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Colonel Général des Gardes Corses

  • Né le 23 mai 1498 (lundi) - BASTELICA 20
  • Décédé le 17 janvier 1567 (mardi) - ECCICA SUARELLA 20,à l'âge de 68 ans
  • De lui Bayard disait : "Il vaut dix mille hommes" tant était grande sa bravoure.

 Union(s) et enfant(s)

 Notes

Notes individuelles

Pour service rendus, Sampiero a reçu du roi Charles IX le jardin du Roi, un superbe hôtel particulier entouré de jardins à la française, bâti par le Roi René, situé sur la rive-neuve du port de Marseille, à peu près où se dresse aujourd'hui le théâtre de la Criée.

Sampiéro d'Ornano y vit depuis deux ans avec son épouse, Vannina, héritière de fiefs importants en terre corse, confisqués par les Génois revenus en vainqueurs. La jeune femme n'a qu'une idée, récupérer ses biens à tous prix.

En 1559, à l'insu de son époux, parti pour Constantinople, Vannina prend contact avec des émissaires de la République de Gênes et s'embarque pour l'Italie. Antoine de Saint-Florent, ami de Sampiero l'apprend et ramène la fugitive à Marseille, inquiet du sort de Vannina, il la transfère à Aix.

Tous craignent le retour tempétueux de Sampiero, non sans raison, car aussitôt rentré de voyage en juillet 1563, Sampiero tue de ses mains Pierre de Calvi, son ami. Son crime ? Il savait ce que Vannina projetait de faire et n'avait rien révélé.

Le 15 juillet Sampiero part pour Aix, réclamer sa femme. L'honneur ne transige pas. Ce qu'a tenté Vannina dans son dos ne mérite ni pitié ni pardon. On ne quémande pas son bien, on le reprend l'épée à la main.

La pauvre Vannina est ramenée à Marseille, et là, Sampiero inflexible, ne laisse à personne le soin d'étrangler proprement et sûrement son épouse.

Et par la même occasion, pour faire bonne mesure, il étrangle les deux servantes qu'il juge complices !

La renommée de Sampiero était telle que le triple meurtre connu, personne n'osa le dénoncer. C'est de lui-même qu'il se présenta devant le Parlement d'Aix et non pour implorer la clémence du Parlement, non, juste pour les informer qu'il était conscient d'avoir accompli un "acte de justice", et qu'il était dans son bon droit. Le Parlement d'Aix n'osa pas le poursuivre. Son geste cruel et sans pitié mit fin aux relations privilégiées que le Corse entretenait avec le pouvoir royal français. Plus un sou pour sa cause. Ceci ne l'empêchera pas de débarquer en juillet 1563 à Propriano pour repartir à la conquête de son île bien aimée.

Mais finalement Vannina sera vengée quelques années plus tard. En 1567, il tombait dans un guet-apens, où il meurt percé de coups de poignards et dépecé.

Ses assassins avaient pour nom d'Ornano.

C'étaient les cousins de Vannina...

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