Félix Victor Henri MARTIN
Félix Victor Henri MARTIN

M Félix Victor Henri MARTIN Le Docteur Martin

(Félix Victor HenriMARTIN)


  • Geboren 23 februari 1895 - Paris, 75008, Paris, Île-de-France, France
  • Overleden 6 juni 1969 - Le Kremlin-Bicêtre, 94043, Val-de-Marne, Île-de-France, France,leeftijd bij overlijden: 74 jaar oud
  • Médecin et militant nationaliste
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 Notities

Aantekeningen

Ancien interne des hôpitaux, le docteur Martin avait combattu volontairement au front pendant la Grande Guerre. À la fin du conflit, il devient médecin spécialiste des voies respiratoires à la Salpetrière et aux enfants malades à Paris, puis ouvre son propre cabinet.

Dans les années 1920, il est membre de l'Action française de Charles Maurras, et est le secrétaire général adjoint de la Ligue d'AF dans la région parisienne5. Il en fut exclu en 1929 pour avoir soupçonné Pierre Lecoeur, rédacteur au journal monarchiste, d'être un indicateur de la police6. Ce départ coïncida de peu avec celui des frères Claude et Gabriel Jeantet.

Après avoir été le conseiller de Henri Dorgères, le dirigeant du mouvement paysan des « chemises vertes », il est en 1935 l'un des fondateurs de CSAR, organisation nationaliste clandestine plus communément appelée
la Cagoule, dirigée par Eugène Deloncle. Celui-ci le charge du 2e Bureau, c'est-à-dire les services de renseignements de l'organisation, et son surnom est alors « le Bib ». Son travail consistait à mener des filatures, répertorier des informations personnelles et établir des fichessur les adversaires politiques de la Cagoule. En 1937, tandis qu'une rafle frappe les membres de la Cagoule, il réussit à s'enfuir avec Jean Filliol, et s'exile à San Remo en Italie, accompagné de sa femme et de ses
enfants. À la suite d'une grâced'Édouard Daladier, il revient en France
pour devenir capitaine médecin à l'hôpital de Bicêtre.

Vichy et résistance

Après la défaite de 1940, il participe aux Groupes de protection (GP), une organisation dépendant du Centre d'informations et d'études (CEI) de François Métenier et du colonel Groussard. Saluant l'arrivée au pouvoir du maréchal Pétain, mais hostileà toute forme de collaboration (elle
épiait notamment les agissements de la Gestapo et des autorités militaires allemandes), elle regroupait majoritairement d'anciens cagoulards.
En décembre 1940, dans le fil de son antigermanisme, il monte l'opération visant à enlever Pierre Laval, jugé trop proche des Allemands. Laval
est libéré peu après par Otto Abetz, tandis que le CEI et les GP sont
dissous peu après (même s'ils continuaient à fonctionner officieusement).

Arrêté en mars 1942, il est transféré à Castres, Vals, puis Évaux-les-Bains, où il rencontra notamment Roger Stéphane, dont il fut l'ami malgré leurs divergences politiques. Après s'être évadé, il rejoint le maquis et le « réseau Roy », participe àla libération de Lyon, et s'engage dans la 7e armée du général Alexander Patch, où il accomplit plusieurs missions spéciales et dangereuses en Alsace et sur le Rhin.

Clandestinité d'après-guerre et OAS

Lors du procès de la Cagoule en 1948, le docteur Martin est condamné à une peine de déportation, qu'il n'accomplira pas, étant de nouveau en cavale. Il reprend ses activités clandestines, désormais contre La IVe République pour le maintien de l'Algérie française. Il participe dans les années 1950, avec les généraux Lionel-Max Chassin et Paul Cherrière, à l'organisation appelée « Grand O », active de 1954 à 58. En juin 1957
à la gare Saint-Lazare de Paris, il est arrêté par la police. Considérant qu'il ne constitue pas une menace pour le régime, il est mis en liberté provisoire en novembre.

Après le premier putsch d'Alger, dont il est l'un des instigateurs, il rejoint le Mouvement populaire du 13 mai, dit MP-13. Collaborateur au journal Salut public de l'Algérie française), organe du MP-13, il est le
conseiller de Robert Martel, avec lequel il finit par se brouiller. Proche de l'Organisation armée secrète (OAS), il est à nouveau recherché pour sa participation à la « Semaine des barricades » à Alger en janvier
1960, puis, encore une fois, pour son rôle dans le putsch des généraux
du 23 avril 196118. Cette fois, son anti-gaullisme ne lui est pas pardonné : arrêté pour de bon, il est condamné à 10 ans de travaux forcés en
octobre 1963 par la Cour de sûreté de l'État (France)3. Il est décédé
le 6 juin 1969 à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, où il avait été mobilisé
en 1939 comme médecin.

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 Overzicht van de stamboom

                                                                             _____|16_Jean MARTIN †1821
                                                   _____|8_Gilbert MARTIN 1799-
                                                  /                         ¯¯¯¯¯|17_Solange LASSERRE 1774-1804
                         _____|4_Philippe Félix MARTIN 1828-
                        /                        \
                       /                          ¯¯¯¯¯|9_Magdeleine MONCELLE 1803-
                      /
|2_Aldolphe Gilbert MARTIN 1867-1942
|                      \
|                       ¯¯¯¯¯|5_Anne Victorine PETITJEAN 1835-
|--1_Félix Victor Henri Le Docteur Martin MARTIN 1895-1969
|3_"Sophie Henriette Adrienne Jeanne" QUISERME