Martim Lem ou Leme o Moço

Martim est né le 12/11/1450 à Lisbonne. Lorsqu'il s.est rendu en Flandre avec son frère, il a épousé en septembre 1467 à Louvain ADRIENNE VAN NIEUWENHOVE, née le 01/03/1448, fille de Nicolas van Nieuwenhove et d’Agnes de Metteneye, et décédée en 1492. Silva Leme et d’autres généalogistes indiquent qu'il participe à la campagne d’Arzila en 1471 avec son frère Antonio. Mais, il n’y a aucune preuve de sa présence, contrairement à son frère, dont la présence est documentée. Il a remplacé son père dans de nombreuses entreprises, en particulier avec des maisons de commerce à Bruges, Lisbonne et Madère. Certaines généalogies l'indiquent marié sur l’île de Madère avec Marie Adão, fille d’Adão Ferreira, petite-fille de Gonçalo Ayres Ferreira, mais il n’y a aucune preuve formelle/documentaire de ce mariage. S’il y a eu un mariage d’un Martim Leme avec une Marie Adão sur cette île. Mais, cela peut peut-être se référer à son neveu homonyme, fils d’Antonio Leme. Il a été bourgmestre de Bruges de 1472 à 1477/1478, et de 1480 à 81, et sponsor de l’Hôpital de La Poterie [où se trouve son tableau] et a dirigé une importante maison de commerce. Il fut également conseiller, majordome et chambellan de l’archiduc Maximilien d’Autriche. En 1477, il institue avec sa femme la chapelle de Notre-Dame de la Miséricorde dans l’église Saint-Donatien. Son dernier mandat a été marqué par des crises de pénurie de céréales et d’augmentation de la pauvreté, ce qui l’a rendu impopulaire, et donc exilé de Bruges. Selon Garnier, à cette époque, il se trouvait peut-être sur l’île de Madère en décembre 1481, jouant aux cartes pour de l’argent. Peu après cet épisode, le 18/02/1482, de retour à Bruges, il offre un banquet en l’honneur de Maximilien d’Autriche, accompagné de son épouse Marie de Bourgogne et Marguerite d’York, troisième épouse de Charles le Téméraire. Le lendemain, une grosse cargaison de céréales arriva dans le port de Bruges. Il avait du mal à honorer ses engagements en matière d’approvisionnement en blé sur l’île de Madère. Il subissait des pressions de la part des autorités locales, mais il n’était plus présent sur l’île et n’avait pratiquement plus de biens sur l’île. Ses possessions étaient concentrées en Flandres et il jouissait d’un prestige politique auprès de la noblesse flamande. Pourtant, en 1483, il est démis de ses fonctions à Bruges, en grande partie à cause des désordres et des rébellions populaires, liés aux problèmes d’approvisionnement. Il mourut le 27/03/1485 à Louvain et fut enterré dans l’église Saint-Donatien de Bruges.