Family Book
les paroisses agricoles voient apparaitre les receveurs des terres et seigneuries.
Les domaines sont soit laïques soit religieux et la plupart vont être vendus à la révolution.
Dans le Vexin normand, les mariages se font bien souvent entre receveurs des terres.
Familles : Bucquet, de Fontenay, de Gonfreville, Vinot, Petit, Toutain,Guesnier, Catheux,
Parmi les enfants certains deviennent prêtres chanoine prieur chapelain et participent à l'élévation sociale de ces familles.
== Les différents titres de noblesse en France ==
Liste :
-Princes du sang, c'est-à-dire membres de la famille royale.
-Duc.
-Marquis.
-Comte.
-Vidame.
-Vicomte.
-Baron.
-Chevalier.
-Écuyer.
Durant l'Ancien Régime, le roi est à la tête du système. Il a desvassaux qui lui doivent fidélité et ont fait vÅôu d'allégeance. À l'origine, il n'y avait pas de hiérarchie parmi les titres âÇô excepté le vicomte qui est un ½ vice-comte ». Celle-ci est apparue à la fin du XVIesiècle. Il faut de plus faire la différence entre les titres, qui sont attachés à la terre, et les rangs (prince, chevalier et écuyer) attachés à la personne. Ainsi, pour devenir comte, le noble doit posséder une seigneurie érigée en comté ; s'il la vend, il perd dès lors son titre de comte. La situation se complique lorsque l'on estime le cas des roturiers possèdant un fief de dignité, c'est-à-dire une seigneurie titrée (baronnie, vicomté, comté, marquisat). Ces roturiers ne peuvent se parer du titre attaché à la seigneurie, et ne peuvent être que ½ sieur de la baronnie de... ». À l'inverse, les nobles, c'est-à-dire ceux qui jouissent du rang de chevalier ou d'écuyer, prennent le titre attaché à leur seigneurie. Attaché à une terre, le titre de noblesse d'Ancien Régime s'articule souvent par une particule au nom de cette terre.(source généawiki)
gardes du corps du Roi.
gardes de la porte du Roi.
gardes de la prévôté, de l'Hotel du Roi. Ces compagnies font parties dela Garde du dedans.
La maison du Roi sous François 1er jusqu'en 1787 date de leur suppression. Deux unités furent, peut-être, créées à cette époque, les gardes de la porte, chargés de la garde des portes intérieures du palais pendant la journée, et les gardes de la prévôté, aux ordres du grand prévôt de France et chargés de la police à la Cour.
Familles : Escalard originaire de Malouy garde de la porte, Eure. Bonnet Abondant-Chartes, Eure et Loir. Gossiôme, Abondant-Chartres, Eure et Loir, gardes de la prévôté ; officiers sous le règne de Louis XIV.
De 1643 à 1789, les charges de prévôt de l'Hotel du Roi et Grand prévôt de France se sont transmis de père en fils dans la famille de Sourches
La présence de gardes de la prévôté dans la région d'Abondant sur plusieurs générations pourrait s'expliquer par le fait que le grand prévôt possède la seigneurie d'Abondant acquise en 1645 par jean du Bouchet deSourches (1599-1677), transmise à son fils louis françois du Bouchet( 1645-1716) Marquis de Sourches le 23 aout 1664 jusqu'au 4 mars 1716 date de sa mort c'est ensuite son fils louis du Bouchet de Sourches (1666-1746) puis louis II du Bouchet de Sourches (1711-1788)qui reçut la survivance de l'Office de Grand prévôt de France en 1746 et ensuite en 1771 louis françois du Bouchet de Sourches reçut la survivance mais il décéda en 1786 d'un accident de chasse (1744-1786) Marquis de Tourzel qui épousa le 8 avril 1764 louise elisabeth de Croÿ d'Havré duchesse de Tourzel (11/6/1749 Paris-15/5/1832 Paris) gouvernante des enfants de Louis XVI. charles louis yves (1768-1815) Marquis de Tourzel leur fils reçut la charge (1788-1791)
LA MAISON MILITAIRE DU ROI (http://www.courduroi-versailles.fr)
La Maison Militaire du Roi apparaît vers 1671. Elle est placée sous l'autorité du secrétaire d'état à la Maison du Roi mais gérée pour l'essentiel par le secrétaire d'état à la guerre.
Elle a pour missions de :
garder le Roi et la Cour,
représenter une troupe d'élite autonome,
servir d'école militaire.
La Maison Militaire du Roi est supprimée en 1791 à l'exception du régiment des Gardes Suisses qui continuent à servir le Roi jusqu'au 10 août 1792.
Suite à la dissolution de la Maison Militaire, certains intégrent la garde constitutionnelle du Roi, accordée par la constitution de 1791, pour continuer à servir le Roi.
D'autres prennent le chemin de l'émigration et rejoignent les frères deLouis XVI à Coblentz où la Maison Militaire est reconstituée comme elle l'était avant toutes les réformes initiées sous Louis XVI, ou bien, intégrent l'armée du prince de Condé, ou bien, attendent que la situation s'apaise en France.
La Maison Militaire du Roi se compose de :
4 compagnies de gardes du corps :
compagnie des gardes de la manche,
compagnie des gardes de la porte,
compagnie des gardes de la Prévôté de l'Hôtel,
compagnie des gendarmes de la garde du Roi,
2 compagnies des Mousquetaires du Roi,
régiment des Cent Suisses,
régiment des Cent Gentilshommes à bec corbin,
régiment des Cent Gentilshomme de la Maison du Roi,
régiment des chevaux légers de la garde du Roi,
régiment des gardes françaises,
régiment des gardes suisses et grisons,
régiment des gendarmes du Roi,
régiment des grenadiers à cheval .
Chaque régiment et compagnie remplit une mission précise et peut en partager avec une autre compagnie ou un autre régiment.
En fonction des années, des réformes et des contraintes économiques, lacomposition a évolué.
== Des lieux chargés d'histoire ==
La ferme de Biennouvienne, Saint Lubin de la Haye, 28, Centre.
En 1832, lorsque virginie Richard épouse charles Leter ses parents sontinstallés à la ferme de Biennouvienne ; A leur départ, c'est leur filsphilippe antoine qui prend leur succession, peut être entre 1844-1846.gilles frédéric Aulet va lui succéder après 1860, ils ont des ancêtrescommuns honoré Aulet et geneviève Bonnet, le drame qui va se produire le 17 novembre 1870 atteindra les habitants de Saint Lubin et ceux de Gressey et en particulier les familles Aulet et Richard, et leurs descendants. Pour avoir donner à manger à des gardes mobiles français gillesfrédéric Aulet fils de feu louis Aulet, maire de Broué va être fusilléavec quelques uns de ses domestiques, sans jugement par les barbares prussiens, comme il est relaté dans les archives diocésaines de Chartres.
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De Pannilleuse à Mézières, la plaine qui longe la forêt de Vernon est coupée à la hauteur de Surcy par un vallon qui prend naissance près de la ferme de l'Huis,lequel, traversant un coin de la forêt de Vernon, rejoint la valleuse de Pressagny le Val aboutissant à la vallée de la Seine.
Le chef-lieu de cette commune, qui occupe un point culminant, est peu important et le nombre d'habitants annoncé, quatre cent soixante quinze,est fourni par les hameaux.
Surcy était une commune indépendante réunie à Mézières en 1808. C'est, depuis, un hameau composé d'exploitations agricoles dont la plus considérable fut bâtie vers le milieu du XIIIe siècle par les moines de l'abbaye du Bec-Hellouin et le logis a conservé à peu près intact son aspectprimitif.
La porte d'entrée de la ferme est monumentale avec sa porte charretièreet une petite ouverture pour les piétons, mais ne remonte qu'au XVIe siècle. De grands arbres l'ombragent en été, ainsi que la chapelle attenante, encore environnée de son petit cimetière.
En face se dresse, majestueux, le manoir, avec sa haute façade tournée vers le sud, percée de fenêtres ogivales à remplage tréflé ou quadrilobé et consolidée par six robustes contreforts. Des contemporains, dépourvus de goût, ont enduit de plâtre deux portes en tiers-point et reconstruit un point de muraille en briques rouges !
En arrière, c'est à dire contre la face nord, le tuyau d'une cheminée gothique a conservé la fraîcheur de son appareil, excepté le sommet remonté en briques.
A l'intérieur et au rez de chaussée, une vaste cheminée à hotte du XIIIe siècle chauffe la principale pièce, faisant office de cuisine et de salle à manger pour les fermiers et leurs compagnons de labeur. les autres pièces ont subi des transformations pour la commodités des hôtes quise sont sentis mal à l'aise dans ces vastes appartements médiévaux.
Le premier étage forme un spacieux grenier où l'on remarque la robustesse des charpentes. Il est certain que des cloisons disparues séparaientdes pièces logeables, ainsi que le montre une cheminée semblable à celle du rez-de-chaussée.
A droite de la porte d'entrée, une suite d'écuries se poursuit jusqu'à la maison d'habitation, mais semble à priori avoir été construites au XVIe siècle. Vers l'ouest, la cour est fermée par une magnifique grange nommée " grange de la dîme ", dont le pignon sud et les murs latéraux sont soutenus par des contreforts;cette bâtisse paraît contemporaine du manoir. près de la grande mare, qui étale ses eaux verdâtres entre la grange et la chapelle, existait un colombier dont on ne voit plus que les fondations au ras du sol.
La tradition parle d'un souterrain partant de la cave située sous le manoir et qui communiquait avec l'abbaye de Saulceuse.
La chapelle du manoir, dédiée à Notre-Dame, était sous le patronage de l'abbé du Bec. Elle était pour le culte à la disposition des habitants du village et sa porte d'entrée s'ouvrait, pour ce fait, dans le cimetière. Désaffectée pendant la révolution, on continua d'enterrer les morts jusqu'au milieu du XIXe siècle.
L'intérieur se compose d'une petite nef flanquée vers le sud, jusqu'à hauteur du choeur, d'un collatéral à deux travées, séparé du vaisseau principal par trois arcades ogivales avec colonnes cylindriques, dont leschapiteaux annoncent l'époque de la renaissance. Deux fenêtres à remplage flamboyant éclairaient ce collatéral qui était, ainsi que la nef, recouvert d'un plafond horizontal;seul, le choeur était surmonté d'un lambris en forme de berceau.
la table en pierre du maître-autel a été descellée de la muraille du chevet. Au-dessus sont encore restés en place deux anges du XVIe siècle, porteurs de phylactères uù sont gravés ces mots : Sancta Maria.
la chapelle sert aujourd'hui de remise et de garage d'automobiles. Il ya quelques années, on rabaissa le niveau du sol qe 40 centimètres, amenant la découverte de nombreux ossements humains.
il y avait déjà une église à Surcy au XIIe siècle. Elle était cure au XIIIe et fut donnée avec celle de Mézières à l'abbaye du Bec.
Ansgot, Père du Bec-Hellouin, était Seigneur de Surcy.
Le manoir de Surcy fut, en 1256, déclaré exempt du droit de procurationenvers les archevêques de Rouen.
Dans un dénombrement des propriétés de l'abbaye du Bec, daté de 1455,onlit cette inscription de son domaine de Surcy :
A Surcy, " un manoir fief noble à cour et usage en basse justice; le patronnage de l'église incorporée avec l'église de Mézières, colombier, granges, maisons, siège de moulin à vent, domaine, champs, rentes, bois francs de tiers et danger, hommes, etc., lequel fief s'étend ès paroisses de Surci, mésières et pennilleuse... ".
M de Gonfreville était, en 1763, receveur-fermier de l'abbaye du Bec à Surcy. Quelques années auparavant, les religieux avaient plaidé avec le maréchal de Belle-Isle, comte de Gisors, au sujet de la terre deSurcy, dont il réclamait l'hommage; le maréchal finit par reconnaître que Surcy relevait du Roi comme les autres terres de l'abbaye. ( sourceGallica ).
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