillotiné. [Source : Les 332 victimes de la Commission populaire d'Orange, page 452]


Décapitations de Sœur de Saint Gervais et Sœur de Sainte Sophie, religieuses, guillotinées à Orange (juillet 1794) :

* Sœur de Saint Gervais (Anastasie de Roquard), supérieure du couvent des Ursulines de Bollène, condamnée à mort par la Commission populaire d’Orange le 25 messidor an II comme réfractaire à la loi et fanatique, fut guillotinée place de la Justice ; [Sources : Les Trente-deux Martyres d’Orange, par l’abbé J. Méritan, 1931, et Dépliant de la Chapelle de Gabet]
* Sœur de Sainte Sophie (Gertrude d’Alauzier), religieuse au couvent des Ursulines de Bollène, condamnée à mort par la Commission populaire d’Orange le 22 messidor an II comme réfractaire à la loi et contre-révolutionnaire, fut guillotinée place de la Justice. [Sources : Les Trente-deux Martyres d’Orange, par l’abbé J. Méritan, 1931, et Dépliant de la Chapelle de Gabet]


Décapitation du Joseph Joachim de Biliotti, guillotinée à Orange (29 juillet 1794) :

Le Marquis de Biliotti, condamné à mort par la Commission populaire d'Orange comme contre-révolutionnaire, fut guillotiné. [Source : Nobiliaire universel de France, par Saint Allais, T 1, pages 474 sqq, Biliotti]

 1.2 - Morts au combat

Mort de Jacopo de' Pazzi, tué à la bataille de Montaperti (4 septembre 1260) :
Le chevalier Jacopo de' Pazzi il Vecchio fut tué lors de la bataille de Montaperti : Mentre le truppe tedesche di Manfredi attaccavano vigorosamente i Guelfi fiorentini, Jacopo de Pazzi, portinsegna, fu ferito a tradimento da Bocca degli Abati che gli tagliò completamente la mano, facendo così cadere la bandiera dei cavalieri fiorentini. Questi, nel vedere cadere la loro insegna, si sbandarono, e quindi la loro fuga si tramutò in grave sconfitta. [Source : Wkipedia]


Mort de Jean de Benoist, tué à la guerre (1450) :

Jean de Benoist est dit, dans une enquête de 1501, avoir été tué à la guerre, où il avait conduit nombre d’hommes d’armes, ses vassaux. [Source : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 7, Benoist, page 9]


Mort de Melchior de Boche, tué à Rhodes (1522 ?) :

Melchior de Boche, chevalier de l'ordre de Saint Jean-de-Jérusalem, mourut a rhodes en combattant contre les infideles pour la foy. [Source : Généalogie de la Maison de Boche, manuscrit issu du fonds du Baron du Roure à la BM d'Arles].


Mort de Louis d’Altier, tué en Piémont (25 août 1540) :

Louis d'Altier, seigneur du Champ, fut tué dans la ville de Chieri, en défendant une brèche faite par les Espagnols. [Source : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 3, Borne, page 17]


Mort de Pons d’Aleyrac, des suites de ses blessures (vers 1549) :

Pons d’Aleyrac, baron d’Aigremont, mourut des blessures qu'il avait reçues à l'armée en 1549. [Source : Dictionnaire de la noblesse, par De La Chesnaye Des Bois, 1863, tome 1, page 317]


Mort de Frère Honorat de Grille, chevalier de l’ordre de Saint Jean-de-Jérusalem, lors du saccagement de Zoara (1552) :

Honorat de Grille périt lors du saccagement fait par les galères de l’ordre de Malte de la ville de Zoare en Barberie. [Source : Histoire de l’Ordre de Malte, par Giuseppe Bosio, page 331, in A-D 13, 58 H 577, dossier 205, preuves de noblesse de Gaspard Hyacinthe de Grille]


Mort de Mondon Faucher, huguenot, tué par les catholiques (vers 1575) :

Mondon Faucher, ayant embrassé la religion réformée, fut tué par une troupe de catholiques de Mondragon. [Source : Annuaire de la Noblesse de France, par Borel d’Hauterive, 1870, 27e année, page 184 – famille Faucher]


Mort de Pierre Grandin, pendant les Guerres de religion (1er août 1577) :

Lan 1577 et le premyer aoust ont esté occis par les briguantz rebelles joseph barlatier, joseph fabre, ..., pierre grandin, .... [Source : registre des sépultures de Rognes]


Mort de Monsieur de Montpezat, tué au siège d’Aix (7 juillet 1593) :

Jean de Trémolet de Bucelli, baron de Montpezat, lieutenant de la compagnie d’ordonnance du Grand-Prieur de Champagne dans l’armée du Duc d’Épernon en Provence, fut tué au siège d’Aix. [Source : Histoire de la Noblesse du Comté-Venaissin, par Pithon-Curt, tome 4, page 586]


Mort de Jean de Trémolet Bucelli, tué au siège de Marsillargues (1622) :

Jean de Trémolet de Bucelli, baron de Montpezat, fut tué devant Marsillargues, étant aide de camp du Duc de Montmorency qui faisait le siège de cette place. [Source : Histoire de la Noblesse du Comté-Venaissin, par Pithon-Curt, tome 4, page 587]


Mort de Monsieur de Chénerilles, tué à Casal (7 décembre 1630) :

Jean François de Salvan fut tué à Casal le 7 décembre 1630. [Source : Les Isoard de Chénerilles, par Paul de Faucher, in Annales des Basses-Alpes, T 9, page 359]


Mort d’Abdias de Grégoire de Saint André, tué pendant la guerre de Trente Ans (1638) :

Abdias de Grégoire, mestre de camp d’un régiment d’infanterie en Piémont (pour le service du Roi de France), après avoir fait entrer le secours dans Verceil (assiégée par les Espagnols) et soutenu plusieurs assauts sur un bastion où les ennemis du Roi avaient fait brèche, y fut tué les armes à la main. [Sources : A-D 34, 1 B 68, f.54-55, lettres de légitimation de Madeleine de Grégoire, et La guerre de Trente Ans, par Henri Sacchi, 1991, tome 3, pages 143-146, via le SINDBAD]


Mort de Guillaume de Montolieu, tué dans un combat naval pendant la guerre de Trente Ans (1638) :

Guillaume de Montolieu, faisant la charge de lieutenant sur la galère patrone de France, perdit la vie dans un fameux combat livré sur la côte de Gênes entre les galères de France et celles d'Espagne. [Source : AD13, 3E240, généalogie de Montolieu, pp.81, 89, 90]


Mort d’Henri d'Audéric d'Alcoynes de Lastours, tué pendant la guerre de Trente Ans (juin 1646) :

Henri d'Audéric fut tué au siège d'Orbitello. [Source : Dictionnaire universel de la noblesse de France, par M. de Courcelles, 1822, T 5, page 85]


Mort de François de Gras, tué à l'armée d'Italie (1647) :

Un certificat du Chevalier de Saint Victor du 29 mars 1647 porte que François de Gras, lieutenant de cavalerie au régiment de la Marcoussé, a été tué pour le service du Roi en l'armée d'Italie. [Source : Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669), T 1, page 250]


Mort de Louis de Gras, tué au combat d'Étampes (1652) :

Un certificat du Comte de Gadagne, du 13 juiller [1652], porte que Louis de Gras, lieutenant dans le régiment de la Marine, fut tué au combat d'Étampes. [Source : Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669), T 1, page 250]


Mort de Jean-Baptiste de Montolieu, tué dans un combat naval (19 mars 1667) :

Jean-Baptiste de Montolieu, capitaine d'une des galères du Roi, fut atteint d'un coup de mousquet qui le renversa mort sur le pont, alors qu'il commandait un vaisseau contre un corsaire forban de Majorque. [Source : AD13, 3E240, généalogie de Montolieu]


Mort du sieur de Gras, tué au service du Roi (1667) :

Un certificat du sieur d'Artagnan, du 15 mai 1667, porte que le sieur de Gras, mousquetaire du Roi, a été tué dans le service. [Source : Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669), T 1, page 250]


Mort de Jean de Jayot, tué à Aubenas dans le tems de la Revolte de Roure (1670). [Source : Histoire de la ville de Montpellier, par d'Aigrefeuille, page 638]


Mort de Guillaume de Gévaudan, tué au siège d’Utrecht (1674 ?) :

Guillaume de Gévaudan, lieutenant au régiment d’Auvergne, fut tué au siège d'Utrecht d'un coup de feu au genou. [Source : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 2, Gévaudan, page 14]


Mort d’Antoine de Faucher, tué dans les guerres d’Allemagne (1675) :

Antoine de Faucher, lieutenant de chevau-légers, fut tué dans les guerres d’Allemagne. [Source : Annuaire de la Noblesse de France, par Borel d’Hauterive, 1870, 27e année, page 187 – famille Faucher]


Mort de Gabriel de Sorgues, tué en Catalogne (1684) :

Le chevalier Gabriel de Sorgues, capitaine au régiment de Castres, fit la campagne de Catalogne en 1684, et fut tué au Puente Mayor (de Gérone). [Source : Filiations languedociennes, par Hubert de Vergnette de Lamotte, T 1, page 221]


Mort de François de Ripert d’Alauzier, tué en Rhénanie (1689) :

François de Rippert d’Alauzier, colonel de dragons, fut tué à la prise de Cochem, à la tête de son régiment. [Source : A-D 84, 43 J 6]


Mort de Charles de Benoist, tué au siège de Landau (1702) :

Charles de Benoist, capitaine de cuirassiers, fut tué lors du siège de Landau, pendant la guerre de Succession d’Espagne. [Source : Armorial de la noblesse de Languedoc, par Louis de La Roque, tome 1, notice 73, page 69]


Mort de Jean de Villeraze, tué en Bavière (1703) :

Jean de Villeraze, capitaine d’infanterie dans le régiment de Guyenne, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, fut tué à la tête de sa compagnie, en montant à l’assaut sur les remparts de la forteresse d’Hochenviel. [Sources : A-D 34, 1 B 109, f.103, lettres patentes d’anoblissement, et Nobiliaire universel de France, par Saint Allais, 1873, tome 2, page 437 – famille de Villerase de Villarasa]


Mort d' Henri de Merle, tué en combattant les Camisards (10 février 1703) :

Henri de Merle, baron de Lagorce et de Salavas, fut tué au combat de Vagnas contre les camisars. [Source : Pièces fugitives, pour servir à l'histoire de France, T 1 ,partie 2, page 3]


Mort de Philippe de Benoist, tué à la bataille de Höchstädt (août 1704) :

Philippe de Benoist, officier, fut tué à la bataille de Blenheim/Höchstädt, pendant la guerre de Succession d’Espagne. [Source : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 7, Benoist, page 18]


Mort d’Henri Théodore d'Arbaud, tué devant Lille (1708) :

Henri Théodore d'Arbaud, major dans un régiment du Prince de Hesse-Cassel fut tué devant Lille lorsque les alliés le prirent sous le commandement de Milord Malborough et du Prince Eugène. [Source : Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, 1911, page 326]


Mort de Bertrand Jacques de Bert de Majan, tué au siège de Fribourg (24 octobre 1713) :

Bertrand Jacques de Bert, premier capitaine des grenadiers du régiment de Tallard, fut tué, pour le service du Roi, au siège de Fribourg. [Source : A-D 34, 2E ../…, mention dans le registre de Me G. Rainaud, notaire royal de Pézenas, 18 novembre 1715]


Mort de Louis de Ripert d’Alauzier, tué au siège de San Sebastián (30 juillet 1719) :

Jean Louis de Rippert d’Alauzier, capitaine dans le régiment d'Olonne-infanterie, fut tué au siège de San Sebastián, d'un coup de fusil. [Source : A-D 84, 43 J 6]


Mort de Portal Saint Guilhen, tué au siège de San Sebastián (1719) :

Portal St Guilhen, capitaine, chevalier de Saint Louis, fut tué sur la tranchée au siège de Saint Sébastien. [Source : FR ANOM COL E 60]


Mort d’Antoine de Gévaudan, tué à l'affaire du col de l'Assiette (juillet 1747) :

Antoine de Gévaudan, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, combattant à la tête d'une compagnie de grenadiers, fut tué à la bataille d’Assietta. [Source : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 2, Gévaudan, page 15]


Mort du Marquis de Mallevielle, tué au siège de Cassel (1762) :

Gabriel François de Celier, marquis de Malavieille, maréchal de camp des armées du Roi, fut tué au siège de Cassel. [Source : Base Mérimée]


Mort de Jean-Baptiste Muiron, tué au pont d'Arcole (15 novembre 1796) :

Le colonel Muiron fut tué à la bataille du pont d'Arcole, se jetant devant Bonaparte pour le protéger, de son corps, d'une balle tirée par un Autrichien. [Source : Wikipedia]


Mort de Claude Cardinal, tué pendant la guerre d’Espagne (10 juin 1812) :

Claude Cardinal, soldat au 26e régiment de ligne, fut tué au champ de bataille en Espagne. [Source : Mention dans les registres des décès de la mairie de Lanas]


Mort de Jean André Hercule Fulcrand de Benoist de La Prunarède, pendant la campagne de Russie (1812) :

Jean André Hercule Fulcrand de Benoist de La Prunarède serait mort pendant la campagne de Russie. [Source : Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, par Lainé, tome 7, Benoist, page 22]


Mort du Colonel de Chabrières, tué à la bataille de Magenta (4 juin 1859) :

Marie Louis Henri de Granet-Lacroix de Chabrières, colonel du 2e régiment étranger (Légion étrangère), fut touché d'une balle en plein poitrine alors qu'il commandait la charge de son régiment. [Source : Dossier de la Légion d'honneur n°LH/1191/9]


Mort du lieutenant de Jessé, tué pendant la guerre de 1870 (1er octobre 1870) :

Félix Marie Antoine Arnould de Jessé, lieutenant au 24e régiment d’infanterie de ligne, blessé devant Sedan, mourut à Bouillon. [Source : Annuaire de la noblesse de France, 1871-1872 (Vingt-huitième année), page 371]


Mort du colonel Léon Eugène Dardier, tué à l'ennemi (22 août 1914) :

Léon Eugène Dardier, colonel du 59e régiment d'infanterie, fut tué à l'ennemi lors de la bataille de Bertrix (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du caporal Olivier de Serres de Mesples, tué à l'ennemi (7 septembre 1914) :

Olivier de Serres de Mesples, caporal au 34e régiment d'infanterie coloniale, fut tué à l'ennemi pendant la bataille de la Marne (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du sous-lieutenant Jean Arséguet, tué à l'ennemi (2 novembre 1914) :

Jean Arséguet, sous-lieutenant au 143e régiment d'infanterie,fut tué à l'ennemi à Wytschaëte (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Marius Guigues, tué à l'ennemi (8 novembre 1914) :

Marius Guigues, 2e classe au 157e régiment de cuirassiers, fut tué à l'ennemi à Ménil (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Marius Guigues, tué à l'ennemi (8 novembre 1914) :

Marius Guigues, 2e classe au 157e régiment de cuirassiers, fut tué à l'ennemi à Ménil (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Bertrand de Gironde, mort des suites de ses blessures (8 novembre 1914) :

Bertrand de Gironde, 2e classe au 11e régiment de cuirassiers, mourut des suites de ses blessures à l'hôpital mixte de Saint Germain-en-Laye (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du sous-lieutenant Gilbert de Gironde, mort le 7 décembre 1914 :

Gilbert de Gironde, sous-lieutenant au 81e régiment d'infanterie, mourut à la ferme de Verbran du Molen [Verbranden Molen] (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Théophile Mollier, tué à l’ennemi (21 février 1915) :

Théophile Mollier, soldat au 58e régiment d’infanterie, tomba devant Rafecourt, en se portant courageusement à l’assaut (mort pour la France). [Sources : Acte de décès dressé par l’officier d’état civil du régiment, Extrait du Journal officiel du 22 novembre 1920 (médaille militaire à titre posthume), et Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du caporal Anne Henri François Xavier Guidoni, tué à l’ennemi (19 mars 1915) :

Anne Henri François Xavier Guidoni, caporal au 132e régiment d'infanterie, fut tué à l’ennemi aux Éparges (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du caporal Jules Félix Debard, tué à l’ennemi (7 avril 1915) :

Jules Félix Debard, caporal au 255e régiment d'infanterie, fut tué à l’ennemi à Lamorville (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Armand Alexandre Garcias, tué à l'ennemi (16 mai 1915) :

Armand Alexandre Garcias, 2e classe au 3e régiment de zouaves et tirailleurs, fut tué à l'ennemi à Boezinge (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du sergent Mériadec Lignon, tué à l’ennemi (27 septembre 1915) :

Mériadec Lignon, sergent au 418e régiment d'infanterie, fut tué à l’ennemi Beauséjour (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du chasseur Adolphe Martin, des suites de ses blessures (14 février 1916) :

Adolphe Martin, chasseur au 63e bataillon de chasseurs alpins, mourut de ses blessures à l’Hôtel-Dieu de Lyon (mort pour la France). [Sources : Acte de décès dans les registres d’état civil de Lyon, Acte de décès transcrit dans les registres d’état civil de Pont-de-Labeaume, et Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Joseph Barthélemy Milliat, tué à l’ennemi (20 juillet 1916) :

Joseph Barthélemy Milliat, soldat au 34e régiment d'infanterie coloniale, fut tué à l’ennemi à Barleux (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]

Mort du caporal Jean Firmin, tué à l’ennemi (10 novembre 1916) :

Jean Firmin, caporal au 63e bataillon de chasseurs, fut tué à l’ennemi à Rancourt (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]

Mort du capitaine Adrien de Faucher, des suites de ses blessures (16 septembre 1916) :

Adrien de Faucher, capitaine au 63e bataillon de chasseurs alpins, mourut de ses blessures à Amiens, à la clinique Souchet (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes et L'Éclair du 25 septembre 1916]


Mort du caporal Georges de Juvenel, de ses blessures (11 janvier 1917) :

Georges de Juvenel, caporal au 55e régiment d'infanterie, mourut de blessures de guerre à l'ambulance 12/20 sp 80 à Souhesmes (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du sergent Joseph de Faucher, tué à l’ennemi (23 mai 1917) :

Joseph de Faucher, sergent au 22e régiment d'infanterie, fut tué à l’ennemi à Vendresse (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du lieutenant Henry de Barrès, tué à l’ennemi (23 mai 1917) :

Henry de Barrès, lieutenant au 8e régiment de cuirassiers, détaché comme observateur au 2e groupe d'aviation, fut tué à l’ennemi, au cours d'un combat, à Sacy-le-Grand (mort pour la France). [Source : Fiches sur Mémoire des hommes 1 et 2]


Mort du sergent Marius Sylvain Pierreton, tué à l’ennemi (9 novembre 1917) :

Marius Sylvain Pierreton,sergent au 133e régiment d'infanterie, fut tué à l’ennemi au bois le Chaume (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Gérard Bironneau, tué à l’ennemi 8 octobre 1918) :

Gérard Bironneau, soldat au 206régiment d’infanterie, fut tué à l’ennemi au combat de la Suippe (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du soldat Georges Laglère, tué à l’ennemi (14 octobre 1918) :

Georges Laglère, soldat brancardier au 248e régiment d'infanterie, fut tué à l’ennemi près du village de la Neuvillette, région de Saint Quentin (mort pour la France). [Source : Acte de décès transcrit dans les registres d’état civil de Baziège]

 1.3 - Duels

Mort de Pierre de Saint Martin, tué en duel (1602) :
Pierre de Saint-Martin, sgr de Champtercier, passa sa vie dans le désordre et son inconduite porta un coup mortel à la situation de sa famille. Il habitait la Motte, près de Tarascon et y fut tué en duel, vers la fin de 1602. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Saint-Martin, seigneurs de Champtercier et la Motte, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 14]


Mort de Jacques de Barrême, tué en duel (août 1644) :

Jacques de Barrême fit un testament olographe le 31 juillet 1642 ; il ajouta un codicille le 1er août 1644, et fut tué en duel quelques jours après. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Barrême, seigneurs de Montravail, Châteaufort, Manville et Crémille, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 7]

 1.4 - Assassinats

Mort de Pazzino de' Pazzi, assassiné (1310) :
Pazzino de' Pazzi était l'un des chefs des guelfes noirs de Florence ; cette préeminence lui couta cher, & ne fut pas d'une longue durée ; car étant soupçoné d'avoir été l'auteur de la mort de Masino Cavalcanti, lequel avoit eû la tête coupée du tems que Lapo Minerbetti étoit Gonfalonier, & d'avoir eu part à celle de Betto Brunelleschi son Compétiteur, Passiera Cavalcanti se joignit aux Brunelleschi avec lesquels il forma le projet d'assassiner Pazzino pour venger la mort de leurs pere : ce qu'ils exécuterent le premier jour de l'an 1312, de la maniere suivante. Une jour que Pazzino s'amusoit à chasser à l'oiseau dans une isle de la rivière d'Arno près de Florence, sans suite & sans précaution, acompagné seulement de quelques domestiques, il fut tout-à-coup assailli par les conjurés & mis à mort, malgré son grand âge & la considération personelle que ses services & ses belles qualités lui avoient acquise dans la République. Cette nouvelle fut à peine répandue dans Florence, que ses parents & ses amis, qui connoissoient l'amour des Florentins pour lui, profiterent de la circonstance ; & pour les exciter à venger cette mort qu'ils lui firent envisager come une offense personelle, ils portent son corps percé de coups, & dont les playes saignoient encore, au milieu de la place des Prieurs. Le peuple, frapé de cette nouvelle, arbore le Gonfanon, accourt en foule de tous les quartiers de la ville, & environne le corps de ce grand home qu'il arrose de ses larmes, & auquel il done mile bénédictions. Mais revenu de cet excès de tendresse, il se jette en fureur dans la maison des Cavalcanti pour venger le meurtre de Pazzino, y met le feu, & n'ayant pû assouvir sa rage sur les assassins, il oblige le Magistrat de les déclarer traitres & rebelles à la patrie. [Source : Histoire de la noblesse du Comtat Venaissin, par Pithon-Curt, T 2, page 346]


Mort de Gaucher de Quiqueran, baron de Beaujeu, assassiné en Picardie (7 septembre 1545) :

En 154., [Gaucher de Quiqueran] eust une grande querelle avec Louis de Castelane, seigneur de Laval. Comme Gauchier estoit baron d’une fort ancienne baronie, alienée du domaine, outre l’envie qui estoit parmi ces deux maisons de Laval et de Beauieu, il presumoit d’estre placé le premier, au conseil de nostre maison commune [d’Arles]. Les gentils homes de ce temps la estoint assis touts d’un costé, et les bourgeois estoint en possession de la mesme coustume de se tenir, tous ensemble, de l’autre. Arrive que Louys de Castellane, arrivant le premier au conseil, s’assiste au haut bout du costé des nobles, Gaucher y arrivant demande à Louis de luy faire place, qui, ne se voulant pas reculer, receut un soufflet par Gaucher. […] Ceste iniure attira mille suites malheureuses. On dict qu’il se voit, dans les vieilles escriptures de la maison de Laval, que ceux qui se meslerent de ceste querelle trouverent à propos de les faire batre et que Gaucher blaissa Louys à la main et tira de son sang, sans que l’autre feust asses heureux pour en avoir ; ce qui nourrit une immortelle vengeance (Livre de raison de P. de Quiqueran).
En 1545, Gaucher fut appelé par le roi pour commander les troupes de Picardie. Il courait la poste entre Péronne et Abbeville, le 7 septembre 1545, lorsqu’il fut tué par Louis et Baptiste de Castellane
. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Quiqueran, barons de Beaujeu, seigneurs de Vaquières et Ventabren, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 22]


Mort de son cousin germain Jean de Quiqueran-Ventabren, blessé d’un coup d’épée (1563) :

Viete de Condé persuade Peires, son fils (frère cadet de Louis de Castelane, qui avoit assassiné le baron de Beauieu), de l’acompagner à la grand messe à Saint-Trophime [d’Arles] ; aiant ce Peires esté caché dans sa maison, sans que messieurs de Ventabrem en eussent rien sceau, ni Robert [de Quiqueran] aussi. Le matin estant venu [21 février 1563], messieurs de Ventabrem, en feurent advertis et, soit qu’ils creussent assez biens d’eux mesmes ou que, par d’autres raisons, ils ne le vouleussent ou peussent dire à Robert, Peires accompagne Monsieur de Mondragon et, quoyqu’il feust extremement vaillant et de l’aage de 22 ans, il jugea bien qu’il y aurait du danger à son dessaing ; il prand un iacques de maille, soubs son pourpoint ; ou il ne feust pas plustots arrivé que, descouvrant Jean de Ventabrem […], il s’avance à luy, l’espée à la main, et, comme il esoit maillé, Ventabrem le chamaille inutilement, et Peires blesse au corps Jean de Ventabrem, doit il moureut huit jours apres. [Source : Livre de raison de Pierre de Quiqueran, in Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Quiqueran, barons de Beaujeu, seigneurs de Vaquières et Ventabren, par le Baron du Roure, Paris, 1906, pages 26-27]
En entrant dans l’église, Robert de Quiqueran, cousin germain de Ventabren, surprit alors Peires l’épée sanglante à la main ; ils se battirent, et Peires, croyant avoir tué Robert d’une estocade à la gorge, s’enfuit. Mais Robert, seulement blessé, se saisit d’un pistolet, et tua Peires d’un coup de feu à la tête.


Mort du Marquis de Rénel, assassiné par son cousin Bussy d'Amboise à l'occasion de la Saint Barthélemy (1572) :

Antoine de Clermont, marquis de Reynel, périt à la Saint-Barthélemy, assassiné par son parent Louis de Bussy d'Amboise avec qui il était en procès. [Source : La France Protestante, par MM. Haag, T 3, pages 500-501]


Mort de François Achard, tué par les protestants (1586) :

François Achard fut tué le 28 juin 1586, par une troupe de protestants qui vinrent à Arles jusqu'aux portes de la Cavalerie. [Source : Une famille au XVIe siècle (3e édition) - le livre de raison de Jeanne du Laurens, page 69]


Mort de Pierre de Varadier, juge d’Arles, tué pendant une émeute (6 février 1589) :

Il fut tué dans une émeute [troubles des Bigarrats], le 6 février 1589. Cet événement est rappelé dans les mémoires de Louis Ramette :
« Tout le peuple s’est levé pour tuer les Bigarrats et, entre autres, se sont adressés à la maison de Monsieur le Juge, ayant brulé presque la porte de son logis, dans lequel étant entrés y ont trouvé ledit sieur juge, lequel ils ont tué, et puis l’ont jetté d’une fenetre en bas, dans le bardat de la maison qu’estoit de Rouard »
Dans les Mémoires d’Etienne de Chiavari, relatifs à la Ligue, publiés dans le Musée (1878), il est dit que Pierre de Varadier fut assassiné par un tailleur borgne nommé Gavardet. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Varadier, marquis de Saint-Andiol, par le Baron du Roure, Paris, 1907, page 22]

Mort de Georges de Planjon, sieur de Bellerive, assassiné (vers 1625) :

Georges Plonjon ou Plongeon, seigneur de Bellerive, avait épousé Jeanne de Pluviers lors de ses études de droit à Montpellier vers le début de l'année 1602. Célébré par un prêtre, le mariage avait été néanmoins validé l'année suivante moyennant le payement d'une amende de 100 écus. Entré au Conseil des Deux-Cents en 1603, il en avait été cassé sept ans plus tard, après avoir été accusé de sodomie lors du procès Pierre Canal. Apostat, mari infidèle, Plonjon avait en outre le don d'exaspérer à la fois les Savoyards et les Genevois. Emprisonné à Chambéry en septembre 1617 par Sigismond d'Este, marquis de Lans, il avait fait l'objet d'une série de plaintes de la part de la Seigneurie de Genève. Outre le fait d'être fortement soupçonné d'avoir tiré sur le bourreau de la ville, il avait notamment menacé un jour à Landecy tous les Genevois qu'il rencontrait et proféré une quantité d'injures à l'adresse de certains conseillers. Le Magistrat mentionnait par ailleurs les adultères ainsi que les « horribles renyements et execrations... concernant son discord avec sa femme », les « renyements du nom de Dieu », un meurtre et plusieurs autres violences commises par Plonjon à Genève. Le duc de Savoie finit par pardonner les erreurs passées de Plonjon en 1619. Ce dernier fut assassiné entre 1624 et 1627 dans la cour de son château de Bellerive après avoir commis selon certains « une mer de meschancetés ». [Source : Registres de la Compagnie des pasteurs de Genève, volume 13 (1617-1618), page 87]


Assassinat de Jean Jacques Bertuel (vers 1628) :

Le 4 décembre 1628, Marquise de La Forge, veuve de Jean Jacques Bertuel, viguier aux ville et viguerie de Béziers, fait procuration à Me Guichard, avocat en la châtellenie de Pézenas, pour adhérer à la poursuite du meurtre commis en la personne dudit feu Bertuel par Catherine de Martin, veuve d'Étienne Arsson, et autres ses complices prévenus, conjointement avec Claire de La Courtade, mère et héritière soi-disant dudit feu Bertuel. [Source : AD34, 2E14-117, f°248, registre de Guillaume Hérail, notaire royal de Béziers, 4 décembre 1628]


Mort de Jean de Ferroul, tué (1630) :

Noble Jean de Ferroul, sr de mongaillard, qui a esté tué en la ville de Béziers en la présente année, et ce mois de 7bre pourté au présent lieu mort, et a esté enterré en la chapelle. [Source : AD34, Villeneuve-les-Béziers, registre des sépultures]


Mort de Pierre Coustol vieux, tué d'un coup d'épée (2 octobre 1632) :

Plus le deusiesme jour du mois d'octobre an susdit, est trespassé Pierre Coustol vieux, âgé de soixante ans ou environ, moureut d'une mort subitte, d'ung coup d'espée quy luy feut baillié au cotté par ung soldat ... .... ... ..... L'on le treuva mort dans une vigne de Michel Portal. [Source : AD34, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des sépultures]


Mort de Scipion de Langlade, baron des Éperviers, assassiné (vers 1636) :

D'après Ventadour, par Serge Dahoui, 1973, pages 150-151 (P), Scipion de Langlade fut assassiné par François Teyssier et quatre hommes à coups de couteau.
Par ailleurs, figure dans le Livre du Roi de la Cour de Villeneuve-de-Berg, article B 73 - 2mi 103 R 1 aux Archives départementales de l'Ardèche, l'enregistrement du don du 4 novembre 1637, par la Duchesse de Ventadour, à son valet de chambre, des droits qui peuvent lui appartenir sur les biens de François Teyssier, confisqués à cause de l'assassinat par lui commis sur la personne du Baron des Éperviers.


Mort de David Fesquet, assassiné (1640) :

David Fesquet fut assassiné à Draguignan en 1640, vers juin/juillet. [Source : AD34, 2E57-77, mention dans le registre de P. Comte, notaire royal de Montpellier, 10 janvier 1641]


Assassinat Jean de Lort de Sérignan, sieur de Valras, et vengeance de son frère Guillaume contre Marc de Gep, sieur de Sauvian (1656) :

Sur la requeste présentée au Roy en son Conseil par Guilhaume de Lort de Sérignan, sieur de Cers, gentilhome ordinère du seigneur prince de Conty, contenant que feu Marc de Gep, sieur de Sauvian, et Gabriel de Gep, sieur de Fontanès, frères, avoint conçeu une telle haine contre feu Jean de Lort, sieur de Valras, son frère, qu'ils auroint cherché toutes sortes d'occasions pour attenter sur sa vie, et à ces fins auroint attiré une douzaine de jeunes hommes dans leur party, quy se seroint nommés Les chevaliers de l'estoile, lesquelz aiant sçeu le ix 7bre 1655 que ledit de Valras se réjouissoit, après souper, dans les rues de la ville de Béziers, avec des violons, accompagné d'autres jeunes hommes, sans aucunes armes, ilz se seroint assemblés armés d'espées et pistolets, et garnis de quantité de pierres, et auroint attaqué ledit de Valras, et ceux de sa suitte, avec une telle furie qu'il auroit esté couché par terre de divers coups de pierre, et trois de sa compagnie, lees autres aians prins la fuitte, ils seroint venus audit de Valras, auquel ils auroint donné divers coups d'espée, et croiant l'avoir tué, se seroint retirés, desquels meurtres et excès aiant esté informé par un commissaire dépputté par le parlement de Tholose pour se garentir desquelz crimes lesdits prévenus auroint fait naistre un conflict de juridiction d'entre ledit parlemant de Tholose et la Chambre de l'édit de Catres, et par ce moien donné lieu à une instance au Conseil en règlement de juges.
Ledit feu de Valras estant guéry de ses blessures, lesdits de Gep auroint recomancé leurs violances, en sorte que le dimanche vii Janvier 1656, ledit feu de Gep, sieur de Sauvian, aiant aprins que ledit feu de Valras estoit allé à la messe dans l'église des Pères Carmes quy est proche de sa maison, il auroit fait cacher dedans ses satellittes, et liu accompagné d'un homme quy le suivoit, armé de leurs espées, seroit allé attandre ledit de Valras, et l'aiant apperçu sortant de ladite église, il auroit appelé ses assassins quy estoint dans laditte maison, et s'estant avancé contre ledit de Valras, il luy auroit dit " Coquin, il faut mourir ", et en mesme temps, l'un de ceux quy l'acompagnoint auroit tiré un coup de mousqueton contre ledit de Valras, duquel n'aiant pas esté blessé, ilz se seroint tous ensemble jetté suyr luy, et l'un d'iceux luy auroit enfoncé un poignard dans la poitrine, duquel coup estant porté par terre, et décédé incontinant.
Après ledit de Sauvian, avec ses satellittes, se seroint retirés, et le bruit de cest assassinat estant parvenu au suppliant (quy estoit arrivé le jour auparavant en laditte ville), l'auroit sy fort touché qu'aiant sçeu que ledit de Sauvian estoit sorty de ladite ville pour se réffugier dans le chasteau de Villeneuve, il auroit couru après luy, en sorte que ledit de Sauvian se voiant poursuivy auroit poussé son cheval pour se jetter dans ledit chasteau, duquel il estoit asses proche, ce quy auroit obligé ledit suppliant de luy crier " arreste, assassin ", etaiant prins un pistoler quy estoit à l'arçon de la celle, il l'auroit tiré d'assés loin contre ledit de Sauvian, duquel coup son cheval s'estant effarouché, il l'auroit jetté par terre, mais s'estant relevé, et ledit suppliant l'ayant aproché, il auroit mis pied à terre, et la main à la petite espée qu'il portoit
, il le tua au cours de la lutte qui s'en suivit.
Le sieur de Cers obtint du Prince de Conty des lettres de rémission du grand sceau, qui le mirent à l'abri des poursuites de la justice. [Sources : AN, E 1714, f°153, arrêt du Conseil du Roi du 18 novembre 1661, et Un drame entre deux familles de Béziers au XVIIe siècle : les Lort de Sérignan et les Gep, par Hubert de Vergnette, in Études sur l'Hérault, N.S. 2-3, 1986-1987, pages 75-80]


Mort de Simon Portal, tué d'un coup de fusil (24 juillet 1666) :

Le 24e jour du mois de juillet 1666 a esté tué le sr Siméon Portal d'un coup de fusil, devant sa porte, sans pouvoir recevoir les sacremens, estant aagé de trente cinq ans ou environ.. [Source : AD34, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des sépultures]


Mort de la Marquise de Ganges, assassinée (5 juin 1667) :

[Source : Wkipedia]


Mort de François Coustol, tué d'un coup de pistolet (1er septembre 1669) :

Le segond jour du mois de septembre mil six cens soixante neuf a esté enterré dans le cimetière du présent lieu de St Bauzille, François Coustol, fils de feu Jacques, qui fut tué le jour d'hier d'un coup de pistolet qui fit rester sur la place. [Source : AD34, Saint Bauzille-de-la-Sylve, EDT GG 1, registre des sépultures]


Mort de Jean De Dieu, assassiné (21 octobre 1677) :

Jean Dedieu fut assassiné le 21 octobre 1677, à Béziers. [Sources : AD34, 2E13-91, f°81 (10/03/2008), mention dans le registre d'Antoine Malbon, notaire royal de Béziers, 26 septembre 1684, et acte de sépulture en date du 22 octobre 1677]


Mort d’André Laget de Bardelin, tué pendant la nuit (1er mai 1701) :

André, né en 1666, capitaine dans le second bataillon du régiment de Champagne, officier très brave, fut assassiné à Paris, dans la maison de son hôte, pendant la nuit, le 1er mai 1701, à 35 ans, après 20 ans passés au service du Roi. [Source : Revue Provincia, Marseille, 1938, T 18, page 167].


Mort de Louis Domergue de Saint Victor, tué d'un coup de fusil (21 septembre 1747) :

Lin de Faucher assassina, d'un coup de fusil, son beau-frère /Louis Domergue de Saint Victor. [Source et détails : Héraldique et Généalogie, 1987, Etude sur la famille Domergue de Saint Victor-Lacoste, par Amaury de Ripert d'Alauzier, pages 379 sqq.


Mort de Madame d'Entrecasteaux, assassinée par son mari (nuit du 30 au 31 mai 1784) :

Le 31 mai 1784, Angélique Pulchérie de Castellane-Saint Juers, marquise d'Entrecasteaux, fut retrouvée assassinée dans sa chambre, la gorge tranchée à coups de rasoir ; son mari, suspecté, prit la fuite à l'étranger. [Sources : Site des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, et The Analectic Magazine, 1814, volume 4, pages 339-341].


Mort du Marquis de Nicolaï, massacré (septembre 1793) :

Jean Scipion de Nicolaï, baron de Sabran, fut massacré à Chazelles-sur-Lyon pendant la Révolution. [Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais, par Antonin Portallier, 1911, pages 326-327]


Mort d’Antoine Bonnier d’Alco, ministre plénipotentiaire, assassiné (avril 1799) :

Antoine Bonnier d’Alco, conventionnel, l’un des négociateurs français au Congrès de Rastadt, y fut assassiné par les Autrichiens au moment où il sortait de la ville. [Source : Dictionnaire des Parlementaires français (de 1789 à 1889), T 1, page 393]

 1.5 - Accidents

Mort d’Antoine Rolland, conseiller au Parlement d’Aix, suite à la chute d’une tuile (1551) :
Il fit son Testament reçu par Joseph Anglezi, Notaire d’Avignon, le 6 d’Avril 1551, & mourut peu de tems après, d’une blessure qu’il reçut à la tête par la chute d’une tuile. [Source : Histoire de la Noblesse du Comtat-Venaissin, par Pithon-Curt, 1743, tome 3, page 119]


Mort de Balthazar de Quiqueran-Ventabren, tué d’un éclat de canon (1622) :

Balthazar de Ventabren fust tué en Avignon de l’esclat du canon à l’entrée de L. XIII, en 1622, en qualité de mestre de l’artillerie. [Source : Livre de raison de Pierre de Quiqueran, in Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Quiqueran, barons de Beaujeu, seigneurs de Vaquières et Ventabren, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 27].


Mort de Honorade de Tributiis, renversée (18 janvier 1668) :

Honorade de Tributiis mourut à Aix des suites de son renversement par un carrosse, qui lui casse la jambe, au retour d'une procession. [Source : Le livre de raison de l'aveugle de Chénerilles (1581-1621), par Paul de Faucher, in Annales des Basses-Alpes, T 10, page 103]


Mort de Isaac Fabre et Daniel Farettes dans l'effondrement d'un moulin (1678) :

le decedz tant d'icelluy [Izac Fabre] que dud sr Farettes estant advenu par un accident funeste à cauze de l'abattement et ruine du moulin dud sr fabre, scittué sur la rivière de Libron, au lieu et terroir de Lieuran. [Source : AD34, 2E68-44, f°222, mention dans un acte du 26 septembre 1678 reçu par Me Louis Albert, notaire à Pézenas].


Mort de Louis de Thomassin, évêque de Sisteron, d’une chute (1718) :

Récitant son bréviaire en se promenant sur la terrasse de son château de Lurs, une vieille muraille s'écroula et il vint se briser sur des rochers au fond d'un précipice. [Source : Les rues d’Aix, par Roux-Alphéran].


Mort de Gabrielle Quintin, par accident (5 avril 1743) :

Gabrille Quintin mourut dans un accident. [Source : registres paroissiaux de Pézenas]


Mort de Joachim de Sade, seigneur de Saumane, conseiller au Parlement d’Aix, noyé dans le Calavon (13 septembre 1538) :

Joachim de Sade se noya dans le Calavon, en allant de Saumane à Aix. [Sources : Histoire de la Noblesse du Comtat-Venaissin, par Pithon-Curt, 1743, tome 3, page 181, et Sade, de Maurice Lever, 1991]


Mort de Jacquette de Bise-Robert, noyée en se baignant (28 juin 1616) :

Jacquette de Bise-Robert se noya en se baignant avec le valet du logis de la Véronique, qui se noya aussi. [Source : mortuaires de la paroisse Saint Jean de Pézenas]


Mort de Frère Jérôme, religieux capucin, noyé en mer (août 1617) :

Frère Jérôme se noya par une tourmente de mer le 2 aoust 1617, entre les Martigues et Marseille, fut trouvé le 17 dudit mois presque au mesme endroit sans estre gatté ny corrompu, et porté à Marseille, où il fut enterré et fort regretté. Presque toute la ville assista à ses funérailles. [Source : Une famille au XVIe siècle (3e édition) - le livre de raison de Jeanne du Laurens, page 71]


Mort d’Honoré de Quiqueran, noyé dans le Rhône (juillet 1618) :

Honoré de Quiqueran, âgé de 15 ans, étudiant en philosophie, se noya dans le Rhône à Avignon. Il estoit un peu entier à ses opinions, car il me souvient que ie luy disois, en Arles, quoyque plus ieune, qu’il se precipitoit trop et qu’asseuremant il se noieroit. Ie n’estois pas seul de luy dire aussi, mais comme il n’estoit pas aprehensif, il se mocquait de tout ce qu’on luy pouvoit dire. […] Il nageoit fort souvant, et, un iour, il s’y noia, nageant au Rosne, en compagnie d’autres escholiers : genre de mort facheus et qui nous laissa un double regret. [Source : Livre de raison de Pierre de Quiqueran, in Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Quiqueran, barons de Beaujeu, seigneurs de Vaquières et Ventabren, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 35]


Mort de Nicolas du Breuil-Hélion, noyé dans le Rhône (1635) :

nota que le ?2me 7bre 1635 Monsr de Combes se noya dans le Rosne et a esté ensevelly à St André d'Avignon. [Source : mortuaire de la paroisse de Lapalud]


Mort d’Étienne du Bousquet, noyé dans la rivière (31 juillet 1661) :

noble Étienne du Bousquet, aagé de quinze à seize ans, s'estant noyé hier au soir, nageant à la rivière. [Source : mortuaire de la paroisse Notre-Dame-des-Tables de Montpellier]


Mort d’Antoine Boyer, premier consul de Saint Geniès, noyé dans une cuve (10 octobre 1663) :

Jacquette Mailher, femme du tisserand Georges Bertrand, étant tombée dans une cuve plaine de vendange dans la maison d’Antoine Boyer, ce dernier s’y précipita pour la secourir, mais n’y parvint pas et fut étouffé par la force du vin. Antoine Boyer en fut retiré avec quelque apparence de vie, mais mourut bientôt après ; Jacquette Mailher, quant à elle, en fut retirée morte. [Source : mortuaire de la paroisse de Saint Geniès-le-Bas]


Mort de Henri de Nigry, noyé(19 janvier 1678) :

Henri de Nigry mourut à Magné, ayant été trouvé le 20 janvier dans la rivière de ce lieu où un bateau dans lequel il était avec 4 autres fit naufrage le 19 sur les 5 à 6 heures du soir, et où il n'y eut que lui de noyé, et ne fut trouvé dans ladite rivière que le lendemain sur les 9 à 10 heures du matin. [Source : registres paroissiaux de Magné]


Mort de Marguerite Jalabert, noyée (janvier 1721) :

Marguerite Jalabert se noya dans l’Orb. [Source : registres paroissiaux du Poujol-sur-Orb]


Mort de Pierre Tourette, noyé (31 août 1736) :

Pierre Tourette fut trouvé noyé dans l’Ardèche. [Source : registres paroissiaux de Vogüé]


Mort de Claude Soubeyrand, trouvé noyé (octobre 1747) :

Claude Soubeyrand fut trouvé noyé dans la broutière de Peyroche, le long de l’Ardèche. [Source : registres paroissiaux de Ruoms, 16 octobre 1747]


Mort de Louis Champalbert Desportes, trouvé noyé (27 juin 1772) :

Louis Desportes, âgé de deux ans, fut trouvé noyé dans une fontaine à Meyras. [Source : registres paroissiaux de Meyras]


Mort de Jean Besson, en démolissant les tours du château de Crots (février 1794) :

Jean Besson est mort au château du ci-devant seigneur des Crottes, en démolissant les tours dudit château. [Source : registres d'état-civil de Crots]


Mort de
Jérôme Milliet, noyé dans le Rhône (1805) :

Le cadavre de sieur Jérôme Millet, ménager de la commune de Caderousse, a été trouvé flottant dans les eaux du Rhône, à demi lieue au nord d'Avignon, quartier dit de la Croix Verte, pour s'être noyé dans ledit fleuve le neuf du courant à environ les cinq heures du matin, en venant dudit Caderousse avec son tombereau au lieu de Sorgues. [Source : état civil d'Avignon, acte n°739 en date du 13 fructidor XIII]


Mort de Frédéric Bouchon, noyé ? (27 janvier 1868) :

Frédéric Bouchon mourut dans le canal de M. Verny, au quartier du Coton, à Aubenas ; son décès fut déclaré 4 jours après. [Source : état-civil d'Aubenas, décès de 1868, acte n°29]


Mort de Jacques Rieux, noyé dans le Rhône (1900) :

Jacques Rieux a été trouvé mort le présent jour, à neuf heures du matin, sur les bords du Rhône, au territoire de la Barthelasse, quartier de l'Ile de Bagatelle. [Source : état civil d'Avignon, acte n°868 en date du 20 octobre 1900]


Mort de Simon Edmond Béraud, noyé dans la Durance (29 mai 1909) :

Simon Edmond Béraud a été trouvé mort le jourd'hier vingt neuf mai à quatre heures du soir sur les graviers de la rive gauche de la Durance, au quartier dit la Garenne, situé sur la commune des Crots. [Source : état civil des Crots, acte n°6]


Mort du général Sevez, dans un accident de chasse (29 février 1948) :

Laurent Sevez fut victime d'un accident de chasse, atteint en plein cœur par la balle d'un autre chasseur ayant ricoché sur la peau épaisse d'un sanglier. [Source : Wikipedia]


Mort de Antoinette Castan, noyée dans le Tarn (5 juillet 1947) :

"le corps a été trouvé sur le territoire de notre commune, retiré des eaux du Tarn, au Pont du lieu des Albarèdes". [Source : état civil de Montauban, acte n°432]


Mort de Marie Louise Castan, dans un accident de la route (8 juillet 1969) :

Marie Louise Castan est décédée accidentellement sur la R.N 113, sur la commune de Montagnac. [Source : état civil de Montagnac acte n°18]


Mort de x x, dans un accident de la route (16 mai 1989) :

[Source : Scouts d'Europe / Rouen]

 1.6 - Peste, typhus

Mort de Cherico de' Pazzi pendant la peste de 1348 (Florence) :
[Source : Genealogie delle famiglie nobili del Mediterraneo]


Morts de Gaucher Quiqueran et de sa femme Favette Raynaud, pendant la peste de 1415 à Arles :

Gaucher Quiqueran et Favette Raynaut moururent probablement de la peste. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Quiqueran, barons de Beaujeu, seigneurs de Vaquières et Ventabren, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 13]


Mort de Floret de Balbi, pendant la peste de 1468 à Arles :

Floret de Balbi, étant premier consul d'Arles, mourut de la peste en 1468. [Source : Bulletin de la Société des amis du vieil Arles, 1908/04 (A5,N2), page 145]


Mort de Madeleine de La Tour, pendant la peste de 1580 :

Madeleine de La Tour mourut (de la peste, probablement) à Montpaon, le 20 août 1580. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la Maison de Grille, seigneurs de Robiac, marquis d’Estoublon, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 25]


Mort de Julien Du Laurens, prêtre, pendant la peste de 1587 :

Julien Du Laurens mourut de la peste le 11 octobre 1587, à l'hôpital des pestiférés de Tarascon où il assistait les malades. [Source : Une famille au XVIe siècle (3e édition) - le livre de raison de Jeanne du Laurens, page 66]


Morts d'Esprite Ruel, Catherine de Salsis et Jean Aubert pendant la peste de 1589 à Venasque [AD84, S Venasque].


Mort de Guillaume Baldiguier, pendant la peste de 1629 à Béziers :

La malladie contagieuze estant en la present ville, led. Valdiguier seroict décédé dud. mal. [Source : AD34, 2E14-204, f°535v, transaction du 4 septembre 1643 reçue par Me Delasubertaries, notaire royal de Béziers]


Morts de Guillaume Bonnier et de sa femme Gervaise Delom, pendant la peste de 1629 à Montpellier :

Guillaume Bonnier et Gervaise Delom moururent de contagion appres Les Vandanges de Lannee mil six Cens vingt neuf Q[ue] la malladie estoit eschauffee aud[it] Montp[elli]er. [Source : A-D 34, 2E 55/88, f.41-43, chargement de meubles du 16 janvier 1631 reçu par Me Marsal, notaire royal de Montpellier]


Mort de Jean Fesquet, notaire royal, pendant la peste de 1629 à Montpellier :

Jean Fesquet mourut de la peste en novembre 1629, dans sa maison, à Montpellier. [Source : A-D 34]


Mort de Rigaud Pouget, pendant la peste de 1629 à Béziers :

Rigaud Pouget mourut de la maladie contagieuze en lannée mil six cens vingt neuf. [Source : A-D 34, 2E 97/193, ff.551-554, mention dans un contrat reçu le 30 mars 1633 par Me Azemar, notaire royal de Béziers]


Morts de Jaume Aubert, de sa femme Eynès Ruelle, de Philippe Olivier, d'Anne de Salsis, de Jaume Vergier, pendant la peste de 1630-1631 à Venasque [AD84, S Venasque, décès causés par le mal contagieux].


Autopsie du corps d’Étienne Viala, pendant la peste de 1640 à Montpellier :

Le lundy ix Jour du mois de Juillet Me Viala Greffiér de la maison consullaire Mourut, environ lheure de unze a doutze avant midy apres avoir demeure malade huict Jours. Sa mort allarma tout le peuple qui estoict dans la ville et ez environs pour que lon Croyoit que cestoict de la maladie Contagieuze. Et de faict aucungz de ses parens qui y avoient frequenté avoient demeuré enfermés Jusques a ce que son Corps ayant este porte en plaine plasse devant la maizon de ville, Et icelluy ayant este expozé tout Nud, En la p[rése]nce de Messieurs Les médecins et Chirurgiens de la ville, Et de plus de deux cents personnes, Après que la vériffication en feust faite Et que touttes chozes Eurent este bien veues et Examinées, Il fust dict quil nestoict pas mort de peste ny daulcune maladite Contagieuze, ames dune Levure Continue Cauzée par le Sang Pourry. ASuite de quoy Il auroict este Enterré Aves quelques pettites Cérémonies dans lesglize S[ain]t fermin aux flambeaux, Et ceux qui avoient este Enfermés a ceste ocazion feurent eslargis suivant la deslib[érati]on du con[s]e[i]l de santé. [Source : A-M Montpellier, BB 197, f.2, Memorial des chozes les plus remarquables arrivees en la ville de Montp[elli]er pendant le temps que Me Pierre Sabatier a este no[tai]re et Greffier de la maizon cons[ulai]re de lad[ite] ville … ; voir aussi Absolutism and Society in Seventeenth-Century France - State Power and Provincial Aristocracy in Languedoc, par William Beik, 1985, page 70].
Par la suite, sa veuve refusa de payer les médicaments fournis pendant sa maladie par l'apothicaire Sigalon, car il s'était exposé pour le public.


Mort de Pierre Pélissier et Françon de Pierre pendant la peste de 1652-1653 à Béziers :

Mr Pelissier, viguier du bourg St Aphrodise, sa femme, soeur de Mr l'Abbé Pierre moururent de la peste. [Source : AM Béziers, GG 17, mortuaire la paroisse Saint Jacques]


Mort de Marie Pertrach pendant la peste de 1653 à Clermont-Lodève :

Marie d’Arsson dit Pertrach mourut peut-être de la peste en juillet 1653. [Source : Mortuaire de Clermont-l’Hérault]


Mort de Jacques de Boche pendant la peste de 1721 :

Jacques de Boche mourut de la peste en 1721. [Source : Généalogie de la Maison de Boche, manuscrit issu du fonds du Baron du Roure à la BM d'Arles].


Mort du Père Gabriel Barrès pendant la peste de 1721 à Marseille :

Le custode Gabriel Barrès, religieux observantin, mourut de la peste. [Source : Filiations languedociennes, par Hubert de Vergnette de Lamotte, 2006, tome 1, pages 104-105]


Mort de Joseph Henri de Jessé, du typhus, à la Conciergerie (6 février 1794) :

Joseph Henri de Jessé, emprisonné à la Conciergerie, y mourut du typhus à la veille d’être guillotiné. [Source : Annuaire de la Noblesse de Languedoc, par Louis de La Roque, 1862-1863, page 24]


Mort de Jean Antoine Dorothée Guyot, des suites de fièvre, à l'hôpital ambulant de Gnesne (28 avril 1807) :

Jean Antoine Dorothée Guyot, grenadier de la Garde impéraile, mourut à l'hôpital ambulant de Gnesne des suites de fièvre. [Source : acte de décès transcrit dans le registre d'état-civil de Castelnaudary]


Mort du soldat Paul Maisonneuve, de maladie contractée aux armées (10 septembre 1915) :

Paul Maisonneuve, soldat au 131e régiment d'infanterie, mourut à Chaumont de fièvre typhoïde (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]


Mort du brigadier Benjamin Edouard Payant, de maladie contractée au service (16 août 1917) :

Benjamin Payant, brigadier maréchal-ferrant au 38e régiment d'artillerie, mourut à l'hôpital temporaire n°13 de Zeitenlik (mort pour la France). [Source : Fiche sur Mémoire des hommes]

 1.7 - Suicides

Suicide du Comte d'Avéjan (1790) :
Jean de Banne, comte d'Avéjan, se poignarda sur le corps de sa femme qui venait de mourir. [Source : Mémoires de l'Académie du Gard, janvier-octobre 1863, pages 294-297, où sont transcrits plusieurs articles d'époque]

 2 - Divers

Rapt :
Procédure engagée contre Béraud Chaudras, maitre d'hôtel de la maison du vicomte de Polignac. Il s'était introduit avec une troupe armée dans le château de Jean de Borne d'Altier au Champ et en son absence avait enlevé contre son gré Simone de Solatges, sa nièce et pupille, fille et héritière de Philippe de Solatges et de Cavasias d'Altier. Instruction faite sur le mandat de la cour de Parlement de Toulouse par Pierre Munier, avocat en la cour du Sénéchal de Nîmes dont il résulte que Chaudras s'était approché du château du Champ avec 4 hommes à cheval sous prétexte de chasser pour le compte du vicomte de Polignac ; en l'absence du seigneur, c'est une servante qui a ouvert la porte et il en est ressorti en emportant ladite Simonde qui pleurait et criait...; aux demandes de restitution il a fait répondre qu'il épouserait ladite Simonde quand cela lui plairait. 7 mars 1484. [Source : Inventaire du chartrier du Champ (Altier, Lozère), par Yannick Chassin du Guerny, page 30, 3J308]


Coups mortels au cours d'une discussion sur les impôts (1489) :

Lettre du Roi en novembre 1489 portant rémission en faveur de Maître Armand Chalendar, bachelier ès lois, habitant de Chassiers au bailliage de Vivarais, et de son frère, coseigneur de Vinezac, pour coups mortels portés aux représentants de Lachapelle et de Vinezac au cours d'une discussion relative aux tailles de ces lieux. [Source : Le Languedoc et le Rouergue dans le Trésor des chartes, par Yves Dossat, page 438]


Pari gagné par Thomas de Barrême (1535-1536) :

Jeanne d’Arbaud (femme de Trophime Boyc) fut le sujet d’un singulier pari fait, le 15 septembre 1535, entre Thomas de Barrême, marchand de Tarascon, et Pierre de Notredame, marchand d’Arles (oncle du célèbre astrophile Nostradamus). Ce dernier, s’étant imaginé que Jeanne d’Arbaud était enceinte, s’engagea à faire don à Thomas de Barrême d’une longue chaîne d’or, ornée d’émaux violets, si dans les deux mois qui suivaient, ladite Jeanne n’accouchait pas. Il est difficile de conjecturer ce qui avait poussé Notredame à s’aventurer à un pareil pronostic. Barrême, jugeant, avec juste raison, qu’il y avait peu de probabilité de voir surgir un rejeton au bout de 45 ans de mariage, offrit 6 écus d’or pour enjeu et gagna, comme l’indique sa quittance du 3 octobre 1536. [Source : Les anciennes familles de Provence - Généalogie de la famille Boyc, seigneurs d’Ubaye, par le Baron du Roure, Paris, 1906, page 27]


Jacques Campan et son frère Jean excèdent un marchand de Montpellier (1710) :

Pierre Carrière, marchand de Montpellier, prétendant avoir été excédé par Jacques et Jean Campan, obtint contre eux décret d’autorité du sénéchal de Montpellier (séance criminelle) ; cependant, leurs amis communs les accomodèrent, et Carrière se départit du décret moyennant la somme de 4.000 livres, qui fut payée par Mme de Lespine, remboursée plus tard par leur père Claude Campan. [Source : AD34, 2E62-175, f°168-169, quittance du 19 juillet 1716 reçue par Me Laboissière, notaire royal de Montpellier]


Jean Campan, commis à la recette provinciale des décimes de la généralité de Montpellier, prisonnier à la conciergerie du bureau des finances de la ville pendant quelques jours (1643) :

A la requête de Jean Froment, procureur de Jean Doublet, bourgeois de Paris, intéressé au traité fait avec le Roi pour raison d'augmentations de gages attribuées aux receveurs et contrôleurs généraux et particuliers des décimes de France, Jean Campan, commis à la recette provinciale, fut constitué prisionnier à la conciergerie du bureau des finances de Montpellier le 23 mai 1643, à défaut de paiement de la somme de 3.096 livres 16 sols (pour taxes sur les offices et augmentations de gages). Jean Campan refusait de payer cette somme tant que Jean Froment ne lui présentait pas l’état des gages arrêté par le Conseil du Roi et ne lui délivrait pas les originaux des quittances de finances, mais ce dernier n’y consentit pas ; cependant, si Jean Campan payait tout de suite les 3.096 livres 16 sols, le concierge de la prison lui donnerait liberté d'aller par la ville et de protester là où il voudrait. C’est pourquoi, pour ne pas subir de plus longues vexations et retrouver sa liberté, Campan paya la somme à Froment le 29 mai 1643, et fut remis en liberté. [Source : AD34, 2E..-…, quittance du 29 mai 1643 reçue par Me Pèlerin, notaire royal de Montpellier]


Affaire de vol de sel et détournement de deniers au grenier à sel de Pézenas (1706-1717) :

Dans la procédure criminelle engagée par le Fermier général des gabelles et instruite par le conseiller Loys, principalement contre le receveur du grenier à sel de Pézenas Pierre Viguier, pour vol & suppression des ventes de sels, malversation, prévarication, et divertissement des deniers du Roi, dans le grenier à sel de Pézenas, furent notamment impliqués Jacques Faurié, Jean Antoine Quintin et ses fils Jean Antoine & Laurent, Pierre de Montbrun, Pierre Fabre de Coeuret, sa femme et leur fils Joseph, et Saint Amans de Moissac, tous liés au grenier à sel par leurs charges ou celles de leurs familles.
Par jugement de l'Intendant de Languedoc rendu par contumace le 19 mai 1710, Faurié et Quintin père furent condamnés à être pendus, et Laurent Quintin à servir de forçat à perpétuité dans les galères du Roi, avec dommages et intérêts, amende, et confiscation de leurs biens ; par la suite, ils se constituèrent prisonniers pour purger la contumace, et la procédure continua pendant plusieurs années, avec expertises, interrogatoires, informations, monitoires, suppliques, jugements, ....
Est-ce une coïncidence si Marie Anne de Brigaud, femme de Laurent Quintin, mourut le 20 mai 1710 ?
[Sources : AD34, 1 B 8914, et surtout C 1653]


Condamnation de Jean Caldié et de son épouse Françoise Sarrut, protestants, pour assemblée illicite (1754) :

Surpris, ainsi que d'autres habitants de Bédarieux et quelques-uns de Faugères, à une assemblée au Désert, Jean Caldié et François Sarrut furent condamnés, par jugement de l'Intendant de Languedoc rendu le 9 octobre 1754, Jean à servir pendant sa vie en qualité de forçat sur les galères du Roi, et Françoise à être rasée et enfermée pour le reste de ses jours dans les prisons de la Tour de Constance.
Françoise y mourut en 1761 ; Jean, après avoir porté pendant près de dix ans le bonnet de forçat, fut libéré le 9 janvier 1764, par ordre du Roi du 26 décembre 1763.
[Source : Bulletin de la société de l'histoire du protestantisme français, 1925, pages 68 sqq.]


Rixe entre Anton-Maria de Cazeneuve, capitaine corse, et le premier consul Jean Pichot, à Pont-Saint Esprit (24 mai 1595) :

Une rixe éclata entre Antomarie, sergent-major de la citadelle, et Jean Pichot, premier consul, parce qu’Antomarie allait tuer une spiripontaine et que Pichot l’en avait empêché. [Source : Histoire de la ville du Pont-Saint Esprit, par Marcel Gouron, 1934]


Meurtre commis par Claude Deydier, notaire royal (1614)

Claude Deydier Notaire de Lanas a esté condamné estre pendu pour avoir assassiné Claude de Villeneufve, fils à Jean Notaire de Rochecolombe, par jugement Presidial, jugé Prevostablement le 16. Octobre 1614, l'ayant tué d'un coup d'espee, dans le chemin public. [Source : Alliances du droict françois, tant civil que canon & criminel, par Claude Michel, 1618, page 482]


Deux cousins germains portant le même nom et exerçant le même office épousent la même femme (XVIIe siècle)

Ceci est assés particulier, que ces deux cousins germains (Pierre et Pierre de Faucher), tous deux appellez Pierre, tous deux ayant successivement exercé le même Office (lieutenant particulier au siège d'Arles), ayent aussi tous deux épousé la même femme (Claire de Cazeneuve). [Source : L'État de la Provence dans sa noblesse, par Robert de Briançon, page 54]


Violences conjugales de Gabriel Peitevin envers Jeanne de Villaraze (1669) :

Jeanne de Villaraze et son mari Gabriel Peitevin transigèrent le 9 mai 1669 suite aux excès et mauvais traitements dont il se rendait coupable envers elle ; Jeanne accepta de retourner vivre avec son mari, mais s'il continuait les mauvais traitements, elle pourrait quitter sa compagnie et se remettre dans la maison de son frère à Béziers avec 200 livres de pension alimentaire. [Source : AD34, 2E14-258, ff.86-88, transaction reçue par maître Romieu, notaire royal de Béziers]


Jean Fesquet, cordonnier de Montpellier, taxé d’une amende pour avoir assisté aux assemblées défendues de la R.P.R. (1560) :

Répartition de la contribution de 11.341 livres 12 sols 6 deniers payée, sur l’ordre du Comte de Villars, par les habitants de Montpellier qui ont assisté aux assemblées défendues :
* […] Jacques Bartholomy et sa fame, 50 livres
* Jehan Fesquet, courdonier, et son filz, 41 livres
* Jean Ebrard, merchant, et sa mère, frère et sœur, 300 livres […]
[Source : Histoire de l’église réformée de Montpellier, par Philippe Corbière, 1861, page 514]


Destruction du château de la Croisette de Meyras (1623) :

[Le 26 décembre 1623], jour de la procession organisée en l'honneur de Saint-Etienne, patron de Meyras, les fidèles passant sous le château de la Croizette de Meyras, tenu par le seigneur Jean de Langlade, furent insultés et raillés par les protestants. Le cortège continua et rentra à l'église. A la sortie, les catholiques furent admonestés par le fils du notaire royal de Meyras, étudiant à Toulouse qui leur dit que cela avait assez duré. Conduits par lui, les catholiques se dirigèrent vers le château de la Croizette qui fut mis complètement à sac, incendié et rasé. Le fils du notaire, condamné à mort par le parlement de Toulouse n'eut la vie sauve que grâce à son père qui versa 6.000 livres de rançon ou de caution. La sévérité de la condamnation laisse supposer que Jean de Langlade fut peut-être victime de la populace. [Source : Ventadour, par Serge Dahoui, 1973, page 140 (P)]


Meurtre commis par M. de Villeraze-Castelnau (1772) :

Le 31 mai 1772, M. de Villeraze, capitaine de cavalerie, tua à coups de couteau son rival Jean Louis de Franc, ancien procureur du Roi à Béziers, à la table même du Comte de Gayon, qui les avaient réunis pour sceller leur réconciliation. Villeraze prit la fuite pour la Prusse, et fut condamné à être rompu, par arrêt du Parlement de Toulouse rendu par contumace le 3 novembre suivant ; il fut gracié en 1774, à l’occasion du sacre de Louis XVI. [Sources :Un scandale mondain à Béziers en 1772 - L'assassinat de Monsieur de France par le Baron de Villeraze-Castelnau, par Jean-Denis Bergasse, in Études sur Pézenas et l'Hérault, X-2, 1979, pp.19-32 [AD34, PAR 1324 (P)], et Les Parlements de France, par le Vicomte de Bastard-d’Estang, tome 2, 1857 pages 534-535]


Antoine Duples, capitaine protestant, sauve Étienne Giry (6 novembre 1572) :

Lors de la prise de Sommières par les troupes protestantes d’Antoine Duples, Étienne Giry allait être massacré par des soldats, quand Duples lui-même l’arracha de leurs mains. [Source : Histoire littéraire de Nîmes et des localités voisines, par Michel Nicolas, tome 1, 1854, page 226]


Abdias de Chaumont, seigneur de Bertichères, relève le Duc de Sully lors de la prise de Cahors (1580) :

Le Duc de Sully ayant reçu sur le casque une grosse pierre, il en tomba à terre ; il fut relevé par Bertichères et la Trappe, qui combattaient auprès de lui. [Source : Mémoires des sages et royalles Oeconomies d'Estat, domestiques, politiques et militaires de Henry le Grand, tome 1, 1725, page 131]


Incendie d’une paillère de Guillaumette Clauzel, suite à l’intervention des désinfecteurs (peste de 1640) :

Led[it] Sieur Ranchin a aussy Reprezente que le feu sestant mis a une palliere appar[ten]ant a Guilhaumette Clauzelle hostesse de la croix blanche, Le Jour que les desinfecteurs envoyés de th[ou]l[ous]e pour desinfecter les maisons suspectes du mal contagieux, commancerent leur travail, Lad[ite] Clauzelle auroit mis en Instance Les Consulz de l’annee derniere en condempna[ti]on du domage & Interest par elle pretendu et demandé a la ville a raison dé cé, et tant poursuivy devant Mr lé gouverneur, qu’elle auroit obtenu Sentence a son proffit, de laquelle lesd[its] S[ieu]rs Consulz modernes Sé Seroient portés appellans au parlement de th[ou]l[ous]e ou l’instance est pendante, et les parties Respectivement prezentes, de quoy Il a volleu donner advis a ceste compagnie, affin qu’elle dellibere si led[it] appel doibt estre poursuivy, ou si on doibt terminer Icelluy par voye d’acomodement a l’amiable
A Este arreste que Pour Esviter procés, fraix et despens a la ville, Led[it] affaire Sera Sy faire Se peut terminé a lamyable par voye d’arbitres, et pour Led[it] effect, Mess[ieu]rs Roudil d’hucher & fesquet ont este nommés pour traicter de la part de la ville avec les autres personnes que lad[ite] Clauzelle pourra nommer de sa part, sans toutesfois rien conclure qu apprès en avoir communiqué avec ceste compagnie au prochain con[s]eil, que si les demandes de lad[ite] Clauzelle estoient excessifves et qu’a ceste occa[si]on lesd[its] arbitres né peussent tumber d’accord, Lesd[its] s[ieu]rs Consulz poursuivront Led[it] appel aux fraix et despens de la communauté
. [Source : AM Montpellier, BB401, f°39, Conseil de ville, séance du 8 novembre 1641]


Invention du charpentier Henri Destordeur :

Henri Destordeur, maître charpentier à Liège, inventa vers 1779 une machine pour l'exploitation des minéraux. [Source : Journal historique et littéraire, tome CLIL, 1779, à Luxembourg, page 187]


Distinctions obtenues par Georges Granjon, avocat, aux Jeux floraux de Toulouse (1637-1641) :

* en 1637 : la Violette
* en 1639 : le Souci
* en 1641 : l’Églantine
ayant obtenu trois fleurs, il fut reçu « maître ès jeux » en 1641. [Source : Histoire et mémoires de l’Académie royale de Toulouse, tome 2, 1830, pages 336-337]


Harangue des Duc de Bourgogne et de Berry par Jean Antoine Quintin, à Pézenas (février 1701) :

Louis, duc de Bourgogne, et Charles, duc de Berry, petits-fils de Louis XIV, passant par Pézenas (après avoir accompagné leur frère Philippe, duc d'Anjou, devenu roi d'Espagne, à Saint Jean-de-Luz), y furent harangués au bout du pont de l'Observance, devant le jardin de Boyer, par Jean Antoine Quintin, procureur du Roi en la Cour royale de Pézenas. [Source : Histoire de Pézenas, par le chanoine A. Delouvrier, 1900, page 304 ; voir aussi La Grange des prés et les gouverneurs de Languedoc, par Mme Bellaud-Dessalles, 1917, page 276, & Histoire générale de Languedoc, par De Vic et Vaissette, 1846, tome 10, pages 283-284]


Logement du roi Louis XIII et du Cardinal de Richelieu au château de Marc Antoine de Roys, à Lédignan (juin 1629) :

Le 27 juin 1629 au soir, le roi Louis XIII et son principal ministre, le Cardinal de Richelieu, partis d'Alès, vinrent coucher à Lédignan ; le lendemain, le Roi y signa l’édit de grâce dit Paix d’Alais. La tradition orale rapporte qu’ils logèrent au château des Roys. [Source : Histoire de Lédignan et lieux circonvoisins, par l’abbé Béraud, 1933]


Logement du Cardinal de Richelieu dans la maison d’Hercule de Marion, à Béziers (octobre 1632) :

Suite à la révolte de Gaston d’Orléans et du Duc de Montmorency, le roi Louis XIII et sa Cour firent leur entrée dans Béziers le 6 octobre 1632 ; ils quittèrent la ville le 14 octobre. Pendant leur séjour, le Roi et la Reine logèrent au Palais épiscopal, et le Cardinal de Richelieu à la maison de M. de Marion, trésorier-général. [Source : Bulletin de la Société archéologique de Béziers, tome 2, 1837, page 102]


Faillite du négociant Fulcrand Bonnet (1814) :

Dans le bilan des affaires de Jean Fulcrand Bonnet, négociant à Béziers, en faillite ouverte depuis le 17 janvier 1814, figure parmi les créanciers, pour la somme de 52020 francs 72 centimes (soit environ 6 % du passif), Fraissinet, marchand de bouteilles, de Béziers, lequel épousera le 30 janvier 1815 sa fille Catherine Bonnet ! [Source : A-D 34, 6 U 2 / 263]


Mise en réforme par mesure disciplinaire de Maxime de Faucher (1885) : => cf. SHD, 10 Yf 1654 (P)


Condamnation de Louis Martin (1922) : => cf. AD07, 2U 37 et 2U 229, presse, courriers (P)


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