François PascalLEPINARD

Heure: 1:00
2 E 174-11 page 127 acte N° 5

Heure: 16:00
1913, acte N° 118

N° Maricule 04829 au corps classe 1909
N° Matricule 2032 au recrutement Montluçon.
mort pour la France.
acte ou jugement transcrit le 18 octobre 1919 à Montluçon, allier
arrivé au 105 RI le 23 fevrier 1915
105 régiment d’infanterie, 30e compagnie ,8 section caserne Anterroche RIOM.

3 MARS 1915 RIOM
Lépinard François,

3 mai 1915 Ebreuil
Lepinard ,105eme RI 30 eme C 1er section à EBREUIL Allier
Passé au 59 Regiment D'infanterie le 28 juin 1915
28 juin 1915. Saint germain des fosses

ERCHES PUIS SECTEUR DE MARQUIVILLERS (juin-décembre

30 JUILLET 1915 DOULLENS

3 AOUT 1915. ARRAS
Je me trouve a gauche de la ville sur SOUCHEZ (62) à Rechicoure (peut être Rechincourt
Lespinard 59 DI/10 com. ambulance 10/29

1 SEPTEMBRE 1915
ROCLINCOURT que nous somme tout prés de SOUCHEZ.
Après avoir tenu le secteur d’Erches de la fin décembre 1914 au 20juin 1915, le Régiment va occuper le 1er juillet celui de Marquivilliers.
Là, les tranchées présentent en avant, un terrain libre de 800à 1200 mètres. Jusqu’à présent on n’avait songé qu’à une chose : arrêter la ruée allemande ; l’idée d’offensive recommence à se faire jour et partout on se prépare à refouler hors de France l’Allemand envahisseur. Il faut pour cela se rapprocher de lui. Après avoir mis en état le secteur de Marquivilliers comme celui d’Erches, le Régiment entreprend le 19 août, les travaux d’approche qui doivent nous amener partout à 200 ou 300 mètres au plus de la ligne ennemie. C’est un formidable travail de terrassement. En certains points, il faut avancer de 800 à 900 mètres. Chaque nuit, malgré les fusillades, les bombardements qui parfois nous infligent des pertes sévères, car on travaille à découvert, en avant des lignes, protégés par quelques patrouilles, les travailleurs poussent les boyaux d’attaque, creusent des tranchées tous les 200 mètres jusqu’à ce qu’enfin le 8septembre la troisième parallèle soit achevée.
Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, les soldats VALADOUR et PEYRARD de la 3e Compagnie, placés en sentinelles, entendent une patrouille ennemie qui s’avance à la découverte. Sans s’être concertés, la même idée effleure leur esprit : sauter sur la patrouille, faire des prisonniers.
Plaqués contre terre, immobiles, serrant leurs fusils, ils attendent anxieux, retenant leur souffle. Soudain ils s’élancent sans tirer un coup de fusil, désarment le premier malgré une résistance forcenée et le ramènent dans nos lignes pendant que les autres s’enfuient, poursuivis par le feu des travailleurs.
Le Fritz, décoré de la Croix de Fer, orgueilleusement étalée sur sa poitrine.
“ Jura, mais un peu tard
Qu’on ne l’y prendrait plus. ”
Le 21 septembre, tout était prêt : le 105e est relevé par des bataillons du 233e, du 243e et du 310e qui devaient attaquer dans le secteur, le régiment ayant une mission offensive à remplir plus au sud.
Mais l’attaque prévue n’a pas lieu et le 27 septembre le régiment reprend son secteur.
Dans le courant d’octobre et de novembre, le front tenu par le régiment est plusieurs fois modifié et s’étend à un certain moment jusqu’à Popincourt : des unités territoriales que l’on veut habituer au service en première ligne en lesencadrant par des troupes de l’active, sont intercalées entre les compagnies du 105e.
Enfin, après une année entière passée dans les tranchées, le régiment est relevé le 5 décembre par le 86e ; il se rend au camp de Crévecoeur pour y étudier les nouvelles méthodes offensives et où il s’entraîne en vue des durs combats qui vont bientôt avoir lieu.
passe Caporal le 6 octobre 1915
VIERZON le 7 FEVRIER 1916
Lepinard caporal 59 Ds de passage a Vierzon secteur N°46

Bataille de Verdun (févr. –mars 1916) cote 310 haucourt ouvrages Vaucluse et martin bois d’avocourt

Saint-Just-en-Chaussée le 7 FEVRIER 1916
Lepinard 59D 10 C.


6 mars 1916 HESDIN

8 mars 1916 Charme sur Moselle (Vosges)

14 mars 1916 Rosière les salines
Du 8 au 20 mars, le 1er bataillon et une compagnie et demie du 3e occupent les ouvrages de la cote 310 et se tiennent en liaison avec les unités qui défendent le Mort-Homme. Il faut creuser le sol, tendre des fils barbelés sous des bombardements violents et achever les organisations qui doivent arrêter définitivement l’ennemi.
Le 21 au matin, le 1er bataillon relevé par un bataillon territorial est appelé à Esnes pour être mis à la disposition immédiate de la 29e division.
Le 22 mars, le 1er bataillon qui a occupé les ouvrages au sud-ouest d’Haucourt, subit pendant la relève une violente attaque. Les unités qui défendent les ouvrages Vaucluse et Martin résistent héroïquement : puis submergés par le flot des assaillants, complètement cernés, ayant épuisé leurs munitions, les derniers survivants succombent, mais leur vaillante résistance a arrêté l’attaque et permis au commandement d’envoyer des renforts et d’établir une nouvelle ligne de défense.
Leur sacrifice n’est pas vain.
D’autre part, le 20 mars, les Allemands se sont emparés du bois d’Avocourt, le 2e bataillon en réserve, alerté, contre-attaque le 21, à 5 heures du matin ; les 6e compagnie (lieutenant GIMET) et 7e compagnie (Lieutenant CHARET) sont en tête ; malgré un feu violent, la 6e compagnie se porte résolument vers l’intérieur du bois, réussit à traverser un réseau de fil de fer et à progresser d’une centaine de mètres, mais devant le feu terrible qui part des tranchées allemandes, elle est obligée dese terrer à une trentaine de mètres de la ligne ennemie. Jusqu’à 6 heures du soir, malgré les pertes (Aspirant TALLANDIER, tué ; Sous-lieutenant JOURDY, Sous-lieutenant AUBIGNAT, Adjudant GRASSET, blessés), la 6e compagnie réussit, par sa vigilance, son activité, à en imposer à l’ennemi et se maintient sur le terrain conquis.
A la tombée de la nuit, selon les ordres reçus, le 2e bataillon se replie un peu en arrière et organise une nouvelle ligne.
Cette opération délicate grâce au dévouement de tous, se fait sans pertes, en dépit des tirs de mitrailleuses et du bombardement ennemi ; le 3e bataillon prolonge le 2e sur sa gauche.
Du 21 au 26 mars, ce sont de dures journées pendant lesquelles il faut travailler sans arrêt, malgré le froid et le mauvais temps, malgré les bombardements ininterrompus, pour arrêter l’ennemi qui tient le Bois d’Avocourt et cherche à en déboucher,tâche ingrate accomplie avec la plus absolue abnégation et le plus complet esprit de sacrifice.
Cependant les pertes sont sérieuses, la fatigue des hommes considérable.
Le Régiment relevé le 26 mars, embarqué le 28 en autos camions, est envoyé dans la région d’Estrées Saint Denis pour recevoir des renforts et se reconstituer.

12 avril 1916 Saint-Amand-Montrond
Hospitalisé a saint Amand Montrond
Lépinard caporal 59 DSI 10 compagnie a l’hôpital temporaire n° 57 SAINT AMAND MONTROND (cher).

27 avril 1916. Châteaumeillant
Lespinard François caporal à l’hôpital militaire annexe de Châteaumeillant cher

15 juin 1916. TOULOUSE

18 juin 1916 FOIX

30 juin 1916 MIREPOIX

8 JUILLET 1916 MIREPOIX
Renfort 21 hommes, 3 caporaux, 2 sergents pour le 119 eme d’infanterie.

11 JUILLET 1916 . MIREPOIX DEPART

12 juillet 1916 . CAHORS le

12 juillet 1916 BRIVE.

13 juillet 1916 ORLEANS
Passé au 119 regiment D'unfanterie le 14 juillet 1916
Secteur de Saint-Mihiel (juin-nov.) bois des chevaliers Bislee Han sur Meuse Verdun (dec- jan) bezonveaux
24 aout 1916
Travaux défense, mettre des fils de fers barbelé en avant de la première ligne jusqu'à une dizaine de kilomètre en arrière.

27 octobre 1916
Sommes au repos pour 9 jours et nous allons remonter aux tranchés le 30 pour 18 jours et nous redescendrons après pour 9 jours

3 novembre 1916
Nous somme après à faire un bombardement qui écrase tout.

24 DECEMBRE 1916
Mort pour la France à BEZONVAUX