
![]() | Sosa :4
63 médias disponibles 63 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 12/10/1915Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 403e régiment d'infanterie (403e RI) , 404e régiment d'infanterie (404e RI) , 405e régiment d'infanterie (405e RI) , 407e régiment d'infanterie (407e RI) Domicile lors de la mobilisation : Rouen (76) |
Parents
Antoine Pascal GALERAND (Gallerand), né le 9 mai 1844 (jeudi) - Pont de l'Arche, , , , France(Eure), baptisé le 10 mai 1844 (vendredi) - Pont de l'Arche, , , , France( Eure), décédé en 1916 - Elbeuf, , , , France( Seine-Maritime à l'âge de 72 ans,
Journalier /Teinturier / Basistanier / Agent d'Assurances.
Marié le 28 juillet 1873 (lundi), Elbeuf, , Seine Maritime, , France, avecSophie Henriette GEOAFFRE, née le 8 juin 1840 (lundi), décédée en 1917 - Elbeuf, , , , France( Seine-Maritime à l'âge de 77 ans, inhumée en 1917 - Rouen, , , , France( Seine-Maritime,
Epinceteuse (Enoueuse)
Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants
- Marié le 11 août 1908 (mardi), Rouen Saint-Sever, , , , France, avec
Léontine Blanche Zoé DELEAU, née le 10 mars 1891 (mardi) - Oissel, 76000, Seine-Maritime, Normandie, France, baptisée en mars 1891 - Rouen, , , , France, décédée le 8 octobre 1984 (lundi) - Darnetal, , Seine Maritime, , France à l'âge de 93 ans, inhumée le 11 octobre 1984 (jeudi) - Sotteville, , , , France (Seine-Maritime),
Employée de prefecture(Parents :PIerre Félix DELEAU 1856-1924 &
Honorine - Eugénie DIEPPEDALLE 1859-1938)dont
JEAN Emile Pierre GALLERAND 1909-1992 AvecMadeleine Emilienne LECLERC ca 1910-
JEAN Emile Pierre GALLERAND 1909-1992 Marié le 2 mai 1944 (mardi), Rouen, , , , Seine Maritime, avecLucienne Alice Madeleine PETITON 1919-2009 dont
Marguerite Eugénie Cécile GALLERAND 1911-2001 Mariée en septembre 1933, Rouen, , , , France( Seine-Maritime, avecCHARLES DURAND 1909-1974 dont
COLETTE DURAND Mariée avecJEAN-PIERRE YON dont :
PIERRE DURAND Marié avecClaudie CARRERE dont :
Cécile DURAND
Daniele DURAND Mariée avecWERNER BERGMANN dont :
François Denis Charles DURAND Marié avecHELENE LAHARY dont :
RENE André Léon GALLERAND 1913-2007 Marié le 28 octobre 1946 (lundi), ROUEN , , , , FRANCE, avec
Charlette Lucienne REMY 1914-2014 dont
Gerard René Pierre GALLERAND Marié avecMarie-Louise Antoinette BENARD dont :
Jean-Jacques Emile Charles GALLERAND Marié avecCHANTAL Laure Alice Yvonne THOMAS dont :
Jean-Jacques Emile Charles GALLERAND Marié avecNicole Jeannine LIEGE
Fratrie
Valentine Augustine GALERAND (Gallerand) 1874-1874
Onésine Emilie GALERAND (Gallerand) 1877-1929 Mariée le 2 janvier 1915 (samedi), Paris 13 Éme, , , , Seine, avecAlexandre TRICOT 1885-1918
Emile - Charles GALLERAND 1882-1915 Marié le 11 août 1908 (mardi), Rouen Saint-Sever, , , , France, avec
Léontine Blanche Zoé DELEAU 1891-1984
Grands parents paternels, oncles et tantes
Antoine Legé GALERAND 1818-1891
(1843)
Antoinette Sophie BREHAM ( BREHANT ) 1810-1873
Antoine Pascal GALERAND (Gallerand) 1844-1916
Céline Sophie GALERAND 1846-
Antoinette Sophie GALERAND (Gallerand) 1848-1904
Enfant Jumelle de Antoinette Sophie Née sans Vie GALERAND (Gallerand) 1848-1848
Augustin Alfred GALLERAND 1850-
Leopol Louis GALERAND 1852-
![]() 3enfants |
![]() |
![]() 4enfants |
![]() |
![]() 3enfants |
![]() |
Grands parents maternels, oncles et tantes
GUILLAUME GEOAFFRE 1797-
MARIE CARDET 1805-
Sophie Henriette GEOAFFRE 1840-1917
![]() 3enfants |
(affichermasquer) |
Événements
6 avril 1882 : | 6 avril 1882 :Naissance - Elbeuf, , , , France( Seine-Maritime |
--- : | --- :Décoration 30 Octobre 1919 Chevalier de la Légion d'Honneur (vaillant Officier d'une bravoure et d'une énergie à toute épreuve , a su par sa valeur et son exemple, porter au plus haut degré le moral de sa compagnie.Deux fois blessé,à refusé de se faire évacuer.Est tombé glorieusement le 12 octobre 1915 à son poste de combat.)Croix de Guerre avec Palmes.Cité à l'Ordre de l'Armée le 18 octobre 1916. |
--- : | --- :Promotion militaire Nommé Sergent le 6 décembre 1902 .74 éme régiment Infanterie Rouen.Nommé Sous Lieutenant de Réserve au 74 éme RI le 6 Juin 1906.Promu Lieutenant de réserve le 4 Juin 1910 au 74 éme RI.Promu Capitaine le 20 Septembre 1915. Au 403 éme régiment Infanterie. |
--- : | --- :Mobilisation militaire - ROUEN, , , , FRANCE (Seine-Maritime) |
--- : | --- :Signalement Cheveux et sourcils : Châtains. -Yeux :Gris. - Front : Ordinaire. -Nez : Moyen. - Bouche : Moyenne. -Menton : Sans. - Visage : Plein. -Taille : 1 m 69 . |
--- : | --- :Blessures de Guerre Le 20 Juin 1915 à 13 heures 30 tranchée F entre Cornoy et Mametz, plaie confuse par éclat d'obus,dans la région du tour maxillaire droit. Le 28 Août 1915, Fortin de Beauséjour, 3 plaies par éclat de bombe ,(une plaie confuse de l'arcade sourcilière droite. 2 plaies pénétrante du bord cubital de l'avant bras droit dont une avec corps étranger éclat de bombe extrait par débridement.) |
11 août 1908 : | 11 août 1908 :Mariage (avec Léontine Blanche Zoé DELEAU) - Rouen Saint-Sever, , , , France - 3 Enfants. |
20 juin 1915 : | 20 juin 1915 :Hospitalisation Blessures de Guerre:20 Juin 1915: 13h30 Tranchée F (Entre Cornoy et mamelz)28 Aout 1915: 13h05 Fortin de Beauséjour. |
25 septembre 1915 : | 25 septembre 1915 :Ville sur Tourbe 403éme RI Septembre 1915 Le 25 septembre 1915 marque le début de la deuxième bataille de Champagne. Elle s'étend sur un front qui va d'Aubrive à Ville-sur-Tourbe. Ce jour-là le 403e va payer un lourd tribu à la guerre. Voici comment, dans son rapport, le lieutenant-colonel Pernot commandant le régiment résume cette journée: Le Régiment avait ordre de se porter à l'attaque des tranchées allemandes situées au Nord des tranchées qu'il occupait lui-même, dans le Secteur du Calvaire à Ville-sur-Tourbe. Son objectif était l'occupation de la tranchée de Coblentz et pour y parvenir il avait à enlever successivement, les tranchées du Calvaire, de Gasseu, les ouvrages de la côte 150. Son secteur d'attaque était compris entre la Route de Vouziers et l'Etang de Ville. A sa gauche, se trouvait la 3eme Brigade Coloniale et à sa droite le 410e Régiment qui devait attaquer la tranchée de Goldberg, prolongeant vers l'Est la tranchée du Calvaire. La position ennemie était fortement organisée et comportait, outre les défenses accessoires, le fortin de la côte 472, ainsi qu'un réduit aménagé aux abords de la Route de Vouziers, près de la côte 469. Un bombardement de 3 jours avait bouleversé les tranchées ennemies, ouvert des brèches dans les défenses et supprimer les mitrailleuses ; mais comme il fut constaté au cours de l'attaque, cette désorganisation des ouvrages ennemis était très incomplète. Le fortin était seulement endommagé, des mitrailleuses subsistaient en plusieurs points, certaines brèches dans les défenses étaient incomplètes ou bien avaient été réparées pendant la dernière nuit. La répartition du régiment comportait 6 échelons ou vagues de 2 Cies chacune. 4 Echelons étaient mis à la disposition du Lieutenant-Colonel pour l'attaque; les 2 autres vagues étant laissées comme éléments de réserve. Les 4 vagues d'attaque étaient constituées par les 1er et 2e Bataillons, conformément aux dispositions que prévoyait l'ordre d'attaque du Régiment. La distance qui séparait les lignes Allemandes des lignes Françaises était d'environ 350 m vers la gauche (Route de Vouziers) et d'environ 200 m devant le Fortin Allemand. Déclenchement de l'Attaque A l'heure indiquée pour l'assaut général (9hrs 15), les 3 premières vagues se lancèrent à l'assaut dans les conditions qui leur avaient été fixées, la 4e vague venant se placer automatiquement à la tranchée de la 1ère ligne. D'un seul bond, les 2e et 3e Cie (1ère vague) atteignirent les tranchées allemandes. Une partie dût s'y engouffrer se trouvant subitement en présence de nombreux défenseurs armés de grenades. Cette vague n'ayant pu franchir les tranchées elles-mêmes, sans s'y arrêter comme il avait été prescrit de le faire, il se livra en ce point un combat meurtrier où dût succomber la majeure partie des 2e et 3e Cies. Une petite partie seulement, sous les ordres du Lieutenant Veillet, réussit à se maintenir face à l'ennemi en se cramponnant au sol jusqu'à la tombée de la nuit, heure à laquelle elle fut obligée de se replier en raison des pertes subies. Sur les autres parties du front d'attaque les Compagnies d'assaut s'étaient trouvées rapidement soumises aux feux d'enfilades des mitrailleuses ennemies et avaient subi des pertes élevées. Une partie d'entre elles parvint néanmoins jusqu'aux défenses ennemies mais ne réussit pas à pousser au-delà. Tous les hommes et gradés vinrent se faire tuer ou blesser, à bout de souffle, à quelques dizaines de mètres de la tranchée du Calvaire. Cet assaut avait duré une dizaine de minutes tout au plus et nous coûtait 800 hommes hors de combat dont 15 officiers, soit les 2/3 au moins de l'effectif engagé. Nos mitrailleuses avaient été engagées et avaient prêté leur appui, mais leur aide fut inefficace contre un ennemi caché et contre des mitrailleuses blindées. Il était manifeste que pour une attaque comme celle-là pût réussir, il eut fallu disposer de troupes plus nombreuses et il aurait été nécessaire également que le Fortin ennemi ait été au préalable réduit au silence. L'expérience venait de prouver que tout renfort qui aurait été envoyé pour tenter d'enlever la position était voué à un échec. Pendant toute la journée, deux fractions réussirent à se maintenir cramponnées au sol, l'une à droite à l'entrée de la sape allemande, l'autre vers la gauche dans le vallonnement, en face de la côte 469. Ces deux fractions représentaient tout ce qui restait d'hommes valides (une centaine environ) qui revinrent dans nos lignes, soit dans le courant de la nuit, soit le lendemain matin. Au cours de l'attaque, les Officiers et la troupe firent preuve d'une grande bravoure et si l'assaut ne réussit pas, ce fut dû à l'organisation encore très forte de l'ennemi, malgré le bombardement des 3 jours précédents. Quantité d'officiers, sous-officiers et soldats, se sont signalés par leur brillantes conduite et font l'objet de mentions spéciales.Tué à l'ennemi le 12 Octobre 1915 à Ville sur Tourbe(Marne).site officiel du Ministère de la Guerre du 29 Octobre 1915 N° D.O.5537 .Voici le récit du soldat Eugène, ( Le 12 octobre 1915 le bombardement s'intensifie, de nouveau les hommes de la 9éme compagnie se protègent des éclats d'obus et des projections de terre. Vers 17 heures les rafales d'obus s'espacent et les hommes commencent à respirer. Eugène reprend ces esprits la tranchée est envahie de fumé et une odeur acre rode partout. Le Capitaine Gallerand sort de son abris pour voir les dégâts causés par le bombardement. Eugène entend un sifflement et une formidable explosion, il a juste le temps de se protéger dans une petite niche. Un obus de 105 vient de tomber sur le haut de la tranchée. Le Capitaine Gallerand gît à terre . Eugène se précipite avec deux autres soldats pour lui porter secours. le Capitaine est touché à la poitrine, son uniforme est maculé de sang. Il est inconscient mais Eugène l'entend râler de douleurs. Il le transporte jusqu'au poste de secours mais c'est déjà trop tard.. Il vient d' être tué par une balle de Shrapnel en plein cœur. C'est un coup dur pour le moral des hommes. vers 19 heures le nouveau capitaine Georges Adam vient prendre ses fonctions en remplacement du capitaine Gallerand.) .Un Calvaire Marque l'endroit Des Tranchées . Aujourd'hui champs de Blé . Une Tranchée Portait son Nom.Inhumé à ville sur Tourbe le 13/10/1915 ,13 octobre 1915 : Funérailles - Ville-sur-Tourbe, 51640, Marne, Champagne-Ardenne, France- Mr Émile Gallerand, trente trois ans, instituteur-Adjoint à l'école Mulot, à Rouen. Capitaine au 403é régiment d'infanterie, a été frappé mortellement le 12 octobre d’un éclat d’obus. Depuis le 1er Mai, il commandait une compagnie; il fut nommé Capitaine à titre définitif le 20 septembre dernier. En faisant part de cette bonne nouvelle à sa famille et à ses amis, il leur disait une fois de plus sa confiance absolue dans le succès final. Il était un excellent Officier, brave devant l'ennemi, très aimé de ses hommes, ainsi que l'a écrit un de nos concitoyens qui servait sous ses ordres: "J'aimais beaucoup,dit-il, comme tous les soldats de la compagnie, Mr Gallerand, qui était aussi bon que courageux..Il avait été blessé déjà à Beauséjour et n'avait pas voulu être évacué...J'ai assisté ce matin à son enterrement. Cérémonie très simple et belle dans la simplicité! Le cercueil était porté à bras par les soldats... Pas de couronnes, le temps avait manqué pour s'en procurer: Un simple bouquet de fleurs des champs. Nous avons ensuite tous défilé devant le cercueil en jetant une fleur ! " puis après la Guerre inhumé au cimetière de Sotteville- les-Rouen le 30 Avril 1922. le 12 octobre 1915 < 11 oct. 1915 | 13 oct. 1915 >12 octobre 1915 : le plan de l’AllemagneCe jour-là, le Petit Journal évoque les plans de combat de l'Allemagne : Un Spectateur reste calme, confiant, et résolu. Et aussi : l'or et le sang, suite des impressions de Mme Rabaud ; M. Khovstoff nouveau ministre de l'Intérieur de Russie ; communiqués officiels : progrès sensibles à proximité de Souchez, gain de terrain sur les crêtes vers la Folie, cent prisonniers faits, nouveaux progrès à Tahure avec 800 prisonniers, actions d'artillerie intenses aux Éparges, en Lorrain et dans les Vosges aux environs de Thann, d'après les Anglais, "il est certain que nous avons infligé à l'ennemi un gros échec" ; bilan des attaques allemandes par le général Berthaut ; mort du grand savant Henri Fabre ; la ruée austro-allemande en Serbie rencontre une héroïque résistance et les envahisseurs subissent d'énormes pertes, la forêt où l'on se bat..- |
12 octobre 1915 : | 12 octobre 1915 :Décès - Ville sur Tourbe, , , , France (Marne) Tué à l'ennemi le 12 Octobre 1915 à Ville sur Tourbe(Marne).site officiel du Ministère de la Guerre du 29 Octobre 1915 N° D.O.5537 .Voici le récit du soldat Eugène, ( Le 12 octobre 1915 le bombardement s'intensifie, de nouveau les hommes de la 9éme compagnie se protègent des éclats d'obus et des projections de terre. Vers 17 heures les rafales d'obus s'espacent et les hommes commencent à respirer. Eugène reprend ces esprits la tranchée est envahie de fumé et une odeur acre rode partout. Le Capitaine Gallerand sort de son abris pour voir les dégâts causés par le bombardement. Eugène entend un sifflement et une formidable explosion, il a juste le temps de se protéger dans une petite niche. Un obus de 105 vient de tomber sur le haut de la tranchée. Le Capitaine Gallerand gît à terre . Eugène se précipite avec deux autres soldats pour lui porter secours. le Capitaine est touché à la poitrine, son uniforme est maculé de sang. Il est inconscient mais Eugène l'entend râler de douleurs. Il le transporte jusqu'au poste de secours mais c'est déjà trop tard.. Il vient d' être tué par une balle de Shrapnel en plein cœur. C'est un coup dur pour le moral des hommes. vers 19 heures le nouveau capitaine Georges Adam vient prendre ses fonctions en remplacement du capitaine Gallerand.) .Un Calvaire Marque l'endroit Des Tranchées . Aujourd'hui champs de Blé . Une Tranchée Portait son Nom.Inhumé à ville sur Tourbe le 13/10/1915 , puis après la Guerre inhumé au cimetière de Sotteville- les-Rouen le 30 Avril 1922. le 12 octobre 1915 < 11 oct. 1915 | 13 oct. 1915 >12 octobre 1915 : le plan de l’AllemagneCe jour-là, le Petit Journal évoque les plans de combat de l'Allemagne : Un Spectateur reste calme, confiant, et résolu. Et aussi : l'or et le sang, suite des impressions de Mme Rabaud ; M. Khovstoff nouveau ministre de l'Intérieur de Russie ; communiqués officiels : progrès sensibles à proximité de Souchez, gain de terrain sur les crêtes vers la Folie, cent prisonniers faits, nouveaux progrès à Tahure avec 800 prisonniers, actions d'artillerie intenses aux Éparges, en Lorrain et dans les Vosges aux environs de Thann, d'après les Anglais, "il est certain que nous avons infligé à l'ennemi un gros échec" ; bilan des attaques allemandes par le général Berthaut ; mort du grand savant Henri Fabre ; la ruée austro-allemande en Serbie rencontre une héroïque résistance et les envahisseurs subissent d'énormes pertes, la forêt où l'on se bat.. |
13 octobre 1915 : | 13 octobre 1915 :Funérailles - Ville-sur-Tourbe, 51640, Marne, Champagne-Ardenne, France - Mr Émile Gallerand, trente trois ans, instituteur-Adjoint à l'école Mulot, à Rouen. Capitaine au 403é régiment d'infanterie, a été frappé mortellement le 12 octobre d’un éclat d’obus. Depuis le 1er Mai, il commandait une compagnie; il fut nommé Capitaine à titre définitif le 20 septembre dernier. En faisant part de cette bonne nouvelle à sa famille et à ses amis, il leur disait une fois de plus sa confiance absolue dans le succès final. Il était un excellent Officier, brave devant l'ennemi, très aimé de ses hommes, ainsi que l'a écrit un de nos concitoyens qui servait sous ses ordres: "J'aimais beaucoup,dit-il, comme tous les soldats de la compagnie, Mr Gallerand, qui était aussi bon que courageux..Il avait été blessé déjà à Beauséjour et n'avait pas voulu être évacué...J'ai assisté ce matin à son enterrement. Cérémonie très simple et belle dans la simplicité! Le cercueil était porté à bras par les soldats... Pas de couronnes, le temps avait manqué pour s'en procurer: Un simple bouquet de fleurs des champs.Nous avons ensuite tous défilé devant le cercueil en jetant une fleur ! " |
30 avril 1922 : | 30 avril 1922 :Inhumation - Rouen ( Cimetière de sotteville ) |
Notes
Notes individuelles
Instituteur: Tué à l'ennemi le 12/10/1915, avec le grade de Capitaine ,Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palmes.Une tranchée porte son nom au lieu dit (Le Calvaire) à Ville sur Tourbe (Marne) ( 403éme régiment infanterie)
Classe 1902,Matricule 2620 - 028, Date de Mobilisation : 03/08/1914
-Domicile: 20 Bis rue de la pie aux Anglais Rouen (St-Sever)
Photos & documents
{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}
Aperçu de l'arbre
|