Le 25 septembre 1915, les effets de l'artillerie de campagne et de l'artillerie de tranchée sur la première ligne allemande sont évidents. Toutefois, la progression est assez inégale en raison des fortes organisations défensives allemandes.
À gauche, la IVe armée lance le 4e, le 32e et le 7e corps entre Prosnes et Aubérive. Le 4e et Le 32e corps buttent sur la première ligne sur l'Epine de Védégrange et ne progresse quasiment pas. Le 7e corps progresse sur un front de 4 km. Les points de résistance rendent la progression très inégale et mal coordonnée. À l'ouest, il butte sur le dispositif de la ferme des Wacques, ensemble de fortifications complexes faites de 7 à 8 lignes de tranchées cachées dans des zones boisées le long de la vallée de l'Ain et bien protégé par des réseaux de barbelés. À l'est il déborde les positions défensives vers Souain. Les liaisons s'étiolent. Les combats se dispersent. Le 2e corps colonial progresse sur trois axes. À l'ouest il atteint le Moulin de Souain détruit; au centre il arrive sur la ferme-cabaret de Navarin qu'il saisit mais il butte sur un dispositif fortifié placé en arrière des bâtiments.Blaise Cendrars, alors légionnaire au 2e régiment de marche y est gravement blessé . Il y perd un bras, épisode qui donnera quelque trente années plus tard le titre de son récit de guerre, La Main coupée. À l'est, il arrive sur la route de Tahure à Souain mais sa progression est gênée par le dispositif fortifié du Bois Sabot qui résiste sur sa droite. Dès le début, le 2e corps de cavalerie est déployé derrière lui, en deuxième ligne, pour exploiter l'éventuelle rupture.
Décès
Mort pour la France à la seconde bataille de Champagne.Disparu le 25. Retrouvé le 30 septembre.