Aprés avoir entrepris des études de peinture chez Pierre-Henri de Valenciennes avec Jean-Victor Bertin, à Paris il s'engage dans l'armée en 1792 et gravit tous les échelons sous la Révolution puis l'Empire pour devenir général et chef d'Etat-Major en 1812 pendant la campagne de Russie. Il a le visage gelé lors de la retraite et est blessé en 1813 à la bataille de Hanau-sur-le-Main.
Sous la restauration il est rétabli dans ses fonctions à l'Etat-Major avant d'exercer des commandements territoriaux dans le sud-ouest.
Mis à la retraite en 1837 il se consacre à la peinture, surtout de portraits et des tableaux historiques.
On lui attribue généralement l’introduction en France de la lithographie qu’il avait vu utiliser à Munich dans l’atelier de son inventeur Aloys Senefelder en 1806.
Il dessina aussi quelques uniformes de l'armée impériale, dont celui des lanciers de Berg de Murat et celui des aides-de-camp de l'Empire.
En 1839 il est nommé directeur de l'Ecole des Beaux-Arts et conservateur du musée de Toulouse. Il est maire de cette ville pendant quelques mois en 1841, année troublée à cause de la résistance au recensement fiscal.
Une rue de Strasbourg porte son nom.
Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile, à Paris, Grand Officier de la Légion d' Honneur,