
![]() | Sosa :262 144 (Isnardus ou Isdardum ou Isnardo GAUTERII ou GAUTERY GAUTIER) Isnard GAUTIER D'ENTRAGES
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Union(s) et enfant(s)
- Marié avec
X. ? X. ? dont
Jean GAUTIER 1375..1378- Marié avec
X. ? X. ?
Notes
Notes individuelles
Dans "Essai historique sur le cominalat dans la ville de Digne : institution municipale provencale des XIIIe et XIVe siècles-Vol. 2" de Firmin GUICHARD ...
- Elément 1 : à la page 269 ... est cité Isnardus GAUTERII [Preuves - Chap.XCVI - Assemblée générale pour une nomination des syndics - 1342, 9 novembre - Parch. aux Archives de Digne] Est-ce le même Isnard GAUTIER ? Est-ce son père ?
- Elément 2 : à la page 325 ... est cité Isnardus GAUTERII [Preuves - Chap.CXIII - Obligation souscrite au nom de la communauté par les cominaux et autres habitants - 1358, 11 septembre - Parc. aux Archives de Digne]
- Elément 3 : à la page 362 ... est cité Isnardus GAUTERII, mag. ...à la page 366 est cité Isnardus GAUTERII et Petrus Sanctii Martini Cominales ... [Preuves - Chap.CXXII - Elections des cominaux - 1365, 23 mars -Parch. aux Archives de Digne]
A noter : d'autres GAUTERII sont cités : Valentini GAUTERII, notaire [1301-1309] - Petrus GAUTERII de Lambrusca (Lambruisse, à l'est d'Entrages) [1309] - Guillelmo GAUTERII, notaire de la curie, originaire de Vernet, près de Prads [1315] - Michel GAUTERII en 1330, 1331, 1346 et 1352 (p415, 421, 428 et 433)
Full texte: http://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=nnc1.1000444359;view=1up;seq=9
Dans Périphéries financières angevines. Institutions et pratiques de l'administration de territoires composites (XIIIe-XVe s.) - Etudes réunies par Serena Morelli ; Ecole française de Rome, 2018 - Dans le chapitre sur les Fermiers p 124-125 ... est cité Isnard Gauterii : Le Cahier 2, rédigé par le notaire Durandi, rassemble des pièces de treize concessions opérées entre 1336 et 1368 (note 37) "... En premier lieu, des notables locaux, tels .... Sylvestre Johanneti de Valensole et Isnard Gauterii (note 38).
En note n°37 : "... de la gabelle et péage de Digne, à Isnard ''Gauterii pour trois ans, pour 225 livres coronats* annuelles (depuis le 1er janvier 1368)
- monnaie de compte usitée en Provence au 15e siècle
En note n°38 : " ...Les Grimaldi de Nice, d'origine génoise, sont bien attestés parmi les officiers locaux ....Sylvestre Johanneti de Valensole et Isnard ''Gauterii, sont plus obscurs et appartiennent sans doute à une chevalerie castrale urbanisée."
1368 :
Cote B 1156Site de conservation Aix-en-ProvenceLien vers le fonds B 1-3312 - Fonds de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence - Cour des comptes, aides et finances - Xe-XIXe - B - 1 - 3312 Voir la notice liéeTitre Enquêtes, procès-verbaux et procédures touchant aux affaires domanialesAnalyse Enquête sur les usurpations des droits domaniaux, faite par Louis Marchesan, chevalier, professeur de droit civil, juge-mage et maître rational de la cour royale, et Gautier d'Ulmet, jurisconsulte, procureur et avocat de la Reine dans les comtés de Provence et de Forcalquier, commissaires à ce délégués. - 1° Informations contre Isnard Gautier, personnage noble de Digne, lequel, après avoir promis à Pierre Athanulphi, sous peine de 100 marcs d'argent fin, de ne point quitter la ville d'Aix avant que le différend survenu entre eux fût terminé par une sentence arbitrale, osa enfreindre sa parole et sortit de la ville sans y être expressément autorisé par l'un des arbitres. - La moitié de la peine encourue devant revenir à la cour, les officiers commis à l'enquête firent assigner les arbitres et les contrevenants, à l'effet d'entendre leurs explications. - Pièces produites par Isnard Gautier pour sa défense. - Déposition des arbitres Guillaume Méroil et Guillaume Nèble, notaires d'Aix. - 2° Assignation de Pierre et Manuel Chabaud à comparaître devant les commissaires enquêteurs, pour répondre à l'accusation de Gui Flotte, chevalier ; - celui-ci, voulant éviter les peines établies contre les acheteurs de choses litigieuses, avait déclaré s'être récemment aperçu qu'une partie du château du Broc, à lui vendue par Manuel Chabaud et son fils au prix de 600 florins, se trouvait affectée d'un vice de cette nature. - Pièces produites à l'appui de son dire.
Ref: "ETAT DOCUMENTAIRE ET FEODAL DE LA HAUTE PROVENCE" pages 147 et 148. GAUTERY Isnard est donataire du comte de Provence entre 1375 et 1399, ce qui signifie qu'il a reçu ce fief d'Entrages du dit comte et qu'il est son vassal. Son fils Jehan lui succède en 1399. Pour des raisons de maladie, de mission ou de campagne militaire pour le comte de Provence, il est remplacé par Pierre SECOND durant l'année 1385-1386.
Dans "Essai historique sur le cominalat dans la ville de Digne : institution municipale provençale des XIIIe et XIVe siècles-Vol. 1" de Firmin GUICHARD ... Isnard GAUTIER est cité plusieurs fois : Année 1361 : Une partie du droit de péage, nous l'avons déjà dit, appartenant au Comte de Provence, Donation de N. Raimond avait été aliéné , et c'était Noble Sparron d'Esparron, Seigneur de Bellegarde, qui en était investi. En 1361 , et par acte du 12 novembre, son fils , qui avait succédé aux droits de son père, et qui, jeune encore, car il était à peine âgé de quatorze ans, avait reçu des administrateurs de la cité divers services dont il était reconnaissant, mais qui malheureusement ne sont exprimés dans cet acte, que par des termes généraux, qui ne nous en indiquent pas la nature, voulut faire un don à la communauté, et, sous l'assistance et du consentement du Seigneur d'Oraison, Elzéard d'Oraison, son parent, et de deux oncles, Jean et Merreaud d'Oraison , il voulut que la ville perçut pendant une année, à partir de la fête de saint Jean-Baptiste prochaine, le revenu de son droit de péage qu'il affermait annuellement. Cette donation fut solennellement faite aux Cominaux de cette année, Isnard Aymes, Jean de Rochas et Pierre Georges , et aux membres de leur Conseil , qui assistèrent à cet acte , Nobles Louis Giraud, Isnard GAUTIER et Louis Durand, et Mes Pierre de Saint-Martin, Audibert Aubert et Etienne Lantelme. .... .... Cette somme dût aider la commune dans les dépenses extraordinaires qu'elle avait à faire. Mais elle n'était pas suffisante , et la communauté fut obligée de recourir au Sénéchal de Provence, pour obtenir l'imposition d'une rêve.1363 Une délibération des prud'hommes du Château, Décret du 16 décembre de cette année Vingt-trois d'entr'eux et les trois Cominaux Isnard GAUTIER, Pierre de St. -Martin et Giraud Laugier, se réunirent, sur la réquisition de ces derniers, dans la chapelle St. -Louis du couvent des Frères-Mineurs, en présence du Bailli Jacques Sirian, et firent les Statuts que nous allons faire connaître. Ils défendirent d'abord à toute personne, de quelque condition et qualité qu'elle fût, de faire dépaître son bétail , gros ou menu , dans les propriétés d'autrui, prés, vignes ou terres labourables, sous peine d'un ban double de celui alors établi, ordonnant expressément que ce ban fût exigé des propriétaires du bétail trouvé en fraude. Ils prononcèrent ensuite une peine de cinq sols contre le garde ou le berger qui aurait été le conducteur du bétail. .... Mais ils ne s'en tinrent pas là. Le pont de Bléonne qui avait été construit n'était pas d'une solidité à toute épreuve. 11 paraît même que ses dégradations avaient été tellement fortes, qu'on ne pouvait pas y passer dessus sans compromettre sa vie. Aussi, les prud'hommes ainsi réunis, ordonnent-ils, à l'unanimité, que le pont de Bléonne devra être réparé et remis en tel état que les hommes et les animaux puissent le traverser sans danger. Ces dépenses seront faites par l'université, et supportées aussi par tous ceux qui possèdent des propriétés entre le pont des Eaux-Chaudes et la rivière de Bléonne. Des digues solides et devenues indispensables seront construites aux frais de la commune comme les travaux du pont, tant sur les rives des Eaux-Chaudes que sur celles de la Bléonne, dans l'intérêt de la consolidation du pont. L'assemblée désigne ensuite les habitants qui seront chargés de faire exécuter ces travaux : N. Louis Aperioculos, Seigneur de Verdaches; Isnard GAUTIER, Me. Jean de Bochas, Audibert Aribert, Guillaume de Courbons et Etienne Lantelme. Tous ensemble, ils pourront taxer et allivrer les habitants qui possèdent des propriétés en dessous du pont des Eaux-Chaudes, proportionnellement à la valeur de leurs biens. .... On le voit, nos pères ne reculaient pas devant les dépenses, lorsqu'il s'agissait d'une chose nécessaire. Ils étaient unanimes à s'imposer des sacrifices, dont les résultats finissaient par leur procurer un bien-être qui devenait de jour en jour plus précieux pour eux. Le 23 mars suivant, on renouvela les Cominaux, devant le Juge de la Curie, Pierre Clair, Vice-Bailli. Les Cominaux élus furent : N. Guignes Flote , Co-Seigneur de Gaubert , Isnard GAUTIER, Pierre de St. -Martin et Giraud de Verdaches. Cet acte d'élection reproduit, ainsi que nous l'avons déjà dit, l'erreur du notaire de 1363, qui attribue à Raimond Béranger l'institution du Cominalat. https://archive.org/stream/essaihistoriques01guic/essaihistoriques01guic_djvu.txt
Documents Archives source : RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DES ARCHIVES COMMUNALES DE DIGNE-LES-BAINS(août 1999) LISTE des consuls, syndics et des maires de DIGNE par Émile ISNARD,archiviste paléographe complétée par un tableau chronologique des maires 1272 - 1790 SÉRIE CC - Articles 1 à 233 - Finances, impôts et comptabilité Cadastre
CC art. 45 Quittance de 80 florins(1) donnée par Isnard GAUTIER aux cominaux 14 mai 1363 1 parchemin CC art. 46 Quittance d’une taille de 20 deniers(2) donnée par 'Isnard GAUTIER, coseigneur d’Entrages, collecteur de la dite taille 22 juillet 1366 1 parchemin''
(1) 1 florin au XIVe s. équivalait approximativement 80 euros (GH de la Caraïbe, 2003)
(2) 1 denier équivaut à environ 0,14 euros.
Dans "ETAT DOCUMENTAIRE ET FEODAL DE PROVENCE" de Marie Zéphirin Isnard, p. 147, commune d'Entrages, dans l'Etat féodal, est cité Isnard GAUTIER (1375)[série E - Titres de famille - Archives départementales des Basses Alpes]
Dans "Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Chambre des comptes de Provence Nos 1 à 1499, par M. Blancard" ... Informations contre Isnard GAUTIER, personnage noble de Digne, lequel, aprés avoir promis à Pierre Athanulphi, sous peine de 100 marcs d'argent fm, de ne point quitter la ville d'Aix avant que le différend survenu entre eux fût terminé par ...
Entrages au Moyen Age : La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle, sous la forme Tragilas, lorsque le prieuré Saint-Michel de Cousson est donné à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Son nom devient de Antragelis au début du XIVe siècle (1319). Le fief est morcelé entre plusieurs familles nobles et l’église paroissiale, avec les revenus attachés, relevait du chapitre de Digne. La communauté relevait de la viguerie de Digne. En 1309, Guillaume Malisanguinis fut coseigneur d'Entrages. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon. Cette même année Rostaing de Roumoules (autres Roumoules) fut signalé comme seigneur d'Entrages, de Bédéjun et de Bras d'Asse et procureur de son père Guigues. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Jean Isoard, seigneur de Courbons et Entrages, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement des villes tout autour de ses fiefs, dont Digne, à la cause angevine, en 1386, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, en juillet 1386. Deux quartiers distincts se forment : le Bourg et la Cité. Jusqu’au XVe siècle, chacune des deux villes a ses propres magistrats. La Cité est une coseigneurie des évêques de Digne et des comtes de Provence, alors que le Bourg dépendait du prévôt de l’église de Digne. Un consulat est accordé en 1385. Déjà chef-lieu de viguerie. Au Moyen Âge, le consulat est un mode de gouvernement urbain qui régit dans le sud du royaume de France des villes ayant le droit de s'administrer et de se défendre, soit depuis des temps immémoriaux, soit dans le cadre d'une charte de franchise. Le terme consulatus est formé à partir de consul qui veut dire conseil. Il indique la capacité d'une communauté d'habitants à délibérer en commun (consulere) au sein d'une assemblée qui reçoit également le nom de consulat. Ce mot met aussi en évidence la possibilité d'un héritage institutionnel romain. [wikipedia]
Les cominaux :Le retour du pouvoir comtal dans la cité entraîne une modification dans les rapports entre pouvoirs locaux et communauté : en 1260, la cité de Digne se voit reconnaître le droit de nommer des cominaux, chargés de veiller à la gestion de la ville. [↑ F. Varitille, Digne à la fin du Moyen-Age : Politique et société, Mémoire soutenu à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dir. O. Mattéoni, Paris, 2013.]
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