
![]() | Sosa :8 mort pour la France
8 médias disponibles 8 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 03/10/1914Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 42e bataillon de chasseurs à pied (42e BCP) Domicile lors de la mobilisation : Chevru (77) |
Parents
Henry, Anatole LANGLOIS 1842-1923
Désirée, Angélique MARTEAU 1846-1919
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 29 février 1908, Chevru, 77113, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE, avec
Juliette, Jeanne GAUTIER 1885-1970 (témoins :
Prosper Alexandre CENDRIER /1890-1908/,
René, Hippolyte FARDE 1862-1908/,
Albert, Émile LACOSTE 1858-1950,
Lucien, Eugène, Émile GAUDIN 1877-1957,
Louise LEROUX 1874-1908/ ; présents :
Henry, Anatole LANGLOIS 1842-1923,
Désirée, Angélique MARTEAU 1846-1919,
Jean-Baptiste, Eugène GAUTIER 1857-1933) dont
Fratrie
Angèle, Julie LANGLOIS 1869-1968
Marie Emma LANGLOIS 1873-1876
Alfred, Désiré LANGLOIS, mort pour la France 1883-1914
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Événements
9 mai 1883 : | 9 mai 1883 :Naissance - Chevru, 77113, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE Temoin : Pierre Ernest LANDRIN, Lien: Registry officer Témoin :Pierre Ernest LANDRIN, /1860-1883/ |
29 février 1908 : | 29 février 1908 :Mariage (avec Juliette, Jeanne GAUTIER) - Chevru, 77113, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE Temoin : Prosper Alexandre CENDRIER, Lien: Registry officer Témoin :Prosper Alexandre CENDRIER, /1890-1908/ Et demoiselle GAUTIER Juliette Jeanne sans profession, âgée de vingt deux ans, demeurant à Chevru, née à Voulangis, canton de Crécy-en-Brie, arrondissement de Meaux, département de Seine-et-Marne, le cinq novembre mil huit cent quatre vingt cinq, fille majeure et légitime de GAUTIER Jean-Baptiste Eugène, profession de maçon, âgé de cinquante ans, demeurant à Voulangis, ici présent et consentant et de défunte COCAGNE Julie Clémence, décédée à Voulangis le vingt deux février mil huit cent quatre vingt douze, d'autre part. Lesquels en présence des témoins ci-après nommés nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont la publication a été faite, ainsi que nous l'avons constaté sur le registre des actes de publications de mariages de la commune de Chevru le dimanche neuf février mil neuf cent huit à huit heures du matin par voie d'affiche qui est restés apposée à la porte de notre mairie pendant dix jours dont deux dimanches conformément à la loi et sans qu'il soit survenu d'opposition au dit mariage. A l'appui de leur réquisition, les parties nous ont produit : 1 e l'acte de naissance de la future -- 2° l'acte de décès de la mère de la future. Tous les extraits ci-dessus mentionnés ont été délivrés et légalisés conformément à la loi et sont annexés au présent acte. Le futur nous a en outre produit son livret militaire attestant qu'il a fait satisfait aux obligations de la loi sur le service militaire. Sur notre interpellation, les futurs époux et leurs pères et mère nous ont déclaré qu'il n'a point été fait de contrat de mariage. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifié, faisant droit à la réquisition des parties, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées ainsi que de celles qui doivent rester annexées au présent acte, après lecture faite du chapitre six, titre cinq du code civil relatif au mariage et aux et devoirs respectifs des époux, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et femme, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement nous déclarons au nom de la loi que LANGLOIS Alfred Désiré et GAUTIER Juliette Jeanne sont unis par le mariage. De quoi nous avons dressé aussitôt acte en présence des sieurs FARDE René Hippolyte, profession de cultivateur, âgé de quarante cinq ans, domicilié à Chevru, beau-frère de l'épouse ; LACOSTE Albert, profession de berger, âgé de quarante neuf ans, domicilié à Rupéreux, Seine-et-Marne, cousin de l'époux ; GAUDIN Lucien, profession de charcutier, âgé de trente ans, domicilié à Chevru, beau-frère de l'épouse ; LEROUX Louise, sans profession, âgé de trente ans, domicilié à Paris, amie de l'épouse, tous quatre témoins majeurs qui ont ainsi que les parties contractantes signé avec Nous le présent acte après lecture faite. |
3 octobre 1914 : | 3 octobre 1914 :Décès - Arleux-en-Gohelle, 62039, Pas-de-Calais, Hauts-de-France, FRANCE Cause: mort des suites du combat de Vimy, dans une ambulance allemande à Arleux. Sources: Fiche Mort pour la France de Alfred Désiré LANGLOIS (1915) - http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239f15e56c38/5242be9d84573 - Secrétariat général pour l'administration du Ministère de la défense, Mémoire des hommes - http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239f15e56c38/5242be9d84573 Transcription de la fiche : PARTIE À REMPLIR PAR LE CORPS Nom LANGLOIS Prénoms Alfred Désiré Grade 1ère classe Corps 42e Bataillon de chasseurs à pied N° matricule 05183e au Corps cl. 1903 - 897 au Recrutement Coulommiers Mort pour la France le 3 octobre 1914 dans une ambulance allemande à Arleux (Nord) Genre de mort blessures de guerre en captivité. Né le 9 mai 1883 à Chevru Département Seine et Marne Jugement rendu le 15 décembre 1916 Par le Tribunal de Coulommiers jugement transcrit le 26 décembre 1916 à Chevru Seine et Marne. Le lieu de décès indiqué sur la fiche est erroné. Il s'agit d'Arleux-en-Gohelle (Pas-de-Calais) comme le montre le journal de marche du bataillon, et non d'Arleux (Nord). L'analyse du Journal d'ordre et de marche de son bataillon (42e bataillon de chasseurs à pied : J.M.O. > J.M.O. • 2 août 1914-31 décembre 1916 • 26 N 827/8 ) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&ref=6&le_id=4020 donne des détails sur ce qu'a vécu Alfred Langlois. Le 42 bataillon, formé de réservistes, se constitue à Troye entre le 2 et le 7 août dans les usines Delostal et Journée. Il est constituée de 4 compagnies de 250 hommes, plus quelques sections, avec un effectif se montant au total à 17 officiers et 1118 chasseurs. Le 8 août le Bataillon se met en marche vers la Lorraine. L'objectif des Français est en effet de reprendre d'abord l'Alsace-Lorraine. Il prend le train de Troyes à Pont-Saint-Vincent (au sud de Nancy) et cantonne le 9 à Maxéville (au nord de Nancy). Le JMO note à cette occasion que "Tous les cadres et chasseurs sont pleins d'enthousiasme, mais le bataillon a besoin d'être repris au point de vue tenue, manoeuvre et cohésion; dans quelques jours il aura certainement l'aspect d'un Bataillon de l'active quoique composé des réservistes des classes 1904 à 1910. (...) Départ pour Landremont, étape très dure [20 km], le Bataillon n'est pas entraîné, il fait très chaud, étape très dure, beaucoup de trainards" Le 11 le Bataillon est au front. Il occupe ensuite plusieurs positions sur le front qui s'est stabilisé à l'est de Pont-à-Mousson et Nancy, après l'échec de l'offensive française en Lorraine. C'est là, à Courbesseaux, que "pendant les 2 journées des 5 et 6 septembre, le Bataillon subit un bombardement terrible qui fait l'admiration de ceux qui sont en arrière et surtout de la Brigade" Dans ces deux journées le bataillon subit les pertes suivantes : 5 morts, 89 blessés, 3 disparus. Retranché à l'ouest de Buissoncourt, le Bataillon subit le 8 septembre, pendant 4 heures, une cannonade qui fait 17 blessés. Le 9 septembre un bombardement fait 5 morts, 76 blessés et 1 disparu. Le 10 un violent feu d'artillerie allemand fait 7 morts, 32 blessés et 3 disparus. Le 11 une offensive fait 2 morts et 20 blessés. Le 29 septembre le Bataillon est dirigé sur un autre front, celui du Nord où depuis un mois s'est porté tout l'effort de l'attaque allemande, pour participer à la bataille d'Artois. En effet, après l'échec de l'offensive allemande sur la Marne, les deux camps cherchent à déborder l'autre part le Nord. Cette phase de la guerre est connue sous le nom de "Course à la mer". Pour cela la IIe armée du général de Castelnau qui était en Lorraine est alors retirée. Parti de Nancy, le Bataillon arrive le 30 à Rouvroy, au sud de Lens, puis est cantonné pour une journée à Méricourt. Le lendemain le Bataillon est à nouveau au combat : "2 Octobre. Le bataillon, gros de l'avant-garde de la 139e Brigade, se dirige par Bois-Bernard et Neuvireuil, sur Fresnes. En arrivant à Neuvireuil le Bataillon recontre les éclaireurs ennemis et ne peut déboucher du village. Il subit toute la journée de violents feux d'Infanterie, de mitrailleuses et d'Artillerie. Il est renforcé à gauche par le 44e Bataillon; à droite la 140e Brigade essaye de s'emparer d'Appy. Pendant cette journée le Bataillon subit les pertes suivantes : [suivent les noms de 21 morts, 162 blessés, 131 disparus]" "3 octobre. Les 42e et 44e Bataillons sont obligés de se retirer. Le 2 au soir devant des forces très supérieures sur Fresnoy où ils subissent toute la nuit et pendant la matinée du 3 de violents feux d'artillerie et d'infanterie. Le 42e et le 44e Bataillon, sont obligés de se replier, dans la matinée du 3, sur la route d'Arleux, intermédiaire entre Vimy et Acheville. A droite le 237e tient Arleux. Le 3 au soir le Bataillon prend part à une attaque de nuit sur Acheville, couvert à droite par le 44e Bataillon, et à gauche par un bataillon du 226e. L'attaque échoue devant des forces très supérieures, et une contre attaque ennemie oblige le Bataillon à rétrograder entre Farbus et Vimy. Les pertes sont [suivent les noms de 4 morts, 22 blessés, 77 disparus, dont celui d'Alfred Désiré Langlois]. Au total, en moins d'un mois, le Bataillon a subi les pertes suivantes : 44 morts, 419 blessés, 215 disparus, soit 678 hommes hors de combat sur 1135, ce qui représente 60 % des effectifs. Voir aussi Fiche matricule de Alfred Désiré Langlois Archives départementales de Seine-et-Marne, SUBDIVISION MILITAIRE DE COULOMMIERS, image 1R1287 1903 (vue 789). |
Notes
Notes individuelles
Possède un cousin, Albert Lacoste, âgé de 49 ans, berger domicilié à Rupéreux (Seine-Marne), qui est son témoin de mariage en 1908.
Photos & documents
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Aperçu de l'arbre
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