Family Book



  '''Les ESTIENNE et apparentés.'''



Summary

 1 - L'histoire des BLANC, de Bédoin.

[texte définitif à venir]

Bon ! Notre ascendant Jean Pierre BLANC, resté si longtemps introuvable, est finalement né en 1798 à Bédoin dans le Vaucluse. J'ai pu remonter sa trace sur 4 générations pour arriver à Plaisians dans la drôme provençale ; il s'agit d'un village peu éloigné de Bédoin. Un certain Jacques Blanc s'est marié avec Catherine Tourniaire, une famille originaire de la Roche-sur-le-Buis. Coté maternel, on remonte sur Entrechaux...


 2 - Les CHAPPUIS de CONDRIEU, une ascendance noble.

Sous l'Ancien Régime, les terres de Condrieu, placées sous la suzeraineté de l'Eglise de Lyon, étaient administrées par une famille dont les hommes d'armes avaient pris part aux croisades : les CHAPPUIS, dont nous sommes issus.

Il y eût :Claude (né vers 1065 +1109), qui épousa Aline de Faugerolles,Jean (né vers 1100), qui épousa en 1154 Pétronille de Valluy,Hugues (né vers 1154), qui épousa Jeanne de Montecla,Jean (né vers 1190 +1235), qui épousa Jeannette de Roux,Pierre (né vers 1230), qui épousa en 1255 Marguerite Carrier,Antoine (né en 1256), qui épousa Claudine de Montecia,Guillaume (né vers 1290), qui épousa Isabelle de Fauquelin,Durand (né vers 1320 +1377), qui épousa Marguerite d'Arlempdes,Pierre (né vers 1340 +1412), qui épousa Alix de Cunières,Louis, Seigneur de La Chapelle, de Bienassis, de Passins et de Chonas, (né vers 1370 +1440), qui épousa en 1395 Drevonne de Génas,

Louis et Drevonne eurent deux fils dont les branches se séparent :- Jérome (né vers 1400 +après 1468), forme la souche des Seigneurs de Pommiers, et épousa en 1430 Huguette de la Besse.- Thomas (né vers 1400 +1466), forme la souche des Seigneurs de Passin & de Bienassis, et épousa en 1437 Jeanne Peyrollier.

Avec ce couple Jérôme CHAPPUIS x Huguette de la Besse on retrouvera - 7 générations plus tard - un mariage COUTURIER x MEILLAN, le 9 juillet 1720, à Saint Jean-en-Royans, puis une alliance Ferdinand ETIENNE avec Léoncie Elisabeth ABISSET.

http://books.google.fr/books?id=f_dCtzspcusC&pg=PA138&dq=chappuis+seigneur+de+condrieu&hl=fr&sa=X&ei=jVKmT46tC6KQ0AXMgtDyAw&ved=0CEAQ6AEwAQ#v=onepage&q=chappuis%20seigneur%20de%20condrieu&f=false

Pour l'anecdote, une fille naquît également de ce même couple, Jeannette, qui épousa en 1427 Jean de la Colombières, et dont la descendance jusqu'à nos jours a donné naissance à l'homme politique Gilles de Robien.http://www.geneastar.org/fiche.php3?nom=derobien&celebrite=ROBIEN-(de)-Gilles


 3 - Les DUPLAY - Une famille du terroir français.

Cette famille est originaire du Play, sur la paroisse de St.Just-Malmont.

On tient pour certain que son nom vient du lieu de ce hameau, ce que confirme un terrier du mandement de St. Didier datant de 1592, lequel indique que le hameau était habité par deux familles Du Play : celle de Jehan et celle de Louys (que l'on retrouve en cet arbre).

Vers 1730, Jean partage avec son frère Jacques, "sur parole" les 2 propriétés familiales. Jacques prit la propriété de Rebaudes, sur la paroisse de Jonzieux, et Jean, celle du Fraisse, sur la commune de St Victor Malescours.

En 1754, par son mariage avec Gabriel Duplay, Catherine Didier apporte en dot le domaine des Grandes Fraches sur la paroisse de St.Just-Malmont.Gabriel démontra du gout pour les affaires commerciales et fit valoir ses domaines du Fraisse et de la Mure. Son commerce de fer lui permit de s'approvisionner en vins de Bourgogne à Chalons et d'en fournir toute une partie du Velay. La Révolution lui fit abandonner ce commerce, mais elle lui fournit l'occasion de développer les grandes qualités de son coeur et surtout son attachement à la foi de ses pères. Il fut le premier à reconnaitre le "curé intrus" Dazo qui fut bien vite obligé de quitter la paroisse de St.Victor.... Les prêtres proscrits trouvèrent toujours chez lui un asile assuré et les fidèles du voisinage venaient en foule recueillir les secours et instructions de la religion. Dénoncé, il fut obligé de se cacher avec sa compagne durant les six derniers mois de la Terreur...... Quand le commerce put reprendre, se voyant à la tête de six fils dont plusieurs annonçaient des dispositions remarquables pour le commerce, il prit la résolution de descendre sur St.Etienne où il commenca l'exploitation de la rubanerie...

Plus tard, Mathieu abandonna à ses frères la maison commerciale qu'il avait fondé à Bordeaux et commenca l'exploitation d'un nouveau commerce avec voyageurs dans le Midi, le Centre et l'Est de la France. Il a été durant sa vie entière un catholique sincère et d'une très grande intégrité commerciale. Il fut Président du Conseil de Fabrique de la paroisse de Saint-Etienne et membre du Conseil Municipal de la commune de Valbenoite.

http://books.google.fr/books/reader?id=k-VLAAAAYAAJ&hl=fr&printsec=frontcover&output=reader

Ces ancêtres DUPLAY sont à l'origine de deux familles ETIENNE contemporaines : celle d'Eugène, qui fait souche à Saint-Etienne en 1922, et celle de Paul, qui fait souche à Lyon en 1904.

Pour celle d'Eugène ETIENNE, la descendance passe par le mariage d'une Antoinette DUPLAY avec Marcellin MOREL en 1650 à St.Victor Malescours, puis par des alliances successives avec des CHOREL, PUGNET, PRUDHOMME, DEVILLE, GOUTAREL et BURLAT.

Pour celle de Paul, la filiation est beaucoup plus proche puisqu'elle passe directement par le mariage d'une Thérèse DUPLAY avec Paul ETIENNE en 1904 à Villette d'Anthon.


 4 - Les GOUTAREL ou GOUTARAY - Des familles de mineurs.

Depuis pas mal de temps, il y avait un blocage sur cet arbre, au niveau de la branche ascendante des DEVILLE et autres GOUTAREL. C'est maintenant arrangé !Un figure marquante est celle de Jean GOUTARAY, descendu en vallée du Gier avec ses frères pour trouver du travail dans les mines de charbon vers la fin du XVIII° siècle. Ces GOUTAREL sont issus d'une longue lignée d'agriculteurs, vivant du coté de Chuyer, des Haies ou de la Chapelle-Villars. Vers 1800, quatre garçons s'installent à Rive-de-Gier et trouvent du travail dans les Houillères locales. Notre ancêtre Jean trouvera une mort accidentelle précoce au puits Coste en 1816, à l'age de 44 ans, laissant quatre orphelins. L'un de ses petits-neveux, Jean Antoine Goutaray, réussira l'Ecole d'Aix, autrement dit l'ENSAM, et sera embauché par les frères MARREL qui le placeront à la direction des Forges de la Capelette à Marseille, où il s'éteindra en 1895, laissant une descendance sur Marseille et Nice.


 5 - Henri Martini (1894-1967) Les derniers combats 1918.

Henri Martini a servi au 415° Régiment d'Infanterie jusqu'au dernier jour de l'armistice du 11 novembre 1918.Alors que les pourparlers d’armistice se déroulaient à Rethondes entre le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands, la 163ème division commandée par le général Boichut reçut l’ordre de franchir la Meuse «coûte que coûte» le soir du 9 novembre 1918 dans la région de Dom-le-Mesnil et de Vrigne-Meuse. Cette ultime offensive menée dans la précipitation et l’improvisation, destinée à obtenir la capitulation de l’armée allemande, s’acheva le 11 novembre 1918 à 11 heures du matin. Comment s’est déroulée cette opération de Vrigne-Meuse qui coûta la vie à une centaine de soldats français supplémentaires dont la grande majorité appartenait au 415ème régiment d’Infanterie commandée alors par le chef de bataillon Charles de Menditte ? L’opération était-elle justifiée ? Pourquoi, cette opération dont fait état le dernier communiqué officiel de la Grande Guerre, est-elle restée confidentielle pendant 20 ans, et largement méconnue jusqu’à ce jour ?

Plus de détails ici :http://rha.revues.org/index291.html"

Dominique Venner - dans son Histoire de la Collaboration (Pygmalion, 2000) - revient dès le premier chapitre sur ces derniers combats du 3ème bataillon d'Henri Martini commandé par son Capitaine, un certain Lebreton, dont Maman se souvenait très bien dans les récits que lui en faisait son père. Il écrit :«Toute la nuit, l'artillerie allemande a pilonné la position. Plus de cent morts et disparus. Soudain, à 8H45, dans le vacarme des fusants, un homme réussit à traverser la passerelle. Il trébuche, agite un morceau de papier et hurla:"Ca y est ! C'est signé ! c'est fini !"»


 6 - Le Chanoine Camille BURLAT (1737-1794).

Camille Burlat, prêtre et chanoine de l'église collégiale de Saint-Chamond , s'était retiré à Lyon , près de son frère , qui y exerçait le commerce. Dans cette ville, il rendait encore son ministère utile aux catholiques. Son frère ayant été obligé de prendre les armes, afin de défendre sa patrie contre les soldats de la Convention , rendit fort périlleuse la situation du chanoine , lorsque les assiégeants entrèrent dans la ville. Il engagea cet ecclésiastique à se sauver avec lui, parmi les assiégés qui fuyaient en armes ; le négociant, blessé dans cette fuite, put néanmoins échapper aux assiégeants , mais le chanoine tomba entre leurs mains. Traduit ensuite comme prêtre réfractaire devant le tribunal révolutionnaire, il fut condamné au dernier supplice, à l'âge de 57 ans, le 12 pluviôse an II (31 janvier 1794 ). Son frère Jean Jacques, Marchand de Lyon, mourut des suites de sa blessure, et avec les dispositions d'un martyre, au village de Saint-Cyr près de Lyon.

[source : Vies des saints du diocèse de Lyon Par F. L. Collombert - page 302]

Le Chanoine avait pour ancêtres communs avec nous Antoine BURLAT et Antoinette SIBERT.


 7 - Nos cousins d'Amérique.

Vers 1914, Paul Crozel et Marie Etienne son épouse émigrent aux Etats Unis avec quatre de leurs enfants ; seule Roze (déjà mariée) et Pierre (appelé sous les drapeaux) restent en France. La famille s'installe dans le Montana, où Andrée épousera en 1917 un immigrant d'origine franco-canadienne, Joseph Croteau et ce couple aura une descendance qui vit encore dans l'Oregon - Pierre a malheureusement trouvé la mort au cours de la bataille de la Somme, en 1916 - En 1918, Marguerite épousera un immigrant norvégien, Olaf Rood - En 1919, Roze rejoint la famille aux Etats Unis, mais elle reviendra bientôt sur Nice et la Drôme où elle est la seule de la fratrie à être inhumée dans le caveau de Saint-Paul-lès-Romans - Puis, c'est Joseph qui se mariera à son tour et ira s'installer dans l'Idaho voisin, à Osburn ; son fils Paul mourra de manière tragique en avril 1958, à l'age de seulement 19 ans, dans un accident de voiture qui précipita le pick-up qu'il conduisait dans la Sandy River, et on ne retrouvera jamais son corps malgré des jours de recherche à bord d'un bateau que loua son père.

Le caveau de famille des Crozel se trouve à Spokane, au cimetière catholique de Holy Cross ; celui des Croteau se trouve à Eugene, au cimetière catholique de Mount Calvary. - Aujourd'hui Jim Croteau dirige toujours une chaine de restaurants et vit a Eugene (Oregon) ; sa soeur Marie Anne vit à Beaverton (Oregon). Ils ont eu chacun un enfant.


 8 - Les ESTIENNE et les ETIENNE

Sur ce patronyme (le "S" de ESTIENNE a disparu à la Révolution), il reste trois principales branches survivantes de descendants du couple Claude ESTIENNE et Marie MIETTON. Mais du couple de la génération au dessus, il y en a bien davantage...

La première, issue de JEAN, l'ancien Maire de Saint-Lattier, avec des ETIENNE, des LACUIRE, des HERMIL, des PAGES, des CLEMENT, des MASFRANC et des BERNARD qui se sont multipliés principalement à partir des régions lyonnaise et cannoise. Probablement aussi, des CREPEY en région parisienne...

La seconde, celle de JOSEPH dont les descendants, des MONTAGNAT-RENTIER, des VACHON, des HENRY et des COTTIN ont perdu le patronyme car il n'y a eu que des filles, et dont les descendants sont le plus souvent en Isère.

Et enfin la troisème, celle de FERDINAND, issue de St. Jean-en-Royans et Saint-Etienne, avec des ETIENNE, des BERTOIS, des GOUEDO, des PUPIER, des JULIAT, des HUART et des MANOPOULOS, essentiellement basés sur la région marseillaise et sur la Loire.

Tous ces patronymes ne constituent pas une descendance exhaustive car plusieurs branches restent inexplorées à ce jour.



Index