Blanche, "Félicie", Amélie DEHOLLAIN maman bonne
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Parents
- Léon DEHOLLAIN 1812-1893
- Amélie, Joséphine TREFCON 1825-1894
Spouses and children
- Married August 6, 1894, Soissons, 02722, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE, to André, Armand BISSON 1866-1916 (witnesses : Isidore Louis Joseph MOUTON †1894/, Antoinette "Félicie" DESTOUY 1839-1929, Edmond, Eugène, Laurent COLSENET, officier d'académie et de l'instruction publique chevalier de la Légion d'honneur 1847-1925, Charles PIGACHE, chevalier de la Légion d'honneur 1859-1928/, Paul, Gabriel, Amable Paul DEHOLLAIN 1853-1897, Louis CAPITAIN de CLACY 1831-1908) (see note)with
- Yvonne, Marie, Ernestine Manette BISSON 1895-1965
- Hélène, Pauline BISSON 1897-1986
- Henri, Léon Gabriel BISSON, décoré de la Croix de Guerre et de la médaille militaire 1900-1988
Siblings
- Marie Cécile Alice DEHOLLAIN 1850-1851
- Léon, Philippe, "Albert" DEHOLLAIN, chevalier de la Légion d'honneur 1851-1929
- Paul, Gabriel, Amable Paul DEHOLLAIN 1853-1897
- Alice, "Marie", Amélie, Euphémie DEHOLLAIN 1856-1937
- Léon, Jules DEHOLLAIN, officier de la Légion d'honneur 1861-1936
- Blanche, "Félicie", Amélie maman bonne DEHOLLAIN 1870-1951
Half-siblings
On the side of Léon DEHOLLAIN 1812-1893 |
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Present at an event
- 1900 (witness): burial of Hortense, Catherine, "Hélène" JARSAIN 1840-1900
- 1917 (witness, mère de l'épouse): Marriage of Aristide, Jules, Joseph LABBE 1889-1963 andHélène, Pauline BISSON 1897-1986
- 1922 (witness): birth of Marguerite, Marie, Yvonne ALBOUY 1922-2017
- 1923 (witness, grand-mère paternelle): birth of Yves, Marie BISSON 1923-2007
- 1929 (cited, soeur du défunt): burial of Léon, Philippe, "Albert" DEHOLLAIN, chevalier de la Légion d'honneur 1851-1929
- 1933 (cited, belle-soeur de la défunte): burial of Anne, Émelie, Marie LEVESQUE 1856-1933
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Events
February 23, 1870 : | February 23, 1870 :Birth - Bucy-le-Long, 02131, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE Witness :Jean François Ferdinand BROCHETON, †1870/, Registry officer |
1894 : | 1894 :Residence - Soissons, 02722, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE |
August 4, 1894 : | August 4, 1894 :Marriage Contract (with André, Armand BISSON) - étude de maître Gustave DROY - Braine, 02110, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE |
August 6, 1894 : | August 6, 1894 :Marriage (with André, Armand BISSON) - Soissons, 02722, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE Witness :Isidore Louis Joseph MOUTON, †1894/, Registry officer L'An mil huit cent quatre-vingt-quatorze, le lundi six août, à onze heures du matin, en l'hôtel de la mairie publiquement, et par devant nous Isidore Mouton, second adjoint, remplissant en vertu de la délégation du maire en date du dix-neuf-mars dernier, les fonctions d'officier de l'état civil de la ville de Soissons, chef-lieu d'arrondissement, département de l'Aisne, ont comparu : M. André-Armand Bisson âgé de vingt-huit ans, sans profession, domicilié à Ciry-Salsogne, arrondissement de Soissons, né à Saint-Quentin, chef-lieu d'arrondissement, département de l'Aisne, le vingt-sept mars mil huit cent soixante six, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance représenté, fils majeur de Ernest Bisson, âgé de soixante-sept ans, conseiller honoraire à la cour d'appel de Pau, chevalier de la légion d'honneur, lequel a donné son consentement au présent mariage suivant acte représenté, passé devant Me Droy, notaire à Braine, le trois août courant enregistré, et de Antoinette Félicie Destouy, son épouse, âgée de cinquante quatre ans, sans profession, demeurant ensemble à Ciry-Salsogne, la dite dame ici présente et consentante d'une part ; et Mademoiselle Félicie-Amélie Dehollain, âgée de vingt-quatre ans, sans profession, domiciliée à Soissons, née à Bucy-le-Long, arrondissement de Soissons, le vingt-trois février mil huit cent soixante-dix, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance représenté, fille majeure de Léon Dehollain, décédé audit Bucy-le-Long le vingt juillet mil huit cent quatre vingt treize, et de Amélie Joséphine Trefcon, son épouse, décédée à Nanterre (Seine) le deux janvier mil huit cent quatre-vingt-quatorze ; petite fille du côté paternel de Pierre-Joseph Dehollain, décédé, et de Marie-Catherine-Damaris Carpentier, son épouse, décédée à Saint-Quentin (Aisne) le treize mars mil huit cent soixante-treize ; petite fille du côté maternel de Toussaint-Jean Trefcon, décédé à Saint-Maurice (Seine) le quinze février mil huit cent cinquante quatre, et de Gabrielle-Virginie-Henriette Collas-Wallois, son épouse, décédée. La future produit des expéditions des actes de décès de ses père et mère, de sa grand-mère paternelle et de son grand-père maternel ; quant à son grand-père paternel et à sa grand mère maternelle, elle déclare et affirme, sous la foi du serment, conjointement avec les témoins ci-après nommés, que leur décès est certain, mais qu'elle ne peut produire les actes justificatifs de leur décès, attendu qu'elle ignore le lieu du décès et celui du dernier domicile desdits aïeuls. Après ces justifications et affirmations, les comparants nous ont requis de procéder au mariage projeté entre-eux et dont les publications ont été faites tant en cette mairie qu'en celle de Ciry-Salsogne, les dimanches vingt-deux et vingt-neuf juillet dernier, et sont restées affichées pendant le délai voulu par la loi, sans qu'il soit survenu d'opposition, ainsi qu'il résulte du certificat représenté de M. le maire de cette dernière commune et aussi des registres de la ville de Soissons. Ils produisent un certificat de M. Tourillon, notaire à Paris Droit, notaire à Braine, constatant que le contrat de leur union a été passé devant lui à la date du quatre août courant. Aucune opposition n'ayant été signifiée, faisant droit à la réquisition qui nous est adressée, lecture faite tant des actes représentés qui demeurent annexés au présent, après avoir été paraphés par les futurs et par nous, que du chaptre six titre cinq du code civil intitulé : Du mariage, nous avons demandé aux contactants s'ils veulent se prendre pour époux, sur leur réponse séparée et affirmative, nous déclarons, au nom de la loi, que M. André Armand Bisson et mademoiselle Félicie Amélie Dehollain sont unis par le mariage. De quoi nous avons dressé acte en présence de Messieurs Edmond Eugène Colsenet, âgé de quarante-sept ans, doyen de la faculté des lettres, domicilié à Besançon, officier de l'instruction publique, Charles Pigache, âgé de trente-cinq ans, ingénieur des ponts et chaussées, domicilié à Reims, tous deux beaux-frères de l'époux, Paul Dehollain, âgé de quarante et un ans, rédacteur principal à la Préfecture de police de la Seine, domicilié à Nanterre (Seine), rue Gambetta, 24, frère de l'épouse, et Louis Capitain de Clacy, âgé de soixante-trois ans, propriétaire domicilié à Soissons, ami des époux ; et ont les époux, la mère de l'époux et les témoins, signé avec nous le présent acte après lecture faite. [Signé :] L. C. de Clacy - Félicie Dehollain - E. Colsenet - Pigache - André Bisson - J. Destouy - Mouton - P. Dehollain |
December 11, 1894 : | December 11, 1894 :Residence (with André, Armand BISSON) - 42, avenue Henri Martin - Nanterre, 92050, Hauts-de-Seine, Île-de-France, FRANCE |
between 1895 and 1897 : | between 1895 and 1897 :Residence - Missy-sur-Aisne, 02487, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE |
1900 : | 1900 :Residence - Ciry-Salsogne, 02195, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE |
June 25, 1903 : | June 25, 1903 :Residence (with André, Armand BISSON) - route de Château-Thierry - Belleu, 02064, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE |
April 20, 1905 : | April 20, 1905 :Residence (with André, Armand BISSON) - Caen, 14118, Calvados, Normandie, FRANCE |
September 19, 1917 : | September 19, 1917 :Residence - 112, Boulevard de Sébastopol - Paris, 75103, Paris, Île-de-France, FRANCE |
January 29, 1919 : | January 29, 1919 :Residence - Ferrières-en-Brie, 77181, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE |
before 1922 : | before 1922 :Residence - Grande rue - Aigny, 51003, Marne, Grand Est, FRANCE |
January 3, 1928 : | January 3, 1928 :Residence - hôpital - Oujda, Oujda-Angad, Oriental, MOROCCO |
January 11, 1936 : | January 11, 1936 :Residence - Taounate, 34015, Pachalik du Taounate, Fès-Meknès, MAROC |
1945 : | 1945 :Residence - avenue Lyautey - Marrakech, Marrakech, Marrakech-Tensift-Al Haouz, MOROCCO |
March 12, 1951 : | March 12, 1951 :Death - Grande rue - Aigny, 51003, Marne, Grand Est, FRANCE Witness :x x, Registry officer [Signatures :] Bisson ; Planchat. |
--- : | --- :Burial - Ciry-Salsogne, 02195, Aisne, Hauts-de-France, FRANCE |
Notes
Individual Note
Mouvements des voyageurs. Aux départs. Liste des passagers embarqués sur le s/s Mexique [à Casablanca], départ du 17 juillet 1937 : (...) capitaine Albouy, Mme et deux enfants (...) Mme Bisson
Le Petit marocain, 18 juillet 1937, p. 6 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46901714/f6.item.r=albouy.zoom
Family Note
André Bisson est une issue d'une famille de la bourgeoisie aisée. Son père, Ernest, était magistrat. Sa mère, Antoinette Destouy, était avec sa soeur héritière d'un patrimoine foncier très important, amassé par ses ancêtres les Petit-de-Champlain, notamment autour de Braine. Selon Marguerite Albouy, sa petite-fille, André fut élevé au collège Albert-le-Grand tenu par les pères dominicains à Arcueil (Paris XIIIe). Un bulletin, scolaire, en possession d'Isabelle Bisson, confirme ce fait. Il y est écrit « Le directeur de l'École Albert-le-Grand, certifie que M. Bisson André a passé dans la dite École les années scolaires 1876-77, 1877-78, 1878-79 et 1879-80 ; qu'il a fait sa septième, deux années de sixième et sa cinquième ; qu'à la fin de sa cinquième, il a eu onze nominations à la distribution des prix. » Il poursuit des études classiques comme demi-pensionnaire au lycée de Pau. Puis il est envoyé comme pensionnaire en classe de mathématiques aux lycées de Bayonne et de Mont-de-Marsan. Ces changements d'établissements ne semblent pas justifiés par ses résultats scolaires qui sont qualifés de satisfaisants et couronnés par plusieurs prix, ni par sa conduite qualifiée de bonne. Cependant il ne semble pas avoir commencé des études secondaires ou une carrière profesionnelle.
Après la mort de son père, en 1895, il était à la tête d'une petite fortune et vivait de ses rentes, pratiquant la chasse à cour et s'amusant avec ses amis d'enfance De Villemorin et De La Rochefoucaud, également rentiers. En 1896 il épousa Blanche Dehollain, fille d'un négociant et propriétaire aisé de Bucy-le-long près de Soissons. Elle était petite-fille du colonel Trefcon, héros des guerres napoléoniennes et officier de la Légion d'honneur. En tant que petite-fille d'un légionnaire, Blanche Dehollain put entrer comme pensionnaire à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis. Cet établissement accueillait alors, pour l'essentiel, des filles et des petites-filles d'officiers supérieurs. La discipline y était très stricte mais c'était pour les filles, l'occasion de recevoir un enseignement proche de celui dispensé dans les meilleurs lycées de garçons. En effet les lycées de filles n'ont vu le jour qu'avec les réformes de Jules Ferry, en 1881. Blanche reçut également une éducation religieuse catholique, la maison de la Légion d'honneur n'étant devenue laïque qu'à la la faveur des lois Jules Ferry. Bien que préparant au brevet supérieur, l'ancêtre de notre baccalauréat,
Après son mariage, Blanche ne voulait pas que son mari reste à rien faire. André a donc monté une compagnie d'assurance à Paris avec ses deux amis. Mais aucun des trois n'ayant les talents d'un homme d'affaire ils y engloutirent beaucoup d'argent. Il a ensuite monté avec deux associés une laiterie en Normandie, dans le département de la Manche près de Granville, dans une belle propriété du nom de la Poterie. Ce fut également un échec. Il retourna alors dans le département de l'Aisne. En 1895 il résidait à Missy-sur-Aisne, puis dans la propriété de sa femme aux Egrets à Bucy-le-long, puis en 1900 à Soissons où il était le secrétaire de la section locale de l'Action française. Malgré ses convictions royalistes, André était très proche de son cousin Henry Merlin, sénateur de la Marne affilié au parti radical. D'ailleurs quand il était petit il allait voir son cousin à pied de Bucy-le-Long au Thoult-Trosnay [soit 89 km.]. Sur le chemin il avait été suivi par un loup. On lui avait dit de ne pas tomber et de ne pas courrir pour ne pas se faire attaquer.
Son caractère dépensier transparait dans les acte de sucession Jarsain/Sarazin. Hélène Jarsain, dans le codicille de son testament du 27/03/1900 : « J'annule le legs de d'une somme de Cent quarante mille francs en toute propriété au profit de Mademoiselle Blanche Dehollain [cousine germaine de son mari Amédée Sarazin], aujourd'hui Madame André Bisson. Je lui lègue dans le cas où mon mari viendrait à décéder avant moi l'usufruit d'une somme de cent mille mille francs dont je lègue la nu-propriété à ses enfants existants au jour de mon décès. Cette somme de Cent mille francs sera par les soins de mes légataires universels et à leur choix, employée en obligations des chemins de fer français ou en rente trois pour cent au nom de madame Bisson pour l'usufruit, incessible et insaisissable à titre de pension alimentaire et au nom de ses enfants pour la nue propriété. J'entend que les intérêts de ces obligations ou de cette rente ne tombent pas dans la communauté d'entre M. et Madame Bisson et que Monsieur Bisson n'ait ni l'administration ni la jouissance légale de ces valeurs en ce qui concerne ses enfants (...) »
Fin août 1914, au tout début de la « Grand guerre », l'offensive allemande se porte vers Soissons. Devant le danger la famille Bisson quitte la ville pour se mettre à l'abri. Mais, selon Marguerite Albouy, André Bisson reste ou revient vers Soissons pour rechercher des papiers au siège local de l'Action française. En traversant la forêt de Villers-Cotteret il est blessé par une balle dans le dos. Pendant ce temps, sans défense, Soissons est investie par l'armée allemande : le 1er septembre un officier allemand exige de voir le maire, menaçant la ville de destructions. Il ignore que le maire a fuit. Jeanne Macherez, l'infirmière qui dirige l'Hôpital auxiliaire 201 sort alors du rang et lance : « Le maire ? C'est moi ! ». Pendant douze journées, elle sera l'interlocutrice des Allemands et parviendra à minimiser les retombées néfastes de cette occupation. Le 12 septembre 1914, à l'issue de la Première bataille de la Marne, les Allemands sont contraints à ne plus occuper que la rive droite de l'Aisne. Soissons est libérée mais reste, jusqu'en 1917, sous le feu allemand. Les Bisson ne peuvent revenir dans la ville sans se mettre en danger. D'ailleurs leur maison et les biens qu'ils y avaient laissés seront détruits par les bombardements.
Pendant les années qui suivent Blanche et sa fille Yvonne s'investissent comme infirmières bénévoles, comme plus de 100 000 autres femmes. Elles font partie de l'Association des dames françaises (ADF), l'une des trois branches de la Croix-Rouge française avant 1940. Sans doute avaient-elles commencé avec Jeanne Macherez, qui était la présidence de la section de Soissons-Braine de l'ADF. Un témoignage d'un soldat blessé, Louis Morin, nous apprend qu'en octobre 1915 Blanche était l'infirmière major de l'hôpital auxiliaire 203 de Courbevoie au 14 boulevard Saint-Denis. Dans son journal ce soldat raconte : « L'infirmière principale, Madame Bisson, est une personne corpulente, distinguée, dodue et dévouée d'une cinquantaine d'année. C'est une vraie « maman » pour tous ses blessés qu'elle réconforte et sait gronder au besoin quand l'un d'eux fait une légère entorse au règlement : rentrée tardive..., « un peu de vent dans les voiles »... de fatigue. Nous l'appelons « la maman poule » . Elle est secondée par une infirmière, pharmacien de son état et par toute une équipe de jeunes infirmières bénévoles, très dévouées, toutes de Courbevoie (...) » (Lieutenant Morin: combattant de la guerre 1914-1918, Besançon, Cêtre, 2002, p. 101.) Selon son arrière petite fille François, des tirailleurs sénégalais auraient offert à Blanche, en remerciement de ses soins, un collier d'oreilles pris à l'ennemi.
Quand à André Bisson que devient-il ? Selon Marguerite Albouy il se serait réfugié en famille chez des amis, le colonel argentin Gaston Martinez de Hoz et sa femme (1) dans la Gironde dans leur propriété de Brigaille à Cazaux (commune de La Teste-de-Buch). Les Bisson et les Martinez de Hoz s'étaient certainement connu dans l'Aisne car ces derniers avaient leur résidence principale à Vauxbuin, commune voisine de Soissons. C'est chez ses amis qu'André Bisson serait mort de ses blessures. Son acte de décès précise qu'il est mort à Cazaux « en son domicile avenue du Lac », le 16 janvier 1916. Il avait 49 ans. Son décès est rapporté ainsi dans le journal l'Action française du 03/02/1916 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7589769/f2.item
Nécrologie
Nous apprenons avec un vif regret la mort après une douloureuse maladie, de M. André Bisson.
Venu avec toute la maturité de son esprit, ces dernières années, à la doctrine du nationalisme intégral, il avait apporté un dévoué concours à notre président des groupes de l'Aisne.
Réfugié depuis le début des hostilités dans le Sud-Ouest, il n'avait cessé de répandre avec une ardeur toujours croissante, la vérité politique dans cette région des Landes et avait heureusement pu y fonder une florissante section d'A. F.
Ne pouvant servir sa patrie les armes à la main, c'est à la guerre d'appui qu'il avait donné son temps et c'est à la préparation de cette renaissance française qu'il désirait vivement voir arriver, qu'il s'est épuisé. Il est mort en parfait chrétien, faisant l'édification de tous ceux qui l'entouraient.
Nous adressons à sa famille nos plus respectueuses et sincères condoléances
A la fin de la guerre son corps est inhumé dans le village de ses ancêtres à Ciry-Salsogne (Aisne). Devenue veuve, Blanche se réfugie avec sa fille Yvonne à Carprentras où elles continuent leur activité d'infirmière bénévole dans un hopital de la ville. Selon Marguerite Albouy, elles ne furent pas bien reçues par certains habitants qui leur dirent « qu'elles venaient manger leur pain ». A l'hôpital Yvonne rencontre son futur mari, Raymond Albouy, qui était au repos avec sa compagnie, de retour d'Orient où il avait été blessé. Il y soignait aussi une dysenterie. Selon ses états de service, Raymond Albouy avait été blessé à Monastir le 20 mai 1917, raison pour laquelle il avait été rapatrié en France. Ce n'est qu'un an plus tard qu'il peut repartir au front, comme lieutenant au 8e Régiment de tirailleurs.
Yvonne s'est mariée au château de Ferrières-en-Brie, alors propriété de la famille de Rotschild qui l'avait fait construire. Le château avait été transformé pendant la guerre en hôpital ou Yvonne exerçait comme infirmière bénévole. (Elle n'a d'ailleurs jamais voulu être payée pour cela). Le château familial des Bisson dans l'Aisne ayant été ruiné pendant la guerre, Madame de Rotschild a proposé à Yvonne de se marier à Ferrières
réside un temps chez son fils Henri Bisson après la guerre de 14-18. Dans les années 1920 elle rejoint sa fille Yvonne Bisson et son beau-fils Raymond Albouy, en garnison dans le sud algérien, où elle reprend son travail d'infirmière major.
Note 1 : sur les Martinez de Hoz voir https://gw.geneanet.org/lalie2h?lang=fr&iz=256&p=carlos&n=martinez+de+hoz
Note 2 : Lieu-dit La Poterie dans la Manche : Commune de Dangy, La Feuillie, Isigny-le-Buat, Lengronne, Lithaire, Saint-Amand, Saint-Georges-de-Rouelley, Saint-Gilles, Saint-Sauveur-le-Comte, Soules, Tessy-sur-Vire, Villebaudon, Vindefontaine.
Photos and archival records
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Family Tree Preview
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